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5 juillet 2004 Que vous aimiez les oiseaux ou pas, l'immense talent d'Andrew Bird vous fera craquer, alors que les Cowboys Fringants ont tout ce qu'il faut pour vous réconcilier musicalement avec le Québec. Non, il n'y a pas que des chanteurs ou chanteuses aux cordes vocales hypertrophiées, il y existe aussi une musique attachée à ses racines et à la bonne humeur communicative. Andrew Bird : Weather Systems Titres First Song I Lull Action-Adventure 5 Sovay Skin Weather Systems Don't Be Scared 10 Ca fait un petit moment que je lis beaucoup de choses élogieuses sur Andrew Bird et sur Weather Systems, son petit dernier. Pour moi ce type là est un total inconnu et son album l’est tout autant. Alors détestant passer à côté d’un bon disque et aimant encore moins rater un grand songwriter, j’ai finalement décidé d’y jeter une oreille pour voir (ou pour entendre, c’est comme vous voudrez). Vous vous doutez bien que si cette chronique existe aujourd’hui, c’est que j’ai considéré que ce disque en valait la peine. Je reste persuadé qu’une musique comme celle d’Andrew Bird a fort peu de chances de sortir réellement de l’anonymat, malgré les critiques enthousiastes qui fusent de partout. Aujourd’hui, il faut être vraiment curieux et avoir une grosse envie de découvrir un artiste pour tomber sur quelqu’un comme lui et sur un disque comme celui là. Alors encore une fois c’est moi qui m’y colle et encore une fois je ne le regrette pas une seconde tellement ce disque est réjouissant. Je vais moi aussi apporter ma petite pierre à l’édifice Andrew Bird et dire aussi que Weather Systems est un très bel album. Une sorte d’ovni musical qui ne ressemble pas à grand-chose d’autre. Un disque intimiste et chaleureux à la fois. Encore un chanteur qui nous la joue cœur en bandoulière et tripes au vent ? Il y a un peu de ça chez Andrew Bird, mais dans son cas, ce n’est jamais déprimant ou gonflant. Non, c’est juste beau. Et comment ! A part le très classique et Country First Song, qui comme son nom l’indique est le premier morceau du disque, Andrew Bird a une façon assez unique de construire des morceaux très épurés qui tiennent sur presque rien. Un peu comme si on arrivait à marcher sur des nuages. Il a aussi une façon belle et gracieuse d’agrémenter cette base sonore de nappes de violons aussi discrètes que bien intégrées. Franchement c’est du beau travail. Ici, tout est harmonieux. Tout est à sa place, idéalement. On en arriverait presque à souhaiter un petit dérapage ou une légère faute de goût. Vous pouvez toujours attendre, ça n’arrive pas. Même le volontairement discordant I est magnifique d’équilibre. A l’évidence, Andrew Bird est un superbe songwriter qui sait écrire de grandes chansons simples et évidentes avec presque rien. La plupart des chansons reposent sur les violons sous toutes leurs formes (beaucoup de pizzicatos, vous savez quand on pince les cordes au lieu de les effleurer), sur une guitare et occasionnellement une batterie (très discrète). C’est tout. Et c’est suffisant. La qualité des chansons permet cette économie de moyens. Elles se suffisent à elles-mêmes. J’aurai même tendance à dire que sans cette épure elles seraient étouffées. Andrew Bird fait une musique qui s’accorde parfaitement à son nom. Une musique légère comme une plume d’oiseau, une musique qui permet de s’envoler et de prendre de la hauteur. Une musique qui donne l’impression de se trouver au dessus de tout ce qui nous gâche la vie d’habitude, au dessus de la pollution, au dessus des problèmes et du bruit. Ecoutez le merveilleux Lull et son violon d’altitude et vous verrez. Andrew Bird est violoniste de formation et un morceau comme Action/Adventure, avec ces arrangements de cordes aussi complexes que faciles à écouter, remet les choses à leur place et met son talent en pleine lumière. S’en est presque éblouissant. Et que dire de Don’t Be Scared qui est peut être encore plus beau quand son refrain vous prend par la main pour vous emmener en lieu sûr. Ajoutez à cette musique une voix douce et désabusée et vous obtenez un bien bel album qui aide à ouvrir les yeux et à voir les choses en bleu. Donc, comme les autres, et comme tous ceux qui ont eu le bonheur d’écouter ce disque, je suis tombé sous le charme. Mais encore plus que le plaisir de découvrir un bel album, le plus important est l’impression de voire naître sous nos yeux et entre nos oreilles un vrai grand talent, au style aussi unique que personnel. Quand le talent crève les yeux à ce point là, il n’y a aucune excuse valable pour passer à côté. Pour plus d'nformations, le site officiel où deux morceaux de l'album sont en téléchargement gratuit : www.bowloffire.com
Andrew Bird : Weather Systems
