S'il est légalement interdit à un animal de rentrer dans un hôpital nous pourrions donc arrêter là ce mémoire !... Il n'en est rien et c’est bien pourquoi nous allons profiter de la «brèche» ouverte par M. Evin ainsi que des perspectives d'avenir pour continuer ce travail.
Par ailleurs, certaines expériences novatrices prouvent une fois de plus qu’entre la théorie et la pratique, donc ici entre la loi et son application, il existe des exceptions.
Une remarque cependant : au niveau du grand public, même si «nul n’est censé ignorer la Loi», une imprécision de taille apparaît : il n’y a pas de panneaux d’interdiction d’accès aux animaux aux entrées, par exemple, de l’hôpital de Mulhouse alors qu’on en trouve à presque toutes les portes des hypermarchés !
De plus rien ne figure dans le livret d’accueil de la personne hospitalisée. Comble de l’ironie, en prenant la charte du patient hospitalisé on peut lire, dans l’article 8 «... La personne hospitalisée peut recevoir dans sa chambre les visites de son choix en respectant l’intimité et le repos des autres patients...».
Qu’entend t’on par «visites de son choix» ? Rien n’étant précisé, cela peut être source de malentendus. Une mise au point semble donc nécessaire.
2) Le secteur social et médico-social :
Dans ce secteur, qui ne dépend pas des règles de fonctionnement hospitalier, les directeurs, par le biais du conseil d’administration, sont à même d’accepter ou non la présence d’animaux familiers dans leurs établissements. Leur règlement intérieur doit être clair à ce sujet.
III) Risques et nuisances :
La présence éventuelle d’un animal dans un service ne va pas sans soulever une multitude d’a priori et de questions en rapport avec les risques et nuisances éventuelles que pourrait créer celui-ci.
Même si ces inquiétudes peuvent être légitimes, les expériences étrangères et françaises nous montrent qu’à chaque problème soulevé existe une solution.
La meilleure des méthodes reprendra donc le précepte : «Mieux vaut prévenir que guérir». En effet, la prévention des risques est la meilleure des méthodes à adopter et ce quel que soit le domaine d’application.
Concernant les risques de morsures, de griffures, de chutes, de bruits..., ceux-ci peuvent être résolus par le simple fait d’un animal ayant eu une éducation et une socialisation correcte dès son plus jeune âge. Ceci n’est de loin pas le cas pour tous les animaux que l’on croise.