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Fiches avions / BOMBARDIERS / Avant 1945
F R A N C E
Bombardier Léger
FICHES TECHNIQUES
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Un bombardier globe-trotter Le 13 septembre 1927, le SECM Amiot 122S décollait de Villacoublay pour une aventure qui le conduisit sur dix mille huit cent cinquante kilomètres autour de la méditerranée. L'année suivante, ce biplan réalisait cette dois un périple saharien de dix mille cent kilomètres en soixante-cinq heures et quarante-cinq minutes de vol. Cet appareil, conçu en tant que bombardier, parvenait même à accomplir un vol sans escale Paris-Colomb-Béchar, soit deux mille cent kilomètres, en onze heures trente minutes. L'appareil testait pendant ce grand raid un des premiers radiogoniomètres. Grâce à ces deux expériences, un prototype purement militaire put enfin être mis au point. Il fut désigné 122 BP2 (B pour biplace), et conduit à la version de série 122 BP3.
Cet alignement d'Amiot 122 représente la première livraison à l'Arme aérienne. Deux appareils portent respectivement les numéros de série 6 et 9.
Rôle bombardier triplace Moteur 1 Lorraine 18 Kd en ligne de 650 ch PERFORMANCES Vitesse maximale 205 km/h Plafond pratique 6 200 mètres Rayon d'action 1 000 km MASSE A vide 2 800 kg Maximale au décollage 4 200 kg DIMENSIONS Envergure 21,50 mètres Longueur 13,72 mètres Surface alaire 95 m2 ARMEMENT 5 mitrailleuses de 7,5 mm et plus de 500 kg de bombes
AMIOT 122
Principal pays utilisateur France
La "Grosse Julie" Cette machine, présentée aux autorités françaises et aux délégations des gouvernements étrangers en 1928, était destinée à la reconnaissance et à l'intervention lointaine, au bombardement de jour ou de nuit. Elle était aussi adaptée, à la pénétration saharienne. A partir de 1930, les 122 BP3, construits à quatre-vingts exemplaires, furent en service au sein du 11è régiment d'aviation basé à Metz. Le 122 BP3, avec son fuselage volumineux, fut surnommé affectueusement " Grosse Julie " par ses équipages. Sous les cieux brésiliens Malgré sa structure en alliage léger (duralumin), condition d'une grande envergure, l'appareil était lent et lourd en raison de la puissance de son armement. Il pouvait transporter 500 kilos de bombes sur mille kilomètres à la vitesse de deux cent cinq kilomètres/heure. Cinq mitrailleuses de 7,5 mm assuraient la défense de la machine. En 1931, cinq exemplaires furent livrés au Brésil. En 1932, trois modèles de série furent redésignés 124, 125, 126, afin de servir comme banc d'essai pour de nouvelles motorisations.
CATEGORIES
A V I O N S
Chasseurs
B L I N D E S
Chars
D'HIER A AUJOURD'HUI
HELICOPTERES
SECONDE GUERRE MONDIALE
BOMBARDIERS
Avant 1945
Naval
Terrestre
HELICOPTERES CIVILS
Dernière mise à jour le 12 oct. 2008
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Un bombardier globe-trotter Le 13 septembre 1927, le SECM Amiot 122S décollait de Villacoublay pour une aventure qui le conduisit sur dix mille huit cent cinquante kilomètres autour de la méditerranée. L'année suivante, ce biplan réalisait cette dois un périple saharien de dix mille cent kilomètres en soixante-cinq heures et quarante-cinq minutes de vol. Cet appareil, conçu en tant que bombardier, parvenait même à accomplir un vol sans escale Paris-Colomb-Béchar, soit deux mille cent kilomètres, en onze heures trente minutes. L'appareil testait pendant ce grand raid un des premiers radiogoniomètres. Grâce à ces deux expériences, un prototype purement militaire put enfin être mis au point. Il fut désigné 122 BP2 (B pour biplace), et conduit à la version de série 122 BP3.
Cet alignement d'Amiot 122 représente la première livraison à l'Arme aérienne. Deux appareils portent respectivement les numéros de série 6 et 9.
Rôle bombardier triplace Moteur 1 Lorraine 18 Kd en ligne de 650 ch PERFORMANCES Vitesse maximale 205 km/h Plafond pratique 6 200 mètres Rayon d'action 1 000 km MASSE A vide 2 800 kg Maximale au décollage 4 200 kg DIMENSIONS Envergure 21,50 mètres Longueur 13,72 mètres Surface alaire 95 m2 ARMEMENT 5 mitrailleuses de 7,5 mm et plus de 500 kg de bombes
AMIOT 122
Principal pays utilisateur France
La "Grosse Julie" Cette machine, présentée aux autorités françaises et aux délégations des gouvernements étrangers en 1928, était destinée à la reconnaissance et à l'intervention lointaine, au bombardement de jour ou de nuit. Elle était aussi adaptée, à la pénétration saharienne. A partir de 1930, les 122 BP3, construits à quatre-vingts exemplaires, furent en service au sein du 11è régiment d'aviation basé à Metz. Le 122 BP3, avec son fuselage volumineux, fut surnommé affectueusement " Grosse Julie " par ses équipages. Sous les cieux brésiliens Malgré sa structure en alliage léger (duralumin), condition d'une grande envergure, l'appareil était lent et lourd en raison de la puissance de son armement. Il pouvait transporter 500 kilos de bombes sur mille kilomètres à la vitesse de deux cent cinq kilomètres/heure. Cinq mitrailleuses de 7,5 mm assuraient la défense de la machine. En 1931, cinq exemplaires furent livrés au Brésil. En 1932, trois modèles de série furent redésignés 124, 125, 126, afin de servir comme banc d'essai pour de nouvelles motorisations.
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