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Les origines de la Musique Municipale de Haguenau remontent à 1827, date à laquelle la municipalité décida de subventionner la Société Philharmonique. A la même époque la ville de Haguenau fonda également une école de musique et une musique municipale.

La première musique municipale naquit après la révolution de 1830 dans le cadre de la Garde Nationale, dont le roi Louis PHILIPPE avait approuvé la reconstruction. Sur demande du préfet du Bas-Rhin, le Conseil Municipal de Haguenau décida le 24.09.1830 d’équiper complètement la Garde Nationale en habits et autres. En faisaient partie intégrante, une compagnie de sapeurs pompiers et une fanfare complète. Pour l’acquisition des instruments de musique, les édiles votèrent un budget de 1500 Frs. Le premier chef de la Musique Municipale s’appelait Charles PIROUELLE et dirigea la musique pendant vingt ans.

Pour des raisons pratiques très compréhensibles la compagnie des sapeurs pompiers n’avait pas subi le même sort que la Garde Nationale qui fut dissoute à l’initiative de Louis Napoléon. C’est donc comme fanfare des Pompiers que la musique municipale allait renaître, neuf ans après le décès de Charles PIROUELLE. Parmi les nouveaux élus au conseil municipal de 1860 se trouvait Xavier NESSEL, alors âgé de 26 ans ; il était épris de musique, bon pianiste et jouait du cor à la Société Philharmonique. Avec d’autres personnalités ayant les mêmes goûts, il s’occupa immédiatement de réveiller la vie culturelle de la ville. Sur son initiative, l’école de musique gratuite fut lancée en 1863.  Quelques années après en mai 1867, le conseil municipal accorda un crédit unique de 3300F pour l’achat d’instruments ainsi qu’un crédit annuel de 5000 F pour les indemnités des musiciens.

La compagnie entièrement réorganisée, avec musique en tête, fut présentée au public en août 1867. Le nouveau chef de musique, Jean-Baptiste KRAEMER était originaire de Haguenau et sous PIROUELLE, il avait déjà joué de la clarinette. Son activité sera bientôt interrompue. L’on connaît en effet, les événements qui survinrent en 1870 : la guerre et le rattachement de l’Alsace Lorraine au 2ème Reich. A la suite de quoi l’on n’entendit plus la fanfare durant près de quatre ans. Elle fut remise sur pied grâce à Xavier NESSEL désormais Maire de Haguenau (1870 – 1904).

 En 1884, Auguste BOPP pris la succession de J.B. KRAEMER. Depuis 1878, il était professeur de violon à l’école municipale de musique, il dirigeait également la Société Philharmonique.  Mais, quand l’école et la fanfare des pompiers furent dissoutes (pour cause de mévente de bois), A. BOPP se retira en 1889 et laissa après sa mort un bagage musical important.

En automne 1889, la musique des pompiers se reconstitua comme société privée. Faisant appel à la générosité des Haguenoviens, elle pût grouper plus de deux cents membres associés dont les cotisations permirent de poursuivre l’activité. M Gustave ZEEH pris la baguette en 1890. Le nouveau chef releva le niveau musical en augmentant le nombre des répétitions jusqu’à neuf par mois. Mais ZEEH démissionna en 1894 et ce fut SUITER qui assura la relève à partir du 1er juillet 1894. Le jeune et dynamique chef  finit par convaincre le conseil municipal de reconnaître à partir du 1er avril 1904, la fanfare des pompiers comme formation officielle de la Ville.

Le conseil vota en faveur de la Musique un crédit annuel de 2540 Reichsmark, pour l’entretien des uniformes et des instruments ainsi que des indemnités aux musiciens. Parmi les pièces du répertoire figuraient « Le crépuscule des dieux » de WAGNER, « L’Enlèvement au sérail » de MOZART et le ballet « Viviane » du Haguenovien Clément LIPPACHER. Mais SUITER possédait des traits de caractère qui provoquèrent des frictions avec les autorités civiles et surtout militaires. L’administration municipale essaya d’arranger les choses en nommant le chapelier PETIT, sous-chef de la musique, et en révisant les statuts.

