Didier ULMANN 02/10/2004
Possesseur auparavant
d'un e400 de Toshiba, le passage au IPAQ a été une bonne surprise. Non
parce que le Toshiba serait de mauvaise qualité mais davantage grâce à
des petits détails qui rendent l'utilisation du PDA plus pratique.
Tout d'abord, l'IPAQ
2210 est livré avec un étui en tissu et bien ajusté dans lequel il se
loge. Sa rugosité permet de le mettre dans une poche et d'être libre de
ses mouvements sans risque de le voir en sortir à tout moment. Il faudra
néanmoins l’ôter de son étui pour l'utiliser. Les cotés du PDA sont
dotés de deux bandes caoutchoutées qui permet une tenue efficace dans la
main, limitant ainsi les risques de chutes lorsque les élèves vous
bousculent pour voir les résultats.
Un socle de chargement
vertical est fourni. Il dispose d'une connection USB connectée à
l'ordinateur et se révèle ainsi bien pratique en limitant les
manipulations de câble tout en permettant une connexion rapide d'une
seule main.
Comme le Toshiba,
l'écran de l'IPAQ est de bonne qualité et sa luminosité est excellente,
mais trouvera ses limites dans une utilisation aux conditions de
luminosité extrême. Il m'était impossible de l'utiliser en juin sur le
stade en plein soleil. Il faut alors pousser la luminosité de l'écran au
maximum et trouver de l'ombre. Dans ce cas l'autonomie est fortement
réduite et la lecture reste néanmoins difficile. Par ailleurs comme tous
les PDA, la petitesse de l'écran le destine à des personnes ayant une
relative bonne vue. Il est bien sûr possible de zoomer ou de grossir les
caractères mais dans ce cas l'ergonomie de lecture s'en ressent
obligeant sans cesse des défilements d'écran. L'affichage est rapide, ce
qui le rend d'une utilisation très agréable car instantané. Seuls
certains jeux (oui je l'avoue!!!) ont mis la vitesse du processeur en
défaut et l'affichage devenait un peu lent. Néanmoins aucun problème
pour lire les images et les vidéos.
Cette version dispose de
la technologie Bluetooth permettant de communiquer avec les appareils
disposant aussi d’une communication Bluetooth. Je n’ai pas eu l’occasion
de l’utiliser. Néanmoins, elle permet notamment au PDA de devenir une
télécommande universelle par l’intermédiaire du logiciel Nevo fourni.
Cela peut se révéler pratique dans un établissement scolaire où les
télécommandes ont bien souvent disparues ou bien ne sont plus
fonctionnelles.
Les logiciels fournis
sont un peu près identiques au Toshiba e400, à savoir la suite Pocket PC
2003 comprenant notamment la version pour PDA de Word, Excel, Outlook,
Activesync, Windows Média… Certains sont spécifiques comme IPAQ Image
Viewer.
On regrettera qu'il n'y
ait pas de logiciel permettant :
-
de réorienter l'écran en mode paysage, ce qui est
pourtant très pratique sous Excel
(par ex. comme : Virtual
Display)
-
de gérer le multi-fenêtrage
(par ex: Icbar)
On regrettera aussi les
limites de fonctionnalité:
-
de l'explorateur
(par ex: Resco
Exploreur)
-
de l'agenda
(par ex: Agenda Fusion
6)
-
d’Excel
(par ex : Ptab
Spreadsheet ou mieux encore Planmaker)
Pour conclure,
l’utilisation du PDA en EPS et plus largement dans l’enseignement n’en
est qu’à sa génèse. De nombreuses possibilités s’offrent à
l’utilisateur, mais l’ergonomie spécifique à la taille de l’écran et à
l’utilisation du stylet reste à améliorer afin de l’adapter au plus
grand nombre. Le travail des développeurs est alors conséquent, car
l’enjeux est bien pour eux de supprimer au maximum les moments
d’écritures en les remplaçants par des actions de type « clic »
demandant le minimum de manipulation afin de les rendre opérationnels en
milieu professionnel mobile et adaptés à des néophytes en informatique.
La technologie PDA évolue très vite et l’IPAQ 2210 m’apparaît être un
bon choix et d’un très bon rapport qualité/prix. Moins cher mais avec
moins d’option, le Toschiba e400 constitue un bon choix pour celui qui
veut un PDA performant pour un prix mini.
Didier ULMANN
IANTE académie de Rennes
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