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Le coin du littéraire :: Grand Sage, si tu me contais... :: Un peu de psy ? Pourquoi pas. Mais pas forcément celle qu'on pense. :: Et si nous étions tous des génies ?  ::
agnesandersen
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Et si nous étions tous des génies ? (mercredi, 20 mai 2009, 20:36) citation  
Aussi loin que je me souvienne, tous mes maîtres me disaient la même chose : en tout homme sommeille un génie.
Génie : aptitude à relier ce qui n’a pas de liens (Dana Scully, X Files).
Si « relier ce qui n’a pas de liens » relève du génie, c’est que cette faculté doit faire appel à des notions mentales très diverses : la réflexion bien sûr, l’imagination mais aussi et surtout, l’esprit de synthèse qui nous permet de puiser dans toutes nos connaissances pour trouver celles qui pourraient s’associer alors qu’au départ rien ne les destinaient à ça.
Prenez comme exemple « les montres molles » de Salvador Dali ou « L’écume des Jours » de Boris Vian.
Mais, plus que ces diverses dispositions mentales qui supposent un décloisonnement maximum de l’esprit, des connexions de synapses qui ne cessent de se développer, le génie fait appel à une autre faculté que je dirais « de 4ème dimension » : l’intuition.
Intuitif le génie ? Il est même plus que ça.
Car il est connecté à on ne sait trop quoi, une noosphère, un monde onirique où baignent les idées les plus farfelues, peut-être une « folie organisée » que nous avons tous en nous mais à laquelle nous n’accédons pas forcément, tant les conditionnements extérieurs nous ont programmés pour nous maintenir dans un plan rationnel limitatif.
Car le génie fait peur, tant il est différent des habitudes.
Alors, cette graine du génie, si nous l’avons tous en nous, pourquoi ne germe-t-elle pas forcément ?
C’est qu’elle demande un détachement du plan statique de la culture rigide, la tradition, les valeurs sociales, dont on nous gave dès la plus tendre enfance. Car si le bébé a tous les droits en ce qui concerne la « pensée magique », passé un certain âge, le rêve est interdit, voire dangereux, considéré comme menant à des aberrations de tout ordre : infantilisme, délire, menace.
Dans ces conditions, difficile d’accepter son génie. Encore plus difficile de le faire reconnaître. Cela demande une bonne dose de caractère ou d’inconscience pour se libérer de la peur du regard des autres.
Car c’est cela en réalité : le génie nous pousse à sortir du troupeau, à renier l’état d’esprit du bien pensant, à secouer la sclérose des traditions pour imposer des idées hors normes qui seront rejetées.
Dangereux d’être un maeverik !
Alors qui aura ce courage d’être un génie ?
Car comme chantait Georges Brassens
« Mais les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux.
Non les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux.
Tout le monde viendra me voir pendu
Sauf les aveugles bien entendu ! »

Les génies seraient-ils tout le contraire des aveugles ?



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