Le 6 septembre 1920, c’est-à-dire un mois après sa dissolution par le conseil municipal, ce dernier réorganisa la Musique des Sapeurs Pompiers de la ville de Haguenau. Ce fut alors Georges RUBERT qui prît la direction des 30 musiciens. Les édiles en étaient satisfaits. La musique avait en effet pris part le 1er septembre 1921 au festival de musique pour la région Est et, en avait ramené le premier prix avec palme d’argent et félicitations du jury, dans la première section de la première division. Georges RUBERT, décédé le 5 octobre 1926, fut remplacé en 1927 par M. Albert PETIT, qui était jusqu’alors sous-chef. Théophile RUBERT pris la baguette après la démission de PETIT en 1938.

La seconde guerre mondiale qui éclata en 1939 interrompit toute activité. Après la libération, la Musique Municipale ressuscita avec Théophile RUBERT à sa tête. En 1950, la musique fut classée parmi les trois meilleures sociétés du concours de Mirecourt avec félicitations du Jury.

En 1969, la baguette fut confiée à Robert FISCHER, jusque là tromboniste dans l’ensemble municipal. Dotée d’une Batterie Fanfare dirigée par Eugène WIEGAND, la Musique Municipale devait alors connaîtra un nouvel élan. Les deux ensembles réunis offraient alors un effectif de près de 100 membres actifs, et portèrent les couleurs de Haguenau bien au-delà de nos frontières. Allemagne, Autriche, Yougoslavie, Italie, sans oublier la très célèbre fête des citrons de Menton, furent les destinations favorites de la formation municipale. Le niveau musical fut relevé par un apport de nombreux musiciens issus de formations extérieures à Haguenau. Le tempérament de meneur d’hommes et le niveau d’exigence musicale n’étaient pas étrangers à ce succès.

De 1990 à 1994, la Musique fut dirigée par Jean Luc SANDEL, qui passa le relais à l’actuel chef, Aimé BASTIAN, jusque là directeur de l'orchestre symphonique du Jura. Ce dernier, également directeur de l'école municipale de musique et de danse de Haguenau, mit en place une collaboration étroite entre l'école de musique et l'orchestre. Les élèves de l'école, qui suivent des cours d'instrument et de formation musicale, constituent un formidable vivier pour l'orchestre d'harmonie et l'harmonie junior, et ce dans tout les pupitres.

Des projets virent le jour sous sa direction : le concours de classement en 1997 où l'orchestre se classa en première division, la venue de Steven Mead à Haguenau pour un concert avec l'orchestre d'harmonie, la venue du Miraphone Tuba Quartet et du Quintette Paul Dukas, le "Concert Berlioz" au palais de la musique et des congrès de Strasbourg en 2003 où il dirigea plus de 240 exécutants suivi de l'ouverture du festival de l'humour des notes de Haguenau la même année avec le groupe Zic Zazou, mais également "La musique fait son cinéma" où un concert de musiques de films fut donné dans une salle du Cinéma Mégarex Haguenau en 2005, et même des concerts échanges avec des harmonies parfois d'autres régions (Landau, Wagshurst, Reims, Wissembourg, Beinheim, Pontault-Combault, Witry-les-Reims), d'un concours de classement en 2006 où l'harmonie se classa en première division, avec les félicitations du jury pour le chef Aimé BASTIAN.
Depuis seize ans, il a eu sous la baguette plus de 320 musiciens qui se sont succédés dans les rangs de l'orchestre d'harmonie.

Aujourd'hui, l'orchestre d'harmonie compte 72 musiciens dont 48 membres de moins de 30 ans pour une moyenne d'âge de 20 ans environ. Parmi eux, 6 professeurs de l'école de musique de Haguenau. L'écart entre les générations va de 11 à 80 ans.

 

 

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La dernière mise à jour de ce site date du 16/10/10