III)
La vie quotidienne sur la base (Léa, Alexis, Edouard, Aymeri, Graziella)
- suite
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6. Avez-vous l'eau potable, l'électricité, le gaz ? | ||
Oui, on a tout ça. L'eau potable est obtenue par pompage de l'eau de mer
qui est désalinisée dans un bouilleur (pour enlever le sel) et reminéralisée
ensuite. L'électricité est produite par la centrale électrique qui produit
l'énergie en faisant tourner 1 ou plusieurs moteur(s) en fonction des besoins.
En clair, il y a au moins un moteur qui tourne toujours (24h/24 et 7 j/7).
Le gaz est peu utilisé, c'est trop dangereux en cas de fuite. On a juste
des bouteilles pour des usages spécifiques. 7. Comment êtes-vous équipés pour vous protéger du froid ? A l'intérieur, les bâtiments sont bien chauffés et il n'y a pas de problème. A l'extérieur, on a principalement des vêtements distribués par l'institut polaire. Il y a les sous-vêtements chauds : chaussettes, caleçon, chandail ; les pulls, les vestes polaires, les gants (sous-gants et gros gants), les bonnets, les passe-montagnes, les masques et les lunettes de soleil ; les bottes fourrées, les anoraks, les combinaisons de type " ski ". |
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La
base Dumont D'Urville
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En fonction de la température extérieure et du vent, on cumule les épaisseurs à tous les niveaux. A un certain moment, ce n'est plus tenable, alors on rentre. On ne part jamais très loin pour le travail : quelques kms au plus. Par contre, pour les promenades sportives, certains font 20-30 km à pied sur la banquise. Dans ce cas, il faut prévoir le matériel et avoir consulté la météo. | ||
8. Y a-t-il d'autres
équipes de chercheurs en Antarctique ? |
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La
chenillette... pratique quand ça glisse !
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En fait, ça consiste à savoir le temps qu'il faisait ici il y a très longtemps. Il y a aussi des géophysiciens qui étudient la sismologie, le magnétisme, la couche d'ozone , et aussi des astronomes qui étudient les étoiles. | ||
9. Combien de temps
par jour pouvez-vous travailler en plein air ? |
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Un
des engins utilisés sur la base
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Traumatisme moyen de type chute dans les rochers : éraflure ou fracture toujours possible. Gros traumatisme : chute dans l'eau soit à partir du bord en glissant, soit en passant au travers de la banquise (glace qui recouvre l'eau de mer quand il fait froid). Là, ça peut être une bricole (un peu mouillé et froid comme très grave si on est tout trempé, qu'il y a du vent et qu'on est loin de la base). C'est pour cela qu'on ne sort jamais tout seul et qu'on a toujours une radio pour communiquer avec le centre de communication. | ||