La prévention de la transmission des zoonoses repose essentiellement sur un bon état sanitaire de l’animal : propreté, vaccinations, vermifugations, prévention par pulvérisations ou «pipettes» contre les parasites externes, contrôle régulier par un vétérinaire, etc...
Le risque zéro n'existe pas car, par exemple, le chien ou le chat possède de nombreux germes digestifs et il est donc clair que, entre autre, tout léchage de plaies ou de pansements est à proscrire. Certains oiseaux peuvent aussi être porteurs de chlamydioses, surtout les pigeons ou les psittacidés.
«Mais comme les études ont montré qu'un animal pouvait représenter une source de soutien irremplaçable, ce risque est devenu secondaire» .
Les constatations actuelles ne montrent pas ou très peu d'augmentation de problème de santé pour les humains quand sont utilisés des animaux bien suivis au niveau sanitaire.
Un exemple concret, celui de la «Charte du chien à l’hôpital» , validée par le CLIN (Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales) de l’hôpital Paul Brousse à Villejuif (annexe II, page 27) nous montre ce qui est possible de mettre en place. Celui-ci ne parle que du chien, mais il est tout à fait envisageable de créer une charte englobant différents types d'animaux avec les spécificités s'y rattachant.
De ce fait, l’animal personnel du patient, à cause de la non garantie de l’état sanitaire et psychique de celui-ci, ne sera probablement jamais autorisé, sauf dérogation exceptionnelle, à suivre ou à rencontrer son maître, au chevet de son lit, dans l'hôpital.
Pour ce qui est de la transmission des maladies inter-humaines par l’animal en tant que vecteur, un lavage des mains, avant et après contact avec celui-ci est tout à fait envisageable, de même que des protections à usage unique selon le cas de figure.
D'un point de vue vétérinaire, il ne semble pas que l'animal ait à souffrir de risques de transmission de maladies, hormis peut-être de la tuberculose.
Il faut quand même s'assurer que le patient sera apte psychiquement à rencontrer un animal, afin que celui-ci ne devienne pas un souffre-douleur ou une victime de l'agressivité de la personne.
V) Bienfaits :
Plusieurs études ont démontré les bienfaits des animaux de compagnie pour la prévention dans le domaine de la santé. Citons, par exemple :
_____________________________________________________________________________________________