Titres First Song I Lull Action-Adventure 5 Sovay Skin Weather Systems Don't Be Scared 10
Ca fait un petit moment que je lis beaucoup de choses élogieuses sur Andrew Bird et sur Weather Systems, son petit dernier. Pour moi ce type là est un total inconnu et son album l’est tout autant. Alors détestant passer à côté d’un bon disque et aimant encore moins rater un grand songwriter, j’ai finalement décidé d’y jeter une oreille pour voir (ou pour entendre, c’est comme vous voudrez). Vous vous doutez bien que si cette chronique existe aujourd’hui, c’est que j’ai considéré que ce disque en valait la peine. Je reste persuadé qu’une musique comme celle d’Andrew Bird a fort peu de chances de sortir réellement de l’anonymat, malgré les critiques enthousiastes qui fusent de partout. Aujourd’hui, il faut être vraiment curieux et avoir une grosse envie de découvrir un artiste pour tomber sur quelqu’un comme lui et sur un disque comme celui là. Alors encore une fois c’est moi qui m’y colle et encore une fois je ne le regrette pas une seconde tellement ce disque est réjouissant. Je vais moi aussi apporter ma petite pierre à l’édifice Andrew Bird et dire aussi que Weather Systems est un très bel album. Une sorte d’ovni musical qui ne ressemble pas à grand-chose d’autre. Un disque intimiste et chaleureux à la fois. Encore un chanteur qui nous la joue cœur en bandoulière et tripes au vent ? Il y a un peu de ça chez Andrew Bird, mais dans son cas, ce n’est jamais déprimant ou gonflant. Non, c’est juste beau. Et comment ! A part le très classique et Country First Song, qui comme son nom l’indique est le premier morceau du disque, Andrew Bird a une façon assez unique de construire des morceaux très épurés qui tiennent sur presque rien. Un peu comme si on arrivait à marcher sur des nuages. Il a aussi une façon belle et gracieuse d’agrémenter cette base sonore de nappes de violons aussi discrètes que bien intégrées. Franchement c’est du beau travail. Ici, tout est harmonieux. Tout est à sa place, idéalement. On en arriverait presque à souhaiter un petit dérapage ou une légère faute de goût. Vous pouvez toujours attendre, ça n’arrive pas. Même le volontairement discordant I est magnifique d’équilibre. A l’évidence, Andrew Bird est un superbe songwriter qui sait écrire de grandes chansons simples et évidentes avec presque rien. La plupart des chansons reposent sur les violons sous toutes leurs formes (beaucoup de pizzicatos, vous savez quand on pince les cordes au lieu de les effleurer), sur une guitare et occasionnellement une batterie (très discrète). C’est tout. Et c’est suffisant. La qualité des chansons permet cette économie de moyens. Elles se suffisent à elles-mêmes. J’aurai même tendance à dire que sans cette épure elles seraient étouffées. Andrew Bird fait une musique qui s’accorde parfaitement à son nom. Une musique légère comme une plume d’oiseau, une musique qui permet de s’envoler et de prendre de la hauteur. Une musique qui donne l’impression de se trouver au dessus de tout ce qui nous gâche la vie d’habitude, au dessus de la pollution, au dessus des problèmes et du bruit. Ecoutez le merveilleux Lull et son violon d’altitude et vous verrez. Andrew Bird est violoniste de formation et un morceau comme Action/Adventure, avec ces arrangements de cordes aussi complexes que faciles à écouter, remet les choses à leur place et met son talent en pleine lumière. S’en est presque éblouissant. Et que dire de Don’t Be Scared qui est peut être encore plus beau quand son refrain vous prend par la main pour vous emmener en lieu sûr. Ajoutez à cette musique une voix douce et désabusée et vous obtenez un bien bel album qui aide à ouvrir les yeux et à voir les choses en bleu. Donc, comme les autres, et comme tous ceux qui ont eu le bonheur d’écouter ce disque, je suis tombé sous le charme. Mais encore plus que le plaisir de découvrir un bel album, le plus important est l’impression de voire naître sous nos yeux et entre nos oreilles un vrai grand talent, au style aussi unique que personnel. Quand le talent crève les yeux à ce point là, il n’y a aucune excuse valable pour passer à côté. Pour plus d'nformations, le site officiel où deux morceaux de l'album sont en téléchargement gratuit :
Les Cowboys Fringants : Attache Ta Tuque
Titres CD1 Heavy Metal Québécois de souche Le Pouceux Mon chum Rémi Salut mon Ron Le Temps perdu Le Gars d'la compagnie Léopold Le Shack à Hector Le Plombier Toune d'automne Mon pays Le Reel des aristocrates La Tête à Papineau Ruelle Laurier CD2 La Manifestation Maurice au bistro Banlieue La Sainte Paix Robert Bob Bourgouin Su' mon big wheel Awikatchikaën Le Roi Katshé (1ère partie) Joyeux Calvaire Le Roi Katshé (2ème partie) Impala Blues En berne L'hiver approche La Toune cachée Un p'tit tour
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