L'aérodrome de Caen-CarpiquetI - Description II - Forces engagées III - Défenses Allemandes IV - L'assaut V - Conclusion |
I - Description :Dès 1941, les Allemands construisent une piste en béton de 1000m pour le trafic de leurs avions..Intérêt militaire et stratégique très important, cet aérodrome de Caen-Carpiquet est un objectif prioritaire pour les alliés le 6 juin 1944. Cette mission est confiée aux hommes du General R.F.L. Keller débarqués sur la plage de Juno beach. II - Forces engagées :Les unités alliées engagées pour cette opération sont :
III - Défenses Allemandes :La défense de l'aérodrome est énorme :
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Aérodrome de Carpiquet en juin 1944. (Photo : Droits réservés) fait prisonnier à l'aéroport de Carpiquet (07/1944) (Source: PA132860, Archives nationales du Canada) |
(Photo : Droits réservés) |
Deux résistants Caenais : Jean Hébert et Denys Boudart ont permis aux alliés de connaitre
toutes les défenses de l'aérodrome. Mais cela ne suffit pas car le 6 juin au soir la 8ème brigade Canadienne se heurte à la terrible 12ème SS Panzerdivision et l'objectif n'est pas atteint le jour J. Le 4 juillet, le général Dempsey lance l’opération « Windsor ». Le premier objectif de cette opération est la prise de l'aérodrome de Carpiquet. Pour mener l'attaque l'Etat-major du général Keller décide de mener l'attaque avec 4 bataillons d'infanterie appuyés par un régiment blindé et toutes les pièces d'artillerie dont ils pouvaient disposer. L'assaut est donné par 2000 hommes de de la 8e brigade de la 3e division d’infanterie, aidé par le Royal Winnipeg Rifles et les chars du Fort Garry Horse. La journée 4 juillet est terrible, à peine l'assaut fut lancé que les hommes sont acceuillis sous un déluge d'artilleries et de mortiers. Pour le North Shore Regiment, l'assaut de cette journée totalise 46 morts et 92 blessés. Un aumônier se souvient : « partout vous pouviez voir les visages pâles des morts qui regardaient le ciel ». Les survivants occupèrent le village de Carpiquet le 5 juillet après des corps à corps sans merci. La bataille est si terrible que certaines positions sont conquises au lance-flamme. Mais les combats ne sont pas terminés et il faut encore trois jours de combats acharnés pour prendre l’aérodrome aux grenadiers de la Hitlerjugend qui défendent leurs tranchées pour beaucoup jusqu’à la mort. Les Canadiens doivent même repousser plusieurs contre-attaques d’éléments de la Leibstandarte division appuyés par des chars. |
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