Selon son pays d'origine, le café prendra des voies différentes de la plantation à notre tasse. Il partira à dos d'ânes pour arriver en camion sur les zones d'embarquement pour être transporté en bateau ou avion au reste du monde.
Le café est stocké plus ou moins longtemps après le triage, de 2 mois à 5 ans.
Il se fait dans des sacs de jute par 60 Kg, qui est considéré
comme l'unité de mesure internationale (à Hawaï,
ils font 45 Kg, 70 en Colombie). Pour les qualités moindres
comme les robusta, on le met en vrac dans des conteneurs, qui,
le plus souvent, ont une contenance de 250 sacs.
Pour conserver toutes ses qualités le Blue Mountain est
le seul qui mis dans des tonneaux de chêne qui contenait
anciennement du rhum.
Le grain est sensible à son environnement notamment
à l'humidité et aux odeurs. On a obtenu par là
certaines particularités qui peuvent etre recherchées
par des amateurs :
" Café " moussonné
" : le café est expose en Inde à
la mousson où il devient très doux et suave. Involontaire
au départ, cette pratique est maintenant faite volontairement.
" Café " rioté
": le grain reste trop longuement sur les quais brésilien
prenant un goût d'iode.
" Au goût de rhum"
: le café était transporté dans des tonneaux
ayant servi au transport du rhum, voir l'exemple du Blue Mountain.
Le risque est que le café dans un sac fermente et communique
son mauvais goût au reste de la cargaison.
Les gros producteurs peuvent parfois voir eux-mêmes à
l'exportation de leurs grains. Ailleurs, un petit producteur vend
sa production à une coopérative qui transige
avec l'exportateur. Il arrive aussi que ce soit l'État
controle l'exportation et soit le seul exportateur désigné.
Les artisans tout comme de grandes compagnies de café préfèrent
souvent retenir les services d'un importateur.
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