Mardi 7 mars 2006 

Contrat Première Embauche

En juin dernier, le gouvernement de droite a imposé le CNE (Contrat Nouvelle Embauche) aux salariés des entreprises de moins de 20 salariés. En février, elle veut étendre ce dispositif à tous les jeunes de moins de 26 ans.

 

Depuis plusieurs semaines, partout en France, jeunes, lycéens, étudiants et salariés se sont retrouvés pour exiger le retrait du CPE. Ces mobilisations unitaires ont réuni 300.000 personnes dans toute la France. Il y en a même eu une à Mulhouse le mardi 7 février 2006 : les lycéens étaient en grande majorité, cependant les syndicats étaient également présents.

 

Les députés ont adopté cette nuit l’amendement gouvernemental qui crée, dans le cadre du projet de loi sur l’égalité des chances, le CPE. Il reste aux députés à examiner encore 25 articles, pour achever l’examen du projet de loi sur l’égalité des chances qui a fait l’objet d’un vote solennel le 21 février.

 

Par 51 voix de l’U.M.P. contre 23 voix de l’opposition, les députés ont voté dans la nuit de mercredi à jeudi en faveur du CPE. De plus, le Premier Ministre a utilisé l’article 49.3 pour faire passer le projet de loi instaurant le CPE sans vote.

 

Les partisans du CPE avancent les arguments suivants :

 

Le CPE permet de faciliter l’entrée des jeunes dans le monde du travail.

 

Un jeune qui signe un CPE pourra bénéficier :

 

des indemnités chômage dès le 4ème mois de travail.
du contrat Locapass pour garantir un cautionnement du loyer
d’un accès à la formation.

De plus le CPE induit une exonération de charges sociales donc les entreprises seront incitées à embaucher.









 

Voici les inconvénients du CPE selon ses principaux adversaires :


  Le CPE institutionnalise le travailleur jetable : à tout moment, les jeunes pourront être licenciés.


Le CRE donne un permis de licencier à volonté à l’employeur qui n’est même plus obligé de motiver le renvoi de son jeune salarié.


LE CPE n’exige aucune garantie des patrons qui pourront licencier, remplacer un jeune en CPE par un autre jeune en CPE et continuer de bénéficier des exonérations de charges .


Le CPE ne donne même pas droit au versement d’une prime de précarité.


Le CPE ne s’applique pas uniquement à la première embauche. Une jeune pourra passer de CPE en CPE.


Le CPE interdit toute construction d’un projet d’avenir.

En revanche avec le CPE, tous les jeunes de moins de 26 ans seront potentiellement précaires, y compris ceux qui auraient été embauchés en CDI.


Olivéra Dulovic
Aurélie Migliérina

LE SIDA AUJOURD’HUI


A l’approche des journées de Sidaction, nous retraçons l’histoire de la maladie et les nouvelles statistiques.

L’histoire et la manifestation de la maladie

 

Le Virus de l’Immunodéficience Humaine (V.I.H.) infecte préférentiellement les cellules du système immunitaire avec apparition progressive d’un déficit immunitaire.
Lorsque le déficit immunitaire devient important, des infections et des tumeurs surviennent et font entrer le patient dans le stade de la maladie du SIDA.
Avec le recul du temps, il apparaît qu’en moyenne il se passe environ 12 années entre la contamination et le développement de la maladie. L’évolution de l’infection est extrêmement variable et certains individus (20 % environ) évoluent en 5 années vers le SIDA alors que les autres (5 à 7 %) ne développent pas de symptôme pendant 15 à 20 ans d’infection.

 

Dates du prochain SIDACTION 


31 mars, 1er et 2 avril 2006

 

LES CHIFFRES EN 2005

SIGNIFICATION

150 000

Nombre de personnes porteuses du V.I.H.

43%

De femmes porteuses de nouvelles infections du V.I.H. diagnostiquées.

40 000

Personnes seraient porteuses du virus sans le savoir.

41 ans

Moyenne d’âge des personnes atteintes du SIDA (38 ans pour les femmes et 43 ans pour les hommes).

4 régions les plus touchées

Ile de France, Provence Alpes Côte D’Azur, la Guyane et les Antilles.

5 à 6 %

Nombre de séropositifs en situation d’échec thérapeutique (plus aucune combinaison de médicaments ne fonctionne).

 

Directeur de publication : M. A. Vervaeke

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Journal du Lycée  Roosevelt  Mulhouse édition du  7 mars 2006   pages   12 - 3 - 4