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agnesandersen
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Il était une trottinette (dimanche, 9 novembre 2008, 10:19) |
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C’est l’histoire d’une trottinette… Qui précède un vélo… Devant une Ferrari.
Vous visualisez ?
Et tout cela, dans une ruelle si étroite qu’il est impossible de dépasser (même une trottinette) et, encore moins, de faire demi-tour.
Vous visualisez toujours ?
D’abord, la trottinette qui va son train-train de touriste, suivie par le vélo qui commence à pédaler d’impatience et derrière lui, notre excitée de Ferrari qui pollue avec ses vapeurs d’essence en pétaradant comme une malade.
Elle est rigolote mon histoire ? Non ? Et je suis sûre que vous n’y croyez pas.
Pourtant, ce que je vous décris, c’est exactement ce qui se passe dans le système digestif.
La trottinette, ce sont les fritures. Il faut de 7 à 10 heures pour les digérer.
Le vélo, ce sont les protéines grasses ou maigres : viande, fromage. Il faut 4 à 7 heures pour les digérer.
Quant à la Ferrari, ce sont les légumes ou les fruits qui peuvent être digérés en 1 heure. Eux ne font que passer.
Seulement, nos malheureux légumes restent coincés dans l’estomac ou le gros intestin par le vélo et la trottinette. Prisonniers dans un endroit où ils ne peuvent pas être digérés correctement, ils macèrent, provoquant de ce fait « quelques petits désagréments bruyants et malodorants » fort ennuyeux pour la bienséance, si vous voyez ce que je veux dire…
Pourquoi ?
Parce qu’ils pourrissent avant d’être digérés.
En effet, bloqué plusieurs heures dans un estomac, un végétal qui doit être digéré surtout dans l’intestin grêle se putréfie jusqu’à parfois s’alcooliser en dégageant des gaz.
Quant au vélo, c’est pareil. Bloquées par la trottinette, les protéines sont attaquées par les sucs gastriques et libèrent un maximum d’acides au mauvais endroit : dans l’estomac.
Quant à notre trottinette, bien installée dans le système digestif, elle prend ses aises pendant plusieurs heures. Les autres n’ont qu’à attendre…
Et notre pauvre foie se désespère à l’idée de ce qui l’attend…
Cette petite histoire explique l’origine de la plupart des problèmes digestifs.
Car le système digestif est un lieu de transit. Pas de villégiature.
Il suffirait donc simplement d’inverser l’ordre des aliments et de modifier leur association pour que tout aille mieux et que notre ruelle étroite ne subisse plus ce genre d’embouteillage.
Au cours du même repas, il vaudrait donc mieux commencer par manger les aliments que se digèrent le plus vite (fruits et légumes) puis les plats de protéines et enfin les fritures.
Quoi de plus logique ?
Et, de toute façon, si nous respectons cet ordre, il est à parier que nous n’éprouverons même plus, ou beaucoup moins, le besoin de fritures qui encrassent tout le système digestif.
Alors, entre trottinette et Ferrari, bonne circulation, bonne santé et bon appétit.
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| Ordre des réponses: Première réponse en dernier :: Première réponse en premier | Shinichi
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RE: Il était une trottinette (mardi, 11 novembre 2008, 23:57) |
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Jolie métaphore (enfin, presque..!) 
Maintenant, on saura quoi dire aux pollueurs.
Mais il y a fort à parier qu'ils ne comprennent pas qu'une trottinette puisse faire autant de dégâts ! 
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agnesandersen
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RE: Il était une trottinette (mercredi, 12 novembre 2008, 18:12) |
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et pourtant !
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