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Best Of 2004 | |||
Andrew Bird : Weather Systems Venu du violon classique, Andrew Bird nous offre un disque magnifique. Le violon y est bien sûr omniprésent, utilisé sous toutes ses formes, ils donnent une palette de couleurs presque illimitée, au service de Popsongs rares. Comme dirait l’autre : attention talent ! Accéder à la critique |
Gus Black : Uncivilized Love Dans le genre un homme + une guitare (+ quelques cordes et des arrangements parfaits), cette année je n’ai pas trouvé mieux que Gus Black. Son disque, sans prétention, est superbe de bout en bout. Les mélodies vous soulèvent, la voix vous capture et vous ne pouvez plus vous en passer. A découvrir absolument. Accéder à la critique |
Daniel Darc : Crêve Coeur Le miracle français de l’année. Qui aurait osé parier 1 € sur lui et sur son nouveau disque ? Et pourtant, il se produit sur Crève Cœur cette alchimie rare qui fait les grands albums. Ce disque est indispensable parce qu’il n’est absolument pas calculé. Il est juste le fruit du hasard et du talent mis en commun de quelques êtres humains. Accéder à la critique |
Dogs Die In Hot cars : Please Describe Yourself Dans le bric à brac musical des 80’s, tout n’a pas encore été revisité. Les Dogs Die In Hot Cars nous font un mix explosif d’influences aussi diverses que XTC, Dexys Midnight Runners ou le Ska des Specials et Madness. Purement et simplement jouissif. Accéder à la critique |
Franz Ferdinand : Franz Ferdinand Plus besoin de les présenter. Le carton de l’année c’est eux. Si jamais il en reste parmi vous qui ne les connaissent pas encore, il n’est pas trop tard pour goûter à ce Rock qui fait d’eux le groupe le plus joueur et enthousiaste du moment. Accéder à la critique |
Funeral For A Friend : Casually Dressed And Deep In Conversation Un premier album impressionnant. Le parfait dosage entre Metal et mélodies, entre ambiances tendues et puissance maîtrisée. Il n’y a plus qu’à espérer que les gallois gardent ce niveau là sur leur prochain disque. Même si ça paraît difficile. Accéder à la critique |
Girls In Hawaii : From Here To There Le premier album de ces belges prouvent une fois de plus que ce pays là est un éternel pourvoyeur de groupes intéressants. Girls In Hawaii explorent les mêmes espaces que Grandaddy, avec encore plus de curiosité et d’appétit. Accéder à la critique |
Hope Of The States : The Lost Riots Je trouvais que leur seul défaut était leur chanteur à la voix trop approximative. Mais avec un peu plus de recul, c’est peut être finalement ça qui donne à leur musique cette fragilité étonnante et ces ambiances presque funambules. Avec eux, on a toujours l’impression d’assister à la construction d’un château de cartes qui finalement ne tomberait jamais. Accéder à la critique |
Interpol : Antics Après un bon premier disque, ce groupe là était il capable de se démarquer de références aussi encombrantes que Joy Division. La réponse est oui. Dix fois oui. Cent fois oui. Non seulement Interpol a su prendre ses distances, mais Interpol a définitivement pris son envol. Antics est le faire part de naissance d’un grand groupe qui vient de tirer un trait définitif sur le passé. Accéder à la critique |
Miossec : 1964 40 ans et un de ses meilleurs albums. Miossec arrête un peu de foncer dans le tas. Il fait une pause, le temps de faire le point et un premier bilan. Au lieu de continuer à donner des coups de pieds dans la fourmilière, il nous entrouvre un peu son cœur. C’est toujours aussi sombre, mais c’est pourtant encore plus beau. Accéder à la critique |
Mylo : Destroy Rock & Roll Mylo, c’est un condensé de bonheur musical tout en simplicité et en complicité. Tout aussi parfait pour les dancefloors que pour le plaisir des oreilles. En laissant libre court à son imagination et à son inventivité, il nous offre l’album Electro le plus enthousiasmant de l’année. De loin. Accéder à la critique |
