Introduction :
Il y a quatre ans, j’ai décidé de me remettre en question après quasiment quinze années de pratique professionnelle dans le secteur industriel.
De dessinateur, en passant par projeteur, responsable de production et finalement responsable en organisation-lancement au service maintenance et travaux neufs au sein d’une grande entreprise mulhousienne, j’ai gravi les différents échelons qui auraient pu m’amener à une satisfaction personnelle et professionnelle. Il n’en fut rien, plus le temps passait et moins ça allait !
Aussi, après un bilan de compétences, mon choix était fait : me «réorienter» vers un métier que j’estimais et que j’estime maintenant d’autant plus : le métier d’infirmier.
Celui-ci m'apparaît d’autant plus gratifiant qu’il est, de mon point de vue, basé sur le relationnel et pas uniquement sur la technique. Sans négliger celle-ci, bien au contraire, j’ai ainsi pu mettre en avant le coté «humain» qui manquait dans mes précédentes fonctions.
C’est pourquoi, au fil des discussions que j’ai eu avec certains patients, je me suis rendu compte que de nombreuses personnes étaient attachées à leur animal de compagnie ou aimaient les animaux tout simplement pour de multiples raisons (et pas seulement «... avec du sel et bien cuits» !).
La France, il est vrai, est un des pays au monde où on en trouve le plus. Moi-même, depuis toujours, j’ai aimé les animaux, qu’ils soient à plumes, poils ou écailles. J’ai ainsi pu constater les bienfaits qu’ils m’ont et qu’ils continuent de m’apporter.
Il y a trois ans, j’ai passé avec succès l’examen de moniteur en éducation canine premier degré. Ceci me permet de dispenser des cours dans un club canin de la couronne mulhousienne et donc d’éduquer des chiots, des chiens mais parfois aussi des maîtres !
Tout au long de ces séances je peux m'apercevoir de la complicité qui unit un chien à son maître et vice-versa. Il en est souvent de même pour les autres possesseurs d’animaux que je côtoie, que se soient des amateurs d’oiseaux, de chats ou d’autres animaux comme les petits rongeurs. Ceci est d’autant plus flagrant quand il s’agit d’enfants ou de personnes d’un certain âge pour qui l’animal représente bien plus que ce qu’il n’est en réalité.
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