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agnesandersen
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Ange en Bélier : coucou, me voilà ! (mardi, 14 juillet 2009, 08:30) |
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Ange en Bélier : coucou me voilà !
Je vous invite à un petit voyage dans le monde de l'astrologie.
Mais rien à voir avec le commercial. Ici, nous parlerons de l'astrologie holistique dont le but est une meilleure connaissance de soi-même ainsi que la recherche du sens de sa vie.
Donc, avant tout, un désir d'évolution personnelle.
Alors, prêts pour embarquer ?
Mais pour cela, tout d’abord, imaginons un bébé que nous appellerons Ange, évidemment.
Imaginons qu’il traverse chaque signe du Zodiaque pour y expérimenter les vibrations destinées à le faire évoluer.
Que se passera-t-il pour lui ?
Par exemple, en Bélier ?
Le Bélier est le premier signe du Zodiaque. Il débute à l’Equinoxe de Printemps, ce fameux 21 mars où…
Pour simplifier, disons que la durée du jour redevient égale à celle de la nuit. Et qu’à partir de là, les jours vont rallonger jusqu’au solstice d’été, jour le plus long de l’année.
La symbolique du Bélier est donc liée à la renaissance. Mais ne peut renaître que ce qui est déjà né. Donc mort entre temps, forcément.
Le Bélier a donc cette particularité d’être le début d’un cycle évolutif où, en douze étapes astrales, notre petit Ange devra devenir un homme avant de devenir un dieu.
Ainsi, en Bélier, Ange va se contenter d’arriver, tout simplement. Tiré du néant, matérialisé dans le corps de sa mère, il voit le jour pour accomplir sa première œuvre sur Terre : vivre. Et d’abord s’incarner complètement.
Dans les vibrations du Bélier, Ange va donc apprendre à se construire physiquement en se confrontant à l’extérieur. Tout juste arrivé, il lui faut découvrir le monde qui l’entoure, s’affirmer pour exister. Devenir combatif surtout, s’il veut survivre dans la masse. Car il n’est pas seul, loin de là !
Comme on dit, en Bélier, Ange doit faire son trou !
Alors tout le porte à la découverte, à l’action. Mais une action instinctive de conservation, donc d’abord portée sur lui-même. Ange doit exister, rester en vie et se battre pour cela. Il lui faut donc s’extravertir pour s’emparer de son milieu. C’est impératif
L’énergie Bélier va l’aider dans ce travail. Elle le rend fonceur, courageux, explorateur de son cadre de vie qu’il essaie de maîtriser pour l’utiliser.
Mais dans son seul intérêt. N’oublions pas qu’Ange vient de naître. Il a bien le temps de découvrir les autres et de s’en occuper. Pour l’instant, en Bélier, c’est lui d’abord.
De plus, il est encore bien jeune, bien soumis à ses instincts primaires de construction physique ! Bien incapable de comprendre les notions telles que patience, partage, respect, transcendance… Ce sera pour plus tard.
Les énergies neuves du Bélier font d’Ange un personnage plein d’entrain, vif et très éveillé. Mais aussi d’une grande impatience et d’une incapacité d’analyse qui le pousse plus à la violence pour posséder immédiatement qu’au recul pour dialoguer sans fin.
Très sympathique, notre petit Ange. Mais il n’a pas le temps d’attendre. Feu de paille, passionné mais sans but fixe, tout l’intéresse sur le moment. Car avant tout, il restera un fidèle adepte de la doctrine « seul le changement est permanent ». Tout ce qui dure l’ennuie.
Donc, en Bélier, pour Ange, il faut que ça bouge. Il ne s’encombre pas de scrupules ou de remises en question. Il fonce. Les autres n’ont qu’à suivre ! Et tant pis s’il les perd en route. Il les oubliera aussitôt.
Ange veut expérimenter, prendre et posséder, même s’il change d’avis dans la minute qui suit.
Ainsi le décide Mars, planète maîtresse du Bélier. Cette petite planète si proche de la Terre émet une énergie d’action et rien d’autre. Aucune pensée en elle. Aucun amour. Mars ne fait qu’agir et surtout d’une façon guerrière de conquête : basique, précipitée, violente, gratuite, destructrice et d’une inconscience cruelle. Dans le Bélier, Ange trouve donc ce qu’il lui faut pour conquérir sa vie physique et la conserver. En un mot : s’imposer. Par n’importe quel moyen pourvu qu’il soit le plus rapide possible.
Alors Ange s’impose et montre qu’il est bien arrivé. Qu’il est bien là. Oui ! Ange existe : sûr de lui, colérique, impulsif, meneur, d’une imprudence proportionnelle à son courage, Ange existe. De toute son inconscience de nouveau né, il parcourt la vie au galop, la dévore comme un beau fruit mais se trouve incapable d’en tirer les bienfaits durables. D’ailleurs, ça ne l’intéresse pas. Le Bélier fonce et c’est tout. Donc, Ange fonce, et c’est tout. Entier, franc, direct, entreprenant, Ange fonce. Construire sur du sable, c’est sa spécialité. D’autant plus que ça lui est bien égal que tout s’écroule ! De toute façon, lui n’est déjà plus là.
Cet éternel fonceur organise sa vie sur le seul instinct de conservation, fondé sur la satisfaction immédiate de ses plaisirs personnels. Il se montre aussi adorable qu’insaisissable, aussi charmeur que maladroit, aussi dynamisant qu’imprévoyant. Trop instable pour se fixer, trop primaire pour souffrir, trop égocentrique pour partager.
S’arrêter pour réfléchir ? Impossible. Car en Bélier, seule comptent l’action rapide, l’aventure de la vie. Le plan mental ou affectif n’existe pas.
Et quand enfin, las de se casser la figure, Ange décidera de ralentir un peu, ce sera peine perdue tant le statisme et la réflexion lui sembleront frustrantes. Ce courant d’air ne se stabilisera pas, sauf si, logiquement, après l’instinct de conservation, l’instinct de reproduction fait surface.
A ce moment-là, Ange sera-t-il capable de se poser pour enfin construire son nid et penser à sa progéniture ?
C’est dans le signe du Taureau qu’Ange devra chercher la réponse.
(Cette description très sommaire se veut surtout le reflet d’une logique de parcours fondée uniquement sur les signes. Elle peut être totalement modifiée par les planètes).
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