Tables des matières du recueil "Lueurs d'Aurore"

La France
Samedi matin 7 h 15
Message d’amour
De la vie à la vie
La sieste
Regard sur la vie
Amour au divin
L’homme et l’arbre
 
Prisonnier d’amour
L’hiver
La nuit
Vous et moi
Solitude
Ciel maritime
Promenade
Discours de singes
 
Chine Mai 1989          
La mort en rose
Soleil
Le rallye
La tzigane
Le cri d’un enfant
Autobiographie
Prière
 

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De la vie à la vie
 
Comme la terre façonnée de poussières
Que Dieu sema de graines et de cristaux
Où s’ouvrirent des lacs bordés de roseaux
D’où s’échappait une éclatante lumière
 
Comme l’oisillon épris de liberté
Qui étend pour la première fois ses plumes
Avec lesquelles il espère toucher la brume
Et découvrir du monde les nouveautés
 
Comme l’épine argentée qui transperce
D’un enfant la peau de sa douleur amère
Qui creuse une blessure comme à la guerre
Ne disparaissant qu’alors que le Père berce
 
Comme l’astre donnant ses derniers rayons d’or
Avant de s’endormir derrière l’horizon
Qui prédit la proche venue de la moisson
Ainsi est la vie de l’homme dans tout son fort
 
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Prière

Tu sais Seigneur combien

La fatigue efface les traits

De mon visage défait

Et la peine qui prend tous mes biens


Tu vois ces perles imprégnées

De pensées et d'impurs sentiments

Tu entends ma voix altérée

Qui ne sait que t’implorer maintenant


Je t'en prie Seigneur aide moi

Envoie la flèche de la joie

Déplie de ma bouche le sourire

Je sais que tu prends soin de mon avenir


Merci Seigneur pour ton rayon de paix

Merci Seigneur pour les heures passées


Ces larmes effacées

Par ton souffle de vie

Mon visage ranimé

Par ce torrent vermeil qui reluit

Comme le soleil levant

Sur une planète d'ouragans


 
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Autobiographie
 
Je suis telle un orage
Qui crache en nuages
Ses  flèches flamboyant
D’une fougue d’amants
 
Je suis telle une louve
Qui les ténèbres éprouve
En lacérant le vent
Du souffle de son sang
 
Je suis tel le dragon
Qui lance ses flammes
Et brise les galons
Du peuple qui le clame
 
Et telle une sirène
Qui brise les rochers
Sous le chant qu’elle mène
D’un ruban de ferrets
 
Je suis telle une écume
Qui s’élève brûlante
Dans un volcan de brumes
Sur la mer violente
 
Je suis telle une étoile
Qui fuit furtivement
Le tissage du voile
De la nuit et du temps
 
Pourtant je sais aussi
Quand je suis à mon heure
Etre un parfum exquis une petite douceur
 
 
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