Chapitre 8

          Ce qui distinguait Tumu de Tuti, c'était une certaine hardiesse à s'approcher des Pòpà a, c'est-à-dire des étrangers. Autant Tuti était réservé et timide, autant Tumu était volubile et prompt au contact. C'était toujours lui qui prenait la parole quand il le fallait et qui racontait le plus facilement les anciennes coutumes du pays. Tumu descendait d'une grande famille et il était conscient de sa filiation avec ses grands ancêtres. Tuti avait des ancêtres communs dont il ne tirait aucun avantage, ce qui ne l'empêchait pas de former avec Tumu, un duo d'inséparables.
          - Patron, est-ce qu'on peut vous parler?... demanda
Tumu.
          - Oui, de quoi s'agit-il?.
          - Et bien voilà. On a compris que vous aviez des ennuis à propos d'
Angélica. Alors on s'est dit qu'on pourrait vous proposer quelque chose qui peut vous aider.
          - Et alors?.
          - Et bien puisque les médecins de Papeete, avec toutes leurs sciences, n'arrivent pas à guérir mademoiselle
Angélica, peut être que vous pourriez demander à un Tahua'a de la guérir.
          - Un quoi ?.
          - Un Tahua'a, un spécialiste quoi. Vous savez patron c'est des gens sérieux. Ils connaissent des choses que personne ne sait et ils arrivent à guérir des gens qui étaient condamnés. C'est vrai, vous pouvez toujours essayer.
          
Leverrier fit remarquer qu'après tout, au point où l'on en était, on ne risquait plus grand-chose à essayer. Montana était sceptique sur le résultat et pensait qu'on allait se mettre entre les mains des charlatans locaux mais son régisseur su le convaincre de l'urgence d'une ultime solution. Ce fut donc sans illusion qu'il donna la permission de la consultation en spécifiant que l'accord d'Angélica pour cela, était indispensable.
          Il fut convenu que
Leverrier verrait d'abord le Tahua'a, et qu'après un entretien avec lui, et s'il le jugeait utile, ils iraient tous deux à Papeete voir Angélica. Le scepticisme n'avait toujours pas quitté Montana quand on vint le demander pour régler un problème domestique.
          Quelques heures plus tard,
Tumu, Tuti et un homme corpulent se présentèrent à la porte de la chambre de Leverrier. Après les avoir fait entrer, il les fit asseoir et, pendant que Tumu lui présentait le Tahua'a et sa renommée dans les environs, il l'observa. C'était un homme à la forte poitrine et aux cheveux noirs et lisses. Son regard avait quelque chose d'énigmatique tant ses yeux restaient fixes. Leverrier se demandait en le regardant, à quel moment il allait ciller des paupières mais celles-ci restaient immobiles accentuant son étrange pouvoir de fascination. Il était habillé d'une chemise bariolée, telle qu'en portaient les touristes des îles, et d'un grand paréo qu'il avait noué autour de ses hanches. Il avait, pour se protéger du soleil, un chapeau de paille qu'il faisait tourner entre ses doigts boudinés. Son allure aurait pu porter à sourire, si sa réputation ne l'avait précédé.
          Puis il lui demanda comment il allait s'y prendre pour essayer de guérir la jeune femme. Le Tahua'a, observa d'abord le silence avant de répondre. Puis il ferma ses yeux et sembla recueillir, en levant la tête à la manière des inspirés, tout ce que ne voyaient pas et n'entendaient pas ceux qui l'entouraient. Enfin il parla d'une voix douce. Ses phrases étaient presque chantées.
Tumu et Tuti, acquis d'avance aux bienfaits du Tahua'a le fixaient intensément en hochant parfois la tête. Mélangeant Français et Tahitien, il expliqua que les îles avaient été créées par Ta'aroa-le-grand et que tout ce qui faisait l'eau et le feu, la mer, les vents et les îles flottantes par delà le ciel visible étaient sacrés et propriété des dieux. Souvent les Pòpà 'a, les étrangers faisaient par méconnaissance des choses qui offensaient les dieux, car le sens des tabous leur échappait, si bien que ceux-ci se vengeaient en leur donnant des maux qui paraissaient incurables mais que lui saurait bien guérir en faisant les sacrifices nécessaires. C'est tout ce qu'il avait à dire.
          Leverrier, qui ne s'étonnait de plus grand chose dans la vie fut tout de même surpris au point de rester sans voix après le discours du Tahua'a. Comme
Tumu et Tuti l'observaient pour guetter ses réactions, il se donna une contenance, s'éclaircit la voix et donna son accord pour ce qu'il pensait être une expérience.
          Le lendemain il partit avec le Tahua'a pour Papeete. Dans le petit avion qui faisait la navette entre Moorea et Tahiti, il constatait que, depuis son arrivée dans les îles, sa vision des Polynésiens et de leur culture s'était modifiée. Il ne s'étonnait plus que des hommes comme
Gauguin, Stevenson, Ségalen, Gerbaut, aient pu aimer ce peuple au point d'en être marqués pour toujours. Il n'était là que depuis quelques semaines et, déjà, il sentait qu'au moment du départ, il serait saisi d'une nostalgie qui ne le quitterait plus jamais. A côté de lui, le Tahua'a, immobile comme une statue de pierre était indifférent au splendide spectacle des paysages marins que l'on pouvait apercevoir des hublots de l'avion. Il semblait habité par une grande sagesse qui l'aidait dans ce vol auquel il était peu habitué.
          A l'hôpital de Papeete, Leverrier après avoir réconforté et apporté le salut de l'équipe à
Angélica lui expliqua le but de sa visite, sans lui en avouer l'usage. Il présenta le Tahua'a, comme une sorte de psychologue local à qui il était indispensable de se confier malgré les questions incongrues qu'il pourrait lui poser. Elle accepta aussitôt car elle était prête à se confier à qui pourrait la sortir de cette mauvaise passe. Puis, le Tahua'a, dédaignant la chaise que lui proposait Leverrier préféra s'asseoir sur le sol, à la manière polynésienne.
S'adressant à la jeune femme il lui demanda de lui raconter tout ce qu'elle avait fait depuis son arrivée à Tahiti, sans rien oublier, même pas ses envies de pisser.
          
Leverrier préféra pour ces confidences sortir de la chambre. Il prévint Angélica qu'il se tiendrait pendant ce temps-là derrière la porte.
La conversation dura longtemps car le jour baissait quand le Tahua'a ouvrit la porte de la chambre.
Leverrier entra aussitôt et vit Angélica inerte sur son lit, épuisée et apaisée à la fois. Il regarda le Tahua'a. Celui-ci hocha la tête et murmura des mots qu'il ne comprit pas. Ils prirent congé d'elle en l'assurant que tout allait s'arranger et ils regagnèrent à pied l'hôtel qu'il avait réservé. Il faisait nuit noire à présent et seuls quelques lampadaires éclairaient les rues désertées. On entendait au lointain l'écho d'une fête populaire. Tout en marchant aux pas du Tuhua'a Leverrier ne pu s'empêcher de lui demander ce qu'il pensait du cas d'Angéliqua. Le Tahua'a le regarda comme un professeur regarde l'élève ignorant.
          -Vous autres étrangers, si l'on vous dit que l'esprit d'
Oro habite cet arbre, vous vous moquerez de celui qui le prétend. Pourtant, les chrétiens affirment que votre dieu qui est mort sur une croix de bois est présent partout. D'un autre côté, vous affirmez aussi qu'un et un font deux, et deux et deux, quatre. De plus, vous ne faites pas ce que vous dites. Vous êtes plein de contradictions, et c'est justement au nom de ces contradictions que vous avez asservi le monde, lui apportant comme vous l'avez prétendu votre civilisation qui a anéanti la nôtre. Nous sommes devenus les esclaves des visages blêmes, tendant sans cesse la main pour attraper ce que vous appelez le confort. Si je te dis ce qui arrive à la jeune fille ton esprit incrédule ne le croira pas. Pourtant, c'est la vérité de nos îles et chaque enfant de cette terre le sait sans l'avoir appris.
          
Leverrier protesta mollement mais au fond de lui-même il se sentait un peu embarrassé par rapport aux propos du Tahua'a. Au fond, pensa-t-il, cet homme là a raison. D'une part on arrive tels des barbares en terrain conquis et sans tenir compte des coutumes locales. D'un autre côté, on vient faire un tournage de roman-photos dont la fin se terminera sur une table de cuisine parce que la lectrice qui aura acheté notre magazine y fera tomber ses épluchures de pommes de terre pour les jeter à la poubelle.
          Ce qui lui échappait à ce moment-là, c'était l'aspect positif du tournage. L'histoire d'abord, qui racontait l'originalité de la culture maorie. Les photos ensuite, qui participaient à l'imagination, à la réflexion et au rêve. Tout de même, il se risqua à demander au Tahua'a ce qui était arrivé à
Angélica, pressentant une réponse où le surnaturel et la magie se confondraient avec la réalité.
          - Etranger, sache d'abord qu'on ne peut impunément ignorer le rapport qui existe entre la chair et l'esprit et cela, malgré les apparences. De tout ce que m'a raconté la jeune femme je n'ai retenu qu'une chose. Sa rencontre avec le Tiki de la plage d'Haapiti. Elle avait pris l'habitude de se baigner dans la petite anse, face au Tiki. Comme elle était seule, elle enlevait son paréo, le posait sur la statue et se baignait nue. Quand elle sortait du lagon, le corps encore recouvert de perles d'eau qui scintillaient aux derniers rayons du soleil, elle dansait pour se sécher. A force de danser nue devant le Tiki et au fil des jours, elle l'a rendu amoureux. Aussi quand elle a amenée Pahero'o sur la plage et qu'ils ont fait l'amour devant lui, je pense qu'il est devenu jaloux et qu'il a placé une puissance destructrice sur la jeune femme. La seule chose qu'il convient de faire est d'aller le voir et d'implorer sa clémence. Je peux faire cela pour toi.
          Bien qu'il s'estima libre penseur et capable d'entendre les pires sornettes
Leverrier fut étonné du diagnostic. Mais comme il lui semblait avoir à faire à quelque chose qui le dépassait, il s'abstint de commentaire. Comme ils arrivaient à l'hôtel ils se quittèrent simplement en se donnant rendez-vous le lendemain pour le retour à Moorea.

Chapitre 9

 Dans l'avion qui les ramenait vers l'île sœur, il songeait à ce que lui avait raconté le Tahua 'a. Tout de même pensa-t-il, le roman vécu par l'équipe est mille fois plus intéressant que le roman-photos que nous tournons. J'ai l'impression que l'on se trompe d'axe, quand on tourne les séquences.
          A l'aérodrome de Temae,
Montana et Camille les attendaient. Ils demandèrent d'abord des nouvelles d'Angélica. Il leur fit un compte rendu limité de leur visite ce qui confirma Montana dans ses intentions de recommencer le tournage avec une nouvelle jeune première. Toutefois, et comme le lendemain était un dimanche et qu'il n'y avait aucune prise de vues à faire , il fit part à son patron de son intention d'emmener le Tahua'a , Tumu et Tuti effectuer une ultime démarche à la petite anse.
          - Mon pauvre ami, vous croyez encore à ces zozos?. Ma religion est faite sur les pouvoirs de ces Tahua'a, tout ça c'est du pipeau. Le docteur
Desbordes m'a confié qu'elle avait peut être un virus inconnu, indécelable par les méthodes techniques d'aujourd'hui. Non, le mieux est de tout recommencer. C'est une affaire qui coûtera quelques dizaines de milliers de francs au journal mais cela vaut mieux que de tout perdre. Camille fit écho aux paroles du patron. Seul, dans la voiture qui les ramenait à l'hôtel, le Tahua'a restait impassible et muet.
          Le dimanche matin, personne n'était descendu des farés occupés par l'équipe, quand Leverrier avec
Tumu et Tuti partirent en voiture chercher le Tahua'a. Celui-ci habitait dans la Vée de Paoroa, un petit faré bâti sur le flanc sud du Mont Tohiea dont la hauteur atteint 12O7 mètres. L'air y était plus vif qu'au bord des lagons mais pour un Tahua'a, c'était un endroit commode pour y observer les troubles du monde et communier avec les dieux. Le Tahua'a était prêt. Un gros ballot était à ses pieds et, dans une main, il tenait une corde dont le bout avait été attaché au cou d'une petite chèvre. Quand tout fut embarqué dans la voiture, ils prirent la direction de l'anse d'Haapiti.
          Le soleil était déjà haut dans le ciel quand ils arrivèrent sur la plage déserte. A travers le tamis formé par la multitude de palmes des cocotiers qui se balançaient mollement au gré du vent doux du sud, la lumière inondait de couleurs pastel le sol herbu et presque inviolé du rivage. Le Tiki, solitaire face à la mer semblait les attendre, avec son regard fixe et impénétrable.
          Le Tahua'a se dévêtit et, quand il fut nu,
Tuti lui enduisit le corps et les cheveux d'une poudre safranée. Puis il lui tressa une couronne de feuillages qu'il agrémenta de quelques fleurs blanches et qu'il tendit au Tahua'a pour qu'il se la place sur la tête. Pendant ce temps, Tumu avait ramassé du bois mort en quantité suffisante pour le sacrifice. Quand le bûcher fut allumé à quelques mètres du Tiki, Tumu et Tuti se reculèrent pour laisser le Tahua'a officier.
          Le Tahua'a s'assit face au Tiki, à la façon des bouddhas d'orient, puis il commença par une mélopée, qu'il ponctuait avec des sons rauques.
Tumu et Tuti étaient attentifs, Leverrier n'y comprenait rien, mais il ne perdait rien de la scène. Le chant terminé, le Tahua 'a se prosterna vers le sol puis, se redressant, il parla d'une voix forte et péremptoire, comme si une soudaine colère l'avait saisi.
          
Leverrier se pencha vers Tumu pour lui demander si le Tahua'a n'était pas en train d'engueuler la statue.
          - Non monsieur
Jean, il lui a fait simplement des reproches. Il a dit, comment un esprit de ta puissance peut-il s'intéresser à un être de chair, au point de lui avoir jeté un sortilège?. Si tu avais envie de la jeune femme il t'était facile de te substituer ou de t'introduire dans le corps de Pahero'o quand ils ont fait l'amour sur la plage comme l'auraient fait naguère, les anciens maîtres du jouir. Mais tu n'es qu'un impuissant car plus personne ne t'honore comme cela se passait jadis. C'est cela qui t'a rendu jaloux et tu as voulu te venger sur la femme. Mais sache bien que moi, Maui, dont l'ancêtre a attrapé le soleil dans sa course avec des cheveux de femme, je peux ôter ton sortilège par le sacrifice que je vais rendre à mon grand ancêtre. Voilà monsieur Jean, ce que le Tahua'a a dit.
          
Leverrier vit alors le Tahua'a se lever, prendre du sable avec ses mains et en frotter les yeux sculptés du Tiki, tout en prononçant une sorte de prière. Quand il eut terminé, il attrapa la petite chèvre et, se saisissant d'un couteau, il l'égorgea à la base de la statue. Le sang, qui avait jailli, comme l'eau d'une source vive, arrosa la statue et se répandit sur le sable qui l'absorba aussitôt. Pendant que le Tahua'a continuait ses incantations, Tuti s'était saisi du cadavre de la chèvre pour la dépouiller, tandis que Tumu, excité, expliquait à Leverrier le sens des mots ou des gestes du Tuaha'a. Quand Tuti présenta la chèvre au Tahua 'a, celui-ci se servant de son index dont l'ongle avait été taillé en pointe, fit sauter de chacune des orbites les yeux de l'animal. Puis, après les avoir présentés au soleil, il déposa un oeil sur le Tiki et mangea l'autre tout cru.
          La chèvre fut ensuite rôtie sur les braises du feu. Quand les chairs furent à point, le Tahua'a sépara des morceaux dont il donna les meilleurs pour lui,
Leverrier, Tumu et Tuti. Le reste fut disposé près du Tiki. Ils mangèrent goulûment, sauf Leverrier qui toucha à peine au morceau de viande qu'il avait devant lui. C'est le Tahua'a qui termina le premier, éructant plusieurs fois avec un plaisir qu'il ne dissimulait pas. C'est à ce moment là seulement, qu'il s'adressa à Leverrier.
          - Etranger, le sortilège est rompu. La jeune femme est à présent totalement guérie, comme si il ne lui était jamais rien arrivé. C'est par la puissance de
Maui, qui coule dans mes veines et par ma bouche que le sort s'est dissout. Tu peux aller tranquillement annoncer la nouvelle à tes amis.
          
Tumu et Tuti hochaient la tête et souriaient en acquiescent fortement. Leverrier ne pouvait s'empêcher d'être sceptique. Il murmura, oui, oui, et regarda sa montre pour se donner une contenance. Elle indiquait juste 14 heures.

Chapitre 10


          Dans la voiture qui les ramenait à l'hôtel, personne ne parlait. Tous étaient songeurs,
Leverrier plus que les autres parce que ce qu'il avait vu et entendu le laissait perplexe. Fallait-il accorder de l'importance à ce qui s'était passé sur la plage, même si le résultat était bon, et ne rien attribuer au hasard?. De toute façon, il verrait bien à l'hôtel si l'on avait eu des nouvelles d'Angélica. Au fond, la foi qu'il avait ressentie au moment du sacrifice, lui paraissait bien chancelante. Il s'en voulait d'être parfois naïf quand il voulait faire plaisir. Sur le chemin du retour il raccompagna le Tahua'a devant son faré. Ses adieux furent rapides. Il lui remit quelques billets de banque que le Tahua'a accepta et démarra en force, ce qui souleva de dessous la voiture, un nuage de poussière rouge.
          Quand ils arrivèrent à l'hôtel, Il gara la voiture, prit congé de ses assistants et se dirigea vers le hall. Comme toujours il y avait du monde réparti par petits groupes. Justement
Montana animait l'un d'eux et il entendit de loin l'éclat de sa voix. En s'approchant, Montana l'aperçut et l'apostropha gaiement.
          - Ah!
Leverrier, vous ne connaissez pas la nouvelle? Angélica va mieux.
          - Oui patron, on vient justement de faire des sacrifices avec le Tuaha'a.
          - Mais non, mais non, cela n'a rien à voir, et puis arrêtez toutes ces conneries mon vieux, cela ne tient pas debout. Voilà ce qui s'est passé. Le docteur
Desbordes m'a averti que l'hôpital avait reçu la veille un nouvel anti virus que les médecins ont donné à Angélica ce matin et dont le résultat a été foudroyant parce que, à 14 heures trente, ils ont constaté qu'Angélica avait retrouvé ses couleurs, qu'elle réclamait à manger et que sa forme était revenue. Ca c'est une nouvelle!. Qu'en dites-vous?.
          - Assurément patron, c'est une bonne nouvelle.
          Tout à la joie de reprendre sa réalisation
Montana n'aurait accordé aucun crédit à son explication. Leverrier jugea qu'il valait mieux s'abstenir pour le moment. Ils burent des jus de fruits frais et commencèrent à préparer le plan de travail des jours suivants. SUITE...