Europe Le vase et le pot de terre Don du sang Purification Sanctification Orgue Lettre à l’écrivain aux pâtes J’aurais aimé te dire Copains Le métro |
Le monde change
Temps ultime
Apocalypse
Craquements d’armoires
Aux défenseurs de la liberté
Afrique, africain
Amie
L’enfant de la mer
Baby-sitting
Le festival des oiseaux
|
Aux nostalgiques du cafard
L’homme de la rue
Paix et fraternité
Gamin
Derrière les barreaux
Adieu la vie
Ce soir, j’irai sur la falaise
Repos de l’âme
Quand sous le
ciel de France
|
Retour à la page d'accueil Retour à la page précédente
Aujourd'hui, j'ai donné…
J'ai donné un peu de ma vie
Un petit pincement et mon sang
A coulé vers l'autre
Comme un ruisseau, certes bien frêle et mince
Mais abreuvant
Et pourtant, que suis-je devant celui
Qui le premier a donné son sang
Pour nous, pour notre vie
Blessés à mort nous attendions
Souillés dans notre chair nous pleurions
Et Il est venu...
Il n'a pas offert quelques gouttes
Il n'a pas senti l'aiguille
Mais tout le flot de son sang
Se répandit sur la terre
Au prix des souffrances de la croix
Et de la lance qui transperça son côté
J'ai partagé mon sang
Sang que j'ai reçu de la naissance
Je ne fais que transmettre
Ce don éphémère
Lui a donné son sang le premier
Mais un sang d'Eternité
Toi, que la providence a oublié
Toi, dont le fil de laine est déjà rongé
Bientôt la rosée du matin
Miroitera à nouveau dans tes yeux
Et les lueurs de l'Aurore
Inonderont ton visage de fraîcheur
Ton sourire refleurira de roses
Et moi, compagnon de voyage sur la terre
Je serai un peu plus ton frère.
Retour haut de page
Ide quelques mères angoissées
Ayant ce soir laissé bambin à garder:
La baby-sitter n'a-t-elle rien oublié ?
Sera-t-elle sera gentille et dévouée
Pourvu que la bouillie n'ait pas envahi la cuisine
Et que le bain du bébé ne devienne pas une piscine.
Je vois déjà la facture du téléphone à payer !
Car bien sûr, elle ne va pas s'en priver
J’espère qu'elle a changé les langes
Horreur si était mouillé mon petit ange
Il dort peut-être déjà
Elle risque de le frapper s'il ne se tait pas
Ce n’est encore qu'un nourrisson.
Au fait lui a-t-elle donné le biberon ?
Je suis sûre qu'elle sirote en ce moment notre meilleur Whisky
Biberon ... Whisky...
Biberon au Whisky
Oh, catastrophe... !
Mais madame, à quelle personne incompétente
Avez-vous donc confié votre enfant ?
Mon enfant ? Oh, mais à une puéricultrice diplômée évidemment !
Ce soir, j'irai sur la falaise
Ce soir, j'irai sur la falaise
Au-dessus des eaux profondes
Je fermerai ce coffre de braises
Braises de ma vie, infécondes.
Que n'ai-je pris soin des perles du passé ?
Pourquoi tant de larmes, tant de peines ?
N'aurai-je pas dû me venger de l'adversité
Comment assouvir tant de haine ?
Quelles souffrances de voir ses bien-aimés
Touchés par des flèches dans leur existence
De les voir tomber sur la terre éclaboussée
Ô Job, mon frère, apprends-moi l'espérance.
Mais ce soir, guidé par la seule étoile de ma vie
Celle que la main divine a allumée
Je jette ce coffret aux flots de l'oubli
Déjà emportés par la marée.
Voici, l'Aurore éternelle lève le regard
Vers l'horizon scintillant de Bonheur
Victorieux, je brandis mon étendard
A l'insigne du Roi Consolateur.