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Si il exerce sur certains une réelle fascination ou inspire à d'autres de la méfiance, le Thaï est sans conteste un chat qui ne laisse pas indifférent ! |
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Le regard bleu, ganté de brun, masqué et revêtu d'une soyeuse robe beige plus ou moins foncé cet élégant, qui trouve ses racines en Asie, fût longtemps l'animal " sacré " des souverains du Siam (l'ancienne Thaïlande).
Ses petites imperfections furent même l'objet de légendes. On raconte qu'il couda sa queue pour mieux garder les bagues que les princesses lui confiaient quand elles prenaient leur bain.
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Il mit également tant d'application à garder un vase précieux du trésor qu'il développa un léger strabisme.
De la "grande histoire" on retiendra que c'est en 1884 que le consul général de Grand Bretagne ramena un couple de siamois, Pho et Mia, en Angleterre. Leurs enfants Duen Ngai, Kalahom et Karomata furent présentés au Crystal Palace où ils connurent un grand succès.
Une nouvelle race était née. Elle fût officialisée en 1892 par le GCCF (Governing Council of the Cat Fancy).
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Tika de la Pergola, femelle Siamois Seal Tabby Point de la Chatterie de la Vieille Grande
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Le Siamois a commencé à évoluer dans les années 1970 vers un type plus longiligne, basé sur le modèle de l'oriental, pour aboutir à sa morphologie actuelle. Cette transformation, pur phénomène de mode, ne fût en aucun cas dictée par un manque de perfection de la race d'origine.
Si le "Siamois moderne" a tout naturellement trouvé ses adeptes, les nostalgiques du "Siamois de nos grands-mères" ont permis de faire renaître la race.
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Le Thaï a ainsi fait son entrée officielle dans le LOOF (Livre Officiel des Origines Félines) en 2002.
Thaï et Siamois coexistent donc actuellement en deux races distinctes bien que de nombreuses personnes continuent à appeler le Thaï, Siamois. D'autres préfèrent parler d'"ancien type à tête ronde" et de "nouveau type à tête triangulaire". Il reste à espérer qu'avec le temps, le Thaï sera intégré en tant que race à part entière dans nos esprits.
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