Churchill |
Les Mulberries : Les ports artificiels d'Arromanches et de ViervilleI - Description II - Construction III - Caprice de la météo IV - Conclusion V - Galeries photos |
Mountbatten |
"Communiquez-moi la meilleure solution trouvée. Ne plaidez pas qu'elle est impossible, les difficultés plaideront assez par elles-mêmes". Lord Mountbatten lui repondit : "Puisque nous ne disposons pas de ports, nous apporterons les nôtres ! " Le projet porte le nom de code "Mulberry". Il prévoit la fabrication de deux ports artificiels :
Le plan prévoyait que les ports soient opérationnels 15 jours après le débarquement et fonctionner jusqu'au début de l'automne 1944. |
Caissons Phoenix durant la construction du port (Photo : Droits réservés) |
Plate-forme avec les 4 piliers qui vont reposer sur le fond et qui vont lui permettre de monter et descendre au gré des marées. (Source : IWM) |
En attendant l'arrivée des caissons phoenix qui traverse la manche à une vitesse de 3 noeuds, le 7 juin 1944,
17 navires sont coulés (blockships) au large afin de former un brise-lames. Afin d'abriter le plan d'eau de la houle, on décida de couler sur une ligne parallèle à la côte les 115 caissons "Phoenix" pour un poids de 500 000 tonnes de bétons (dimensions d'un caisson : 70 m de long, 20 m de haut, 15 m de large, 6044 tonnes),puis une dizaine de pontons sont également assemblés pour former au total 16 km de route. Les plates-formes flottantes sont dotées d'un ingénieux système d'adaptation à la hauteur de la marée : Quatre pieds coulissants assurent un équilibre et permettent aux bateaux de décharger leur cargaison sans danger. La réalisation de ce projet a représenté le travail de 10000 hommes pendant 8 mois et coûté environ 100 millions de dollars de l'époque. |
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