Conclusion :
J’ai abordé dans ce travail les principaux points clés, qui ne manqueront ou ne manquent pas d'être soulevés par la présence éventuelle ou concrète d’animaux dans un hôpital, tels que l'aspect législatif, les risques et nuisances, l'hygiène et sommairement l'organisation.
J'ai aussi pu approcher et approfondir le domaine de la Thérapie Facilitée par l'Animal sous ses différents aspects et formes. Ceci aura aussi permis de se rendre compte de tout ce qu'un animal est capable d'apporter en terme de bénéfices.
Cela ne m'étonnerai pas qu'à la lecture de ces quelques pages d'autres questions ou remarques viennent à votre esprit. Ceci sera la preuve que cette lecture vous aura intéressé ou qui sait irrité, mais au moins elle aura eu le mérite de vous interpeller et de ne pas vous laisser indifférent.
Je suis sûr d'avoir oublié l'une ou l'autre chose mais, comme je l'avais annoncé au début de ce mémoire, il m'a été impossible de répondre, dans le nombre de pages imparties, à toutes les interrogations soulevées par la question centrale qui était de savoir quelle est la place pour l'animal familier à l'hôpital.
Même si pour certaines personnes, celle-ci est et restera devant la porte de l’établissement, cela ne doit en rien enlever la possibilité pour d’autres, en des endroits différents, sûrement plus novateurs, de permettre, avec toutes les garanties nécessaires abordées précédemment, l’accès d’animaux dans leurs murs.
Par ce mémoire j’ai atteint l’objectif de mieux faire connaître une face, jugée peut-être marginale pour certains, d’une autre partie de la prise en charge, dans sa globalité, de la personne hospitalisée. Pour d’autres lecteurs, il sera peut-être, mais il s’agit là d’un voeu pieux, à la source d'une prise de conscience et, par la suite, d’un projet qui amènera beaucoup de satisfaction de part et d’autre même si pour cela la tâche est longue et très prenante.
Il est clair que le but recherché n'est pas de transformer un hôpital en ménagerie, avec tous les problèmes que cela engendrerait, mais simplement de pouvoir apporter une «bouffée d’oxygène», une aide aux personnes qui le demanderaient et/ou qui le nécessiteraient.
Ceci n’est qu’une piste parmi bien d’autres sur la voie de l'amélioration de la qualité de vie dans un hôpital. Il est clair que l'on ne peut qu'encourager les expériences novatrices, quel que soit leur secteur, à partir du moment où elles ont un effet bénéfique et qu'elles reposent sur un projet mûrement réfléchi.
Il n’y a pas si longtemps de cela des pratiques comme l’acupuncture, l’homéopathie, l’ostéopathie étaient aussi traitées de marginales et leurs précurseurs regardés «de travers» ou traités de «charlatans».