Perspectives de solution :
Il n’est pas nécessaire de «réinventer l’eau chaude», c’est pourquoi il est tout à fait possible de s’inspirer de ce qui existe et fonctionne déjà en l'adaptant au cas par cas.
Reprenons donc ce qui est possible de faire :
² Maintenir l'interdiction d'entrer aux animaux en se référant à la loi existante :
K C'est la solution la plus simple puisqu'il suffit de la faire respecter.
J Mais alors, qu'en est-il de ceux qui bravent l'interdit ?
² Autoriser la présence de l'animal personnel du patient :
L Dans l'hôpital : non (sauf cas exceptionnel comme cela a déjà pu se voir). Possibilité de recevoir des visites à l'extérieur des bâtiments pour les personnes pouvant se déplacer. Eventuellement création de points de rencontre dans un endroit assimilé à un «lieu public».
J Dans le secteur social et médico-social : il suffit de chercher un établissement qui l'accepte mais il faut aussi s'inquiéter du devenir de l'animal si son maître venait à décéder.
² Avoir un animal résident, collectif ou «mascotte» :
K C'est une solution mais elle a certaines contraintes pour l'établissement (nécessité d'une ou plusieurs personnes référentes, frais de formation, frais de démarrage, budget annuel de fonctionnement, organisation, temps de repos et de vacances pour l'animal...). L'ANECAH a déjà fourni avec succès plusieurs animaux répondant à des critères très stricts.
L L'accès sera logiquement interdit dans certains secteurs tels que salle de soins, salle à manger. Il sera aussi limité à des secteurs n'ayant pas de malades infectieux ou hautement sensibles.
² Recevoir des binômes animal visiteur plus bénévole :
J Ce peut être la solution de facilité car il n'y a que peu de contraintes pour l'établissement. Cela peut aussi devenir l'élément déclenchant à la mise en place d'un animal résident.
K Il faut cependant s'assurer du sérieux des équipages de visiteurs au niveau engagement, formation et suivi vétérinaire. Un exemple de ce qui se fait est annexé à ce mémoire (annexe V, page 30).