Ma SIMCA

 

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10 ans après l’achat de notre 1100 Spécial, quel bilan pouvons-nous dresser ?

 

Achetée en 1993 avec 56 000 km, la voiture en a parcouru 11 000 de plus depuis, essentiellement sur des petits trajets de week-end pimentés de temps à autres de parcours un peu plus longs : en 1993, aller-retour Strasbourg-Francfort où travaillait à l’époque mon frère (500 km), aller-retour Strasbourg – Mechelen (en Belgique) via Reims au printemps 1994 pour participer à un rassemblement international Simca (1200 km), quelques trajets Strasbourg-Paris et retour en 2000 et 2002. Mon frère travaillant à Paris depuis avril 2000, l’auto a été stationnée et immatriculée dans l’Essonne (91) d’avril 2000 à janvier 2003. Un quasi retour aux sources en quelque sorte, puisqu’elle fut vendue neuve par un concessionnaire de Seine-et-Marne aux grands-parents de la propriétaire de 1993, et qu’elle a donc passé les 15 premières années de sa vie dans le 77… Depuis janvier 2003, elle est à nouveau immatriculée dans le Bas-Rhin.

 

 

Outre l’entretien courant (vidange annuelle, changement régulier du liquide de freins, une batterie de temps à autre etc...), les principaux soucis rencontrés ont été les suivants :

1994 : fuite au niveau du maître-cylindre de freins… Quasiment plus de liquide dans le circuit ! Remarqué à une tâche sur le sol de la grange où stationnait la voiture à l’époque, juste après l’en avoir sortie… Coup de chance en fait car la plaisanterie aurait pu se terminer dans le premier platane venu ! Surtout avec un circuit de freinage non dédoublé ! Leçon de l’histoire : toujours vérifier tous ses niveaux avant de prendre la route ! 

1994 : changement de la ligne d’échappement complète et du radiateur. 

1999 : décrochage du câble d’accélérateur puis maxi fuite d’essence par un joint caoutchouc détérioré sur une durite. Là aussi, l’histoire aurait pu se terminer en feu de la Saint Jean ! Leçon apprise : s’arrêter immédiatement à la moindre odeur d’essence un peu prononcée (a fortiori lorsque l’air dans la voiture devient carrément irrespirable !). 

2000 : soufflets de cardan (adaptés à partir de soufflets de ZX), freins AV (plaquettes) et AR complets et échappement à nouveau. Plus changement de la bobine, des bougies, des rupteurs, du faisceau d’allumage, innombrables réglages (coûteux) de carburation etc… La raison en étant des ratés à chaud entre le régime de ralenti et 2000 tr/mn et une tendance à caler avec de grosses difficultés de redémarrage à chaud… Ce problème, qui nous a bien ‘pourri la vie’ n’est apparu qu’en 1999, après 6 ans de bonheur mécanique sans nuage donc, et n’a été résolu que tout récemment par un remplacement de la bobine (neuve !) changée en 2000, elle aussi défectueuse (merci Valéo pour le temps perdu dans le diagnostic de la panne !).

 

    

 

En résumant, cette auto, achetée 8500 F en 1993, nous a donc à peu près coûté depuis :

21 000 F en entretien et réparations (professionnels uniquement, très peu de choses ‘faites maison’, ceci expliquant cela…)

1 200 F pour les petits travaux de carrosserie de 1995

18 000 F pour la restauration carrosserie qui vient de s’achever (voir plus loin)

2 000 F pour le changement des 4 Firestone en 145/80/13 pas du tout usés en terme de profil mais ‘cuits’ par le temps par des Michelin Energy en 165/70 13 (petite entorse à l’origine guère visible sur la voiture mais extrêmement bénéfique au confort et à la tenue de route !).

 

Soit un total, achat compris, de 51 000 F (environ 7800 €) environ. Morale de l’histoire : quand on aime… Enfin, vous connaissez la suite !

 

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