Pour ce qui est de la phobie des animaux, la solution la plus simple consiste en l’évitement de ceux-ci. Il en va de même pour les personnes allergiques, quoique des traitements existent. Il est à noter que le chien n'est pas porteur d'allergènes connus, contrairement au chat ou à l'oiseau.
Au niveau de l’organisation dans un service il faudrait trouver des solutions pertinentes qui n’occasionneraient pas une surcharge de travail importante.
Chaque cas de figure pouvant être différent et chaque service ayant plus ou moins sa méthode de procéder il nous parait difficile ici de trouver une ou des solutions clés.
De toutes les façons, seule une concertation entre les différentes autorités médicales, infirmières et administratives sera capable de trouver les solutions les mieux adaptées.
Pour ce qui est des salissures, elles peuvent être réduites facilement du fait d’un animal toiletté, à qui l’on essuie les pattes et le ventre par exemple quand il pleut. Il est aussi possible de mettre des panneaux de Lexan® (plastique incassable transparent) sur les cotés d'une cage afin d'éviter les projections.
Quant aux déjections, il s'agit là aussi d'un problème d'éducation de l'animal mais aussi et surtout de son maître. Pour un chien, il est facile de lui faire faire ses besoins avant une visite ou à des heures régulières, en prenant soin de ramasser les «traces» de son passage. Pour un animal en cage, il suffit de nettoyer et désinfecter régulièrement celle-ci, de même que pour le bac à litière d'un chat. Un aquarium représente le moins de travail puisqu'il suffit de temps à autre de nettoyer ou remplacer le filtre.
Par rapport aux risques de transmission des maladies de l’animal à l’homme (zoonoses) ou inter-humaines par l’animal en tant que vecteur, nous allons voir dans le chapitre suivant les principes indispensables à respecter en ce qui concerne l’hygiène.
IV) Hygiène :
C’est le point fondamental à l’accès de tout animal en secteur hospitalier.
Selon le guide du bionettoyage (annexe I, page 26), on peut découper l’hôpital en quatre zones. Ce classement nous montre qu’il serait donc possible, avec l’accord des autorités compétentes, qu’un animal s’aventure dans les zones 1 et 2, ceci avec des risques minimes, ces deux zones pouvant être assimilées à un niveau d’hygiène équivalent à celui des lieux recevant du public.