AMOUREUX   DE   PANAME :

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Discographie

  1975

 1. Amoureux de Paname.
 2. Société tu m'auras pas.
 3. Petite fille des sombres rues.
 4. La java sans joie.
 5. Gueule d'aminche.
 6. La coupole.
 7. Hexagone.
 8. Ecoutez moi les gavroches.
 9. Rita ( Chanson d'amour ).
10. Camarade Bourgeois.
11. Le gringalet.
12. La menthe à l'eau.
13. Greta.


Amoureux de Paname


Intro: [ A ]

[
A ]Ecoutez-moi, vous les ringards,
écologistes du sam'di [ Bm ] soir,
cette chanson-là vaut pas un [ E7 ]clou,
mais je la chante rien que pour [ A ] vous.
Vous qui voulez du beau gazon,
des belles pelouses, des p'tits mou[ Bm ]tons,
des feuilles de vigne et des p'tites [ E7 ] fleurs,
faudrait remettre vos montres à [ A ] l'heure.


Moi j'suis amoureux de Pa[ F #m ]name,
[ Bm ] du béton et du maca[ E ]dam,
[ A] sous les pavés ouais c'est la [ F#m ] plage,
[ Bm ] mais l'bitume c'est mon pay[ E ]sage,
le bitume c'est mon pay[ A ]sage.

Ecoutez-moi, vous les ringards, écologistes des boul'vards,
vos beaux discours y'en a plein l'dos, y'a du soleil dans les ruisseaux.
La Tour Montparnasse elle est belle, et moi j'adore la Tour Eiffel,
y'a plein d'amour dans les ruelles et d'poésie dans les gratt'ciel.

Moi j'suis amