Les banlieues en feux 

Après la mort de deux jeunes d'une banlieue " chaude " d'Epinay-sur-seine, certains jeunes manifestent leur colère : voitures brûlées, bâtiments publics dégradés et affrontements avec les forces de l'ordre. 

Le jeudi 27 octobre, deux mineurs d’une banlieue meurent électrocutés. Leurs amis assurent qu’ils fuyaient la police alors que l’état affirme le contraire. La première nuit après cet incident plusieurs dizaines de personnes mettent le feux aux voitures et s'en prennent aux bâtiments publics rendant la police responsable de la mort des deux mineurs. Pourtant l’état décline toute responsabilité, ce qui attise de plus en plus la colère des jeunes. C’est bientôt toute la France qui est plongé dans le chaos. Et la police précise que l’intensité des affrontements et des dégâts ira en déclinant. C’est aujourd’hui après 19 jours de violence, que toute la France comptabilise plus de 5000 véhicules brûlés, des écoles mais aussi des entreprises où les ouvriers se retrouvent sans emploi. Le 10 novembre, Monsieur Chirac a donc décidé d’instaurer le couvre-feu pour les mineurs à partir de 22 heures. Cette mesure a entraîné une légère baisse, (1173 voitures brûlées contre 1408 la veille). Le bilan de ces violences compte 5000 véhicules incendiés et 1220 personnes interpelées.