Questionnement :
Les deux situations relatées précédemment m’amènent à une multitude de questions. Celles-ci touchent à différents domaines, à commencer par les définitions de mots comme «familier» et «soin» avec, en plus pour celui-ci, tout le concept s’y rattachant.
D’autres aspects sont également à prendre en compte comme l’aspect législatif. En effet, quelles sont les lois ou les textes en vigueur réglementant la présence d’un animal dans un hôpital ? Qui décide de quoi et comment ?
Un autre aspect, et non des moindres, est celui lié aux risques et nuisances que pourrait procurer la présence d’un animal. Risques pour le personnel, pour les malades, pour les visiteurs, voire pour l’animal. On peut donc logiquement parler ici de maladies, de peurs, d’allergies, de morsures, de griffures, de chutes, de bruits, etc...
A cela se rattache tout le côté organisationnel mais aussi et surtout la question primordiale de l’hygiène par rapport à la présence d’un animal.
L’aspect des répercussions est également intéressant à développer, notamment en ce qui concerne les apports, les bienfaits que peut procurer une présence animalière. En quoi un animal peut-il influer sur la guérison ou le mieux-être d’une personne ? Pareillement, en quoi peut-il participer à la satisfaction des besoins d’une personne hospitalisée ?
Un domaine est aussi à explorer. C’est celui de la Thérapie Facilitée par l’Animal (TFA) ou Thérapie Assistée par l’Animal (TAA) qui est à préférer à l’appellation de Zoothérapie, celle-ci faisant un peu «vétérinaire». Quels en sont les principes d’utilisations et quels en sont les résultats escomptés ?
Enfin, y a-t’il des exemples, qui fonctionnent, d’utilisation d’animaux en secteur hospitalier dans notre hexagone ?
Tout ce questionnement, cette multitude de pistes de réflexion, m’amène, à mon sens, à une question centrale qui est :
«Quelle est la place pour l’animal familier à l’hôpital ?»
Bien sûr il ne me sera pas possible de répondre à toutes les questions suscitées par un tel sujet, ni de les détailler au maximum dans les quinze à vingt pages imparties pour ce mémoire.
C’est pourquoi certaines questions seront plus développées que d’autres tout au long de l’analyse qui va suivre.