Overhead : No Time Between Leur premier album m’avait complètement séduit. Leur deuxième, malgré (ou à cause) d’un changement musical assez radical, ne fait qu’enfoncer le clou. Leur Pop jazzy a virée au Rock romantique tendance noisy et c’est à nouveau une belle réussite. Ce groupe là est bourré de talent. Accéder à la critique |
Pinback : Summer In Abaddon Une façon très personnelle de traiter la Pop. Les instruments se croisent, se superposent, s’égarent pour se retrouver ensuite. Chaque morceau est une subtile combinaison de phrases musicales. Simple et abordable à la première écoute, puis merveilleusement riche et complexe dès qu’on tend un peu l’oreille. A savourer lentement. Et longtemps. Accéder à la critique |
Ratatat : Ratatat Prenez un adepte de la guitare. Prenez un bricoleur électronique. Mélangez bien et agitez vigoureusement le tout. Ca vous donnera Ratatat. Vu leur nom, ça pourrait presque être un plat, mais c’est juste une musique à mi chemin du Rock et de l’Electro. Un régal. Accéder à la critique |
La Rue Ketanou : Ouvert A Double Tour En général, un live, c’est plutôt moyen. Sauf quand jouer sur scène est la raison d’être d’un groupe. La Rue Ketanou ne vie vraiment, ne donne tout, que devant un public qui le lui rend toujours au centuple. C’est beau, ça vous touche là. Comme une fête entre vrais amis, quand on ne sait plus si c’est celui qui invente ou celui qui reçoit qui est le plus heureux. Accéder à la critique |
Snow Patrol : Final Straw Sans faire dans l’originalité débridée, ils se sont positionnés dans un style musical où la concurrence est finalement assez rare. Quelque part entre Placebo et Coldplay. La qualité des chansons et l’enthousiasme évident du groupe font le reste. Un autre bon bol d’air frais, un peu comme leurs compatriotes Franz Ferdinand. Accéder à la critique |
Soulwax : Any Minute Now Pas évident de ranger ce groupe là dans une catégorie particulière. Leur Electro-Rock réussi à apprivoiser cette difficile alchimie entre guitares et machines. Quand on sait qu’en plus ce disque contient une pleine valise de tubes en puissance... Accéder à la critique |
Rachid Taha : Tékitoi Au lieu de choisir son camp, Rachid Taha fait le grand écart et réussi à rapprocher tout le monde. Son disque est fait pour rassembler. Raï, Rock, World, Electro, tout s’y entremêle pour créer un nouveau monde musical destiné à toutes les oreilles, d’où qu’elles viennent. Aussi novateur que réussi. Accéder à la critique |
TV On The Radio : Desperate Youth, Blood Thirsty Babes La palme de l’originalité revient forcément à TV On The Radio. Ce groupe n’a pourtant rien inventé. Comme beaucoup d’autres, il ne fait que ré assembler différemment des éléments déjà utilisés autrement par d’autres. Oui mais voilà, la façon dont eux utilisent tout ça est unique et ne ressemble à rien d’autre. Un peu comme si la Soul des années ’50 rencontrait l’Electro des années ’00. A moins que ça ne soit la Soul des années ’00 qui entre en collision avec l’Electro des années ’50. Ou les deux en même temps. Allez savoir… Accéder à la critique |
Vast : Nude Enfermer Vast dans le cercle restreint des groupes à tendance sombre, mélancolique ou gothique serait beaucoup trop réducteur. Jon Crosby a beaucoup trop de talent (compositeur doué, arrangeur brillant) pour rester longtemps dans une cage quelconque. Son Rock à la fois étincelant et racé a tout pour plaire. Accéder à la critique |
The Veils : The Runaway Found Un autre premier album étonnant, de la part d’un groupe dont la moyenne d’âge ne dépassait pas 20 ans au moment de son enregistrement. Eux, leur domaine, c’est une Pop classieuse, ambitieuse, agrémentée de petites merveilles qui vous toucheront le cœur en même temps qu’elles vous rendront heureux. Frissons. Accéder à la critique |
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