Ceux-ci ont plusieurs dimensions tant bio-physiologique que psychologique et socioculturelle.
La séparation entre une personne, hospitalisée ou non, et son animal peut donc participer directement ou indirectement à l'insatisfaction des besoins suivants :
L Respirer : dimension psychologique en rapport avec l'humeur, les émotions ou le stress.
L Boire et manger : idem.
L Besoin d'éliminer : idem.
L Besoin de se mouvoir et de maintenir une bonne position : idem, plus action de la dimension bio-physiologique pour tout ce qui est d'être en mouvement, de coordonner ses mouvements.
L Besoin de dormir et de se reposer : dimension psychologique en rapport avec l'humeur, les émotions ou le stress.
L Besoin de maintenir la température du corps : idem.
L Besoin d'éviter les dangers : dimension psychologique concernant le sentiment de bien-être et l'état affectif.
L Besoin de communiquer : dimension psychologique en rapport avec l'humeur, les émotions ou le stress et le désir de communiquer. Dimension socioculturelle de part l'effet de l'environnement qui peut engendrer une séparation non acceptée.
L Besoin de pratiquer sa religion et d'agir selon ses croyances : dimension psychologique en rapport avec l'humeur, les émotions ou le stress.
L Besoin de s'occuper de façon à se sentir utile : dimension socioculturelle en rapport avec l'incapacité de maintenir un rôle habituel.
L Besoin de se récréer : dimension bio-physiologique en rapport avec l'incapacité d'accomplir les activités récréatives privilégiées. Dimension psychologique par l'apathie, la perte d'intérêt par rapport au désir de se récréer. Dimension socioculturelle par l'effet de l'environnement qui ne permet pas le respect des habitudes.
Il est bien entendu que cette liste n'est ni exhaustive ni démonstrative puisque chaque personne peut réagir différemment.
En effet, autant une personne ne montrera aucune des perturbations mentionnées ci-dessus, autant une autre en laissera voir l'une ou l'autre, voire plusieurs d'entre elles.
Cela nous montre bien que l'animal peut participer à la satisfaction des besoins d'une personne hospitalisée ou non et ainsi influencer le mieux-être de cette personne.