Le coin du littéraire
Salon d'accueil des auteurs et lecteurs
S'il vous plaît connectez vous ou Enregistrement'.
Date et heure en ce moment : vendredi, 26 avril 2024, 19:54
Accueil  Chercher  Aide  Connexion  Enregistrement'  Membres

Nouveau message Répondre
Le coin du littéraire :: Vous écrivez ? Vous publiez ? :: Faites-vous connaître :: L'eau d'épine d'Alain Garot  ::
kdawen
Administrator
Image
Image

Messages: 46
L'eau d'épine d'Alain Garot (samedi, 7 février 2009, 09:27) citation  

www.thebookedition.com/l-eau-d-epine-alain-garot-p-12767.html



« L’Eau d’Epine » d’Alain Garot
Je l’ai lu d’une seule traite.
Est-elle si miraculeuse cette « Eau d’Epine » que ceux qui en manquent en meurent ?
Touchante histoire de deux enfants que tout séparerait mais que le destin rapproche de façon surprenante. J’ai craqué pour ce conte d’aujourd’hui traduisant avec une certitude tranquille la cruauté dans tout son réalisme ordinaire. Tout y passe : les diableries, la religion, la société, bien sûr, les nantis et les miséreux, l’indifférence et l’impuissance, avec en fil conducteur, cette notion du pardon qui, comme « l’Eau d’Epine », semblerait capable de tuer ou de sauver.
Et, en point d’orgue, l’instant magique où deux enfants vivent un réel bonheur dans la tendresse d’un père aussi marginal qu’inattendu.
Les scènes poignantes des victimes de l’alcoolisme voisinent avec la violence scolaire dénoncée parfois jusqu’à la caricature tandis que le malheur semble s’acharner sur les plus innocents.
Le vrai bien et le vrai mal à découvrir se partagent ce roman sans jamais moraliser. C’est comme si l’auteur me disait : les choses sont ainsi, sans liens entre elles, mais obligées d’arriver. Souvent mal, à cause de ce fluide que nous refusons d’émettre entre elles, cette énergie qui s’appelle l’amour, le pardon, cette « Eau d’Epine » qui transparaît tout au long de l’histoire jusqu’à la fin, fort triste, il faut bien reconnaître, et que, sincèrement, j’aurais préférée différente !
J’ai ressenti la solitude de ce petit garçon, tant par les descriptions sommaires mais suffisantes que par le vide autour de lui, accentué par un style direct et dépouillé.
J’ai reconnu mon quotidien dans ce roman et surtout, petit clin d’œil, je me suis retrouvée dans l’assistante sociale tellement exténuée par le malheur qui l’entoure qu’elle fuit dans le sommeil dès qu’elle arrête de courir plus de 10 minutes !
« L’Eau d’Epine » ? Une œuvre attachante où la simplicité du style renforce la couleur locale. Et la brutalité de la vie privée d’amour.
Dommage que ça se termine si mal ! Snif !

Ip enregistré Statut: déconnecté Profil 
Nouveau message Répondre

Software PBLang 4.60 © 2002-2003 by Martin Senftleben
Image