Le balisage

En ce qui concerne le balisage, en France, il est parfois léger mais toujours suffisamment présent et précis si l'on se repère souvent par rapport au topo. Pour ma part, je notais l'heure de mon passage à chaque point marquant du topo, et je savais ainsi à tout instant où je me trouvais.

Ce travail de repérage fréquent, ralentit la marche, bien sûr, mais permet de cheminer l'esprit libre, car il n'est alors pas possible de se perdre.

Mais il faut tout de même être attentif. Les baliseurs ont fait leur travail très bien, mais les réfections de clôtures, les travaux en forêt ou les tempêtes, peuvent faire disparaître quelques balises. Des cartes sont indispensables mais celles des topo-guides au 1/50000 sont parfaites et permettent, en cas de disparition du sentier (ce qui m'est arrivé en 2000, suite à la tempête de décembre 1999, entre Aumont-Aubrac et Nasbinals), d'arriver à destination en prenant de petites routes.

En Espagne, à la limite, on pourrait presque se passer de carte. Le balisage est constitué de bornes et surtout de flèches jaunes en abondance. Mais il faut tout de même rester vigilant car, en certains points, tels que chemins de terre, il est difficile d'utiliser la peinture sur le sol alors même qu'aucun support - mur, clôture... - n'existe. Et il y a aussi deux ou trois oublis. Mais sur la fin du parcours, en Galice, des bornes indiquent les kilomètres restant, d'abord tous les kilomètres, puis tous les 500 mètres.



Un exemple de balise du GR 65,
qui remplit sa mission jusqu'au bout.

Balise en Espagne