Discussion :
Grâce à ce travail j'ai pu m'apercevoir qu'il n'est de loin pas si simple que cela d'accéder à une chose semblant aussi anodine que la visite et/ou la présence d'animaux familiers au sein d'une structure hospitalière. Même si cela part d'une bonne intention, il n'est pas aisé de la mettre en pratique. La tâche est certes ardue, mais pas impossible.
Cela m'a permis de trouver, même si ce fut avec beaucoup de difficultés, les textes de loi se référant à la présence des animaux à l'hôpital. Au moins ceux-ci sont clairs, contrairement aux idées préconçues que l'on pouvait se faire de part et d'autre.
Cette réflexion a aussi mis en évidence que cela nécessiterait certainement quelques adaptations dans le fonctionnement d'un service qui, soit dit en passant, semble déjà bien perturbé par l'application des 35 heures et le manque d'infirmiers(es) ! Je l'ai dit précédemment, il faudrait trouver des solutions pertinentes qui n’occasionneraient pas une surcharge de travail importante. La «recette miracle», toute faite, n'existe pas. Chaque éventuel groupe de travail intéressé par ce sujet devra approfondir toutes les interactions et trouver les meilleures solutions possibles en se référant à, par exemple, la méthodologie proposée par l'AFIRAC (annexe IV, page 29).
Il faut aussi attendre et voir ce à quoi aboutiront les études en cours et les exemples concrets d'application. Ira-t'on vers un maintien de la loi actuelle, un renforcement ou un assouplissement, voir une modification de celle-ci ? L'avenir le dira mais il est clair que ce n'est qu'en avançant que l'on fait bouger les choses...
C'est pourquoi j'aborderai dans le chapitre suivant les perspectives de solution.
Même si je pense déjà être crédible du fait de ce travail, des recherches que j’ai effectuées, des contacts que j’ai pu lier et aussi parce que je suis éducateur canin et futur professionnel dans le secteur hospitalier, je vais continuer à approfondir mes connaissances. Je vais ainsi passer les degrés supérieurs du monitorat d’éducateur et suivre un stage, dès que possible, en Thérapie Facilitée par l’Animal.
J’espère ainsi pouvoir apporter suffisamment de crédit au projet que je présenterais ultérieurement : celui, dans un premier temps de chiens et autres animaux visiteurs pour, qui sait, par la suite, arriver peut-être à instaurer un ou plusieurs animaux «mascottes».
C'est pourquoi, pour mon futur cursus professionnel, j’espère bien trouver un poste dans une structure hospitalière qui prêtera une oreille attentive au thème que je viens de développer.
D'ores et déjà cela va me permettre de mieux pouvoir m'entretenir avec les différentes personnes, qu'elles soient du coté soignant ou patient, désireuses de parler du sujet que je viens de traiter.