QUAND LA PEINTURE HYPNOTISE (Extrait)

Article de presse (BB) - Journal DNA du 30 juin 2007

Rahan habite à l'orée de la forêt du Neuland une maisonnette qui tient lieu d'atelier et d'habitation. Ce jeune peintre ouvrira son petit monde aux curieux. Entre rêve et pureté, une série abstraite et figurative où les couleurs pratiquent l'hypnose.

C'est trés tôt que ce jeune plasticien a su que le dessin serait son écriture. Jour après jour, naturellemnt, comme on respire, il conjugue des couleurs envoûtantes, qui, mélées les unes aux autres, forment comme une calligraphie orientale. Il peint essentiellement à l'huile sur des toiles de coton hérissées d'empâtements.

Article de presse - Journal l'alsace du 30 juin 2007

"Je travaille avec les couleurs indiennes typiques. Je n'ai utilisé que de la peinture pure, sans faire de mélange comme d'habitude. J'aime le marquage bien net de la couleur pure." Son travail au couteau s'est affiné avec le temps, les thèmes également. Si son tableau Flamenco avait des accents de violence, de dureté, Rahan serait plutôt dans une période apaisée. Le rose, le jaune, le parme dominent actuellement sa peinture. Il a réussit à faire une quinzaine d'expositions depuis trois ans.

Article de presse de Isabelle Glorifet – Journal l’Alsace du 9 mars 2004

 Olivier S. s'apprête à organiser sa première exposition de peintures, dans son propre atelier, chez lui. Avec Rahan comme nom d'artiste.
L'appartement embaume l'encens. La lumière naturelle se confond avec les lampes et autres bougies dispersées dans l'atelier. Le jaune et l'orange des murs du salon le disputent aux couleurs vives des tableaux. Atmosphère zen, ambiance feutrée. Pas de doute, celui qui se fait appeler Rahan (prononcez Rahanne), s'est forgé son petit univers bien à lui. « Je me suis enfin fixé à Colmar, et dans ce quartier en particulier. À côté de chez moi, il y a une chanteuse lyrique, plus loin il y a deux peintres… » Bref, l'environnement idéal pour ce jeune peintre qui vient enfin, dans sa trentième année, de se décider à exposer. Le lieu choisi, c'est chez lui. « C'est un concept qui se développe beaucoup à l'étranger, en Allemagne ou en Suisse » explique Olivier S. Il fait partie depuis une quinzaine de jours du Lézard, et s'est déclaré à la Maison des artistes. « J'ai pris contact avec les galeries de Colmar. J'arrive dans le monde de l'art colmarien, et l'exposition servira à me faire connaître. »