I. Composition de la population civile


Sont considérés comme population civile :

  • Les personnes âgées
  • Les enfants ainsi que les jeunes qui ne sont pas en âge de faire la guerre (0-18ans)
  • Les réformés (ceux qui étaient en âge de faire la guerre mais qui avaient des problèmes de santé)
  • Les soutiens de famille (leurs tâches étaient de s’occuper de leur famille où se trouvaient des enfants en bas âge)
  • Les femmes

En France, l’agriculture n’est pas étouffé comme en Grande-Bretagne qui est plus industrie. Lentement la population agricole diminue. Le nombre d’habitant qui vivent de la terre est d’environ huit millions et demi. La proportion de la population rural en équivalent à 44%

II. Rôle des femmes


Les hommes étaient réquisitionnés à la guerre. Donc les femmes devaient les remplacer dans leurs tâches et assuraient les travaux des champs ou la production dans les usines d’armement, où elles travaillaient plus de 10 heures par jour. On les surnommait les munitionnettes :

L'emploi des femmes dans les usines Renault de Billancourt :

  Effectif salarié total Nombre de femmes salariées % de femmes au sein du personnel
Janvier 1914 4 970 190 3,8
Décembre 1916 20 157 3 654 18,1
Printemps 1918 21 400 6 770 31,6

Bons nombres d’entre elles soignaient des blessés aux côtés des infirmières, rendaient visites aux blessés ou même encore envoyaient des colis aux soldats sur le front. On les appelait « marraines de guerre. Le rôle des femmes furent le même tant du côté français qu’allemand.

Pendant la guerre une journaliste a travaillé dans une usine de guerre : La journaliste Marcelle CAPY, travaille quelques semaines incognito dans une usine de guerre. Son témoignage paraît dans La Voix des femmes entre novembre 1917 et janvier 1918 :

"L'ouvrière, toujours debout, saisit l'obus, le porte sur l'appareil dont elle soulève la partie supérieure. L'engin en place, elle abaisse cette partie, vérifie les dimensions ( c'est le but de l'opération), relève la cloche, prend l'obus et le dépose à gauche.

Chaque obus pèse sept kilos. En temps de production normale, 2 500 obus passent en 11 heures entre ses mains. Comme elle doit soulever deux fois chaque engin, elle soupèse en un jour 35 000 kg.

Au bout de 3/4 d'heure, je me suis avouée vaincue. J'ai vu ma compagne toute frêle, toute jeune, toute gentille dans son grand tablier noir, poursuivre sa besogne. Elle est à la cloche depuis un an. 900 000 obus sont passés entre ses doigts. Elle a donc soulevé un fardeau de 7 millions de kilos.

Arrivée fraîche et forte à l'usine, elle a perdu ses belles couleurs et n'est plus qu'une mince fillette épuisée. Je la regarde avec stupeur et ces mots résonnent dans ma tête : 35 000 kg."

III. Condition de vie


a) Aspect économique :

Les conditions de vie des civils sont assez difficiles pour plusieurs raisons. En effet le gouvernement privilégie l’approvisionnement des troupes, incite la population à l’économie et le commerce ainsi que les productions sont perturbées. En matière de ravitaillement, face à la pénurie, les gouvernements ont réglementé les échanges extérieurs, instauré le rationnement, et ont eu recours aux réquisitions et aux taxations pour tenter d’enrayer la hausse des prix.

Par exemple les prix n’ont cesser d’augmenter entre Juillet 1914 et Janvier 1916, l’indice de 100 est passé à 136. Au cours des 6 premiers mois les prix ont augmenté de 44%. En 1916 la pénurie est telle que le marché noir se développe, les citoyens sont réduits à manger du pain noir. La récolte est mauvaise et la pêche est interdite.

Exemple de ticket de rationnement :

b) L’émancipation de la femme :

La guerre a marqué un tournant dans l’émancipation féminine. Les femmes accèdent au droit de vote dans plusieurs pays comme l’Allemagne et la Grande-Bretagne. En France elles attendront 1945 pour l’obtenir.

La mode change, les femmes ne portent plus de corset, cheveux et jupe sont plus courts. Elles transgressent le code vestimentaire en prenant les attributs de l’homme. Il y avait plusieurs pays où les femmes prenaient les habits de guerre des hommes telle que « Amazones » viennoise, « Pétroleuse » et « Vénusienne » parisienne.

c) Aspect financier :

La guerre coûte extrêmement cher à la France, elle est obligée de s’endetter par rapport à ses alliés ( 31 milliard d’emprunt à ses alliés ) l’ensemble des dommages évalués par une commission sur la France entière est chiffré a prés de 125 milliard de francs-or.

L’achat et le transport sont des problèmes qui vont dominer l’histoire des relations économiques interalliées. Les difficultés du manque croissant de ressources extérieur est un peu plus grave en 1917 quand les Etats-Unis rentrent en guerre.

Entre 1913 et 1919 la France a accumulé 82 milliard de déficit. Donc elle vends de l’or, réalise des titres et trouve quelque ressources diverse. Les 82 milliards sont due à la différence entre l’importation et l’exportation.

IV. Rapport entre occupant et occupé


les rapports entre les soldats et les civils pouvaient être divers et être aussi bien importante que minime. Il y avait eu comme préjudice telle que pillage dans des villes, des maisons aient aussi brûlé. Les occupés essayaient de faire de la résistance par rapport au occupants (telle que chant voir prise de farine). Il pouvait avoir des conflits intérieurs l’une des ces causes fut la famine. Cela était pareil du côté allemand pour la famine. Ii pouvait avoir aussi un conflit entre soldat et civils. Il y avaient des soldats en rentrant de permission chez eux voyaient leurs femmes avec un autre homme.

V. La population et les information


Un homme a recensé rien que sur l’année de 1915 qu’il eu 4 millions de lettres ou de cartes envoyé chaque jour. Il pouvait y avoir des lettres censuré pour des raisons de communication de certains points par rapport au déroulement de la guerre.