Lognes
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En ce week-end du 19 et 20 mai 2001, l'aéromodel club de Lognes situé à l'est de Paris dans l'enceinte même de l'aérodrome, organisait son premier symposium hélico.
Pour une première, ce fut une première :
Un soleil de plomb (j'en ai encore des traces), une table sympa, des gens
accueillants, pas moins de 70 pilotes et cerise sur le gâteau,
Bob Johnston et Rémi Epron dont le style de pilotage vous laisse bouche bée.
Samedi, quelques pilotes venus de loin se retrouvèrent sur le terrain et furent chaleureusement accueillis par Jean Clair le président du club, Rémi Epron initiateur de cette rencontre et pilote de très haut niveau qui dirige aussi une école de pilotage ainsi que Marc Durst qui peaufinait encore quelques figures. Ce fut l'occasion de faire quelques vols et d'échanger nos points de vues sur le réglage des machines avec ces sacrés bons pilotes de 3D locaux que sont Marc et Rémi.
Rémi Epron, pour ceux qui ne le connaissent pas encore, est à l'origine ce
meeting. Il dirige également une école de pilotage dans la région Parisienne
et c'est avec plaisir qu'il vous passera l'émetteur élève pour le prochain
cours.
A l'image de Bob, cet inconditionnel de 3D a atteint un niveau de pilotage
exceptionnel au point de ne plus savoir qui de Bob ou lui est aux commandes de
l'hélico.
Dimanche
8 heures, l'ambiance est décontractée, vols et réglages débutent. Bob vient
d'arriver et les conversations vont bon train (mais où donc est le café ?). Ce
sont ces moments de calme que je privilégie pour échanger des trucs &
astuces et revoir des collègues de longue date comme Thomas ou Bertrand, les
distances nous empêchant de le faire régulièrement. Après un tour de
plateau, je compte 69 trainer et une seule maquette, un énorme Lama au
cinquième de 17 kilos motorisé par un 35 Cm3 méthanol avec démarreur
électrique embarqué et une tête de rotor tri-pales de 2 mètres 10 de
diamètre, propriété d'un pilote local très sympa, Gérard dit
"Gégé" pour les intimes qui m'a renseigné avec passion sur sa
"bête" et les modifications qu'il y a apporté.
9 heures, entrée en scène de Bob Johnston et de son millennium : moment rare, quasi magique tant il flirte et repousse les limites de la gravité... Indescriptible tant les figures s'enchaînent avec précision et maîtrise. Alors, si vous appréciez le 3D et que l'opportunité de le voir en action vous est donnée, ne ratez surtout pas cette occasion, ces rares instants de pur plaisir valent largement le déplacement et l'idée de repousser vos propres limites y est étroitement associée.
11 heures, début du drag-race. La tension est palpable chez les
participants, peu d'entre eux ont l'habitude de ce type de course. Vous êtes,
le cœur à un mètre de la poitrine, placé derrière votre machine qui hurle
tout ce qu'elle peut au sol en attendant que le starter décompte lentement
(très lentement) : trois..., deux..., un..., partez. Là, plein pas et cyclique
longitudinal avant, vous avalez les 80 mètres comme si vous aviez le diable aux
trousses, passé la ligne d'arrivée vous décompressez enfin et laissez la place
aux deux pilotes suivants.
Après les éliminatoires, à l'issue d'une des demi-finales, Laurent qui tient
son ticket pour le titre cale en l'air (pointeau trop fermé) au retour sur la
ligne de départ et atterrit un peu durement, le privant de sa machine pour la
finale remportée par Frédéric, pilote local, avec son raptor équipé d'un os
32 sx auquel on tire un grand coup de chapeau et qui est reparti avec l'original
trophée : une pale d'anti-couple grandeur raccourcie, signée par tous les
pilotes présents, fixée sur un porte pale, le tout monté sur un socle
transparent au couleurs du club. Comme le disait Rémi avant la course "un
30 bien réglé est plus efficace qu'un soixante à peu près ou mal
réglé".
Le reste de la journée est meublée de vols libre où chacun put s'exprimer ou se faire régler sa machine, et comme je suis convaincu qu'en participant à ce genre de rencontres on en apprend bien plus sur les réglages et le pilotage en deux jours qu'en deux ans à s'entraîner seul et sans aide "dans son coin", je vous encourage vivement à y participer.
19 heures, c'est à contrecœur que sonne le moment des adieux et que l'on prend rendez-vous pour l'année prochaine. Sur le chemin du retour, le film de ce riche week-end passe et repasse dans ma tête... Je sais maintenant par quel bout poursuivre l'entraînement pour progresser et n'ai plus qu'une seule hâte, retourner au terrain pour voler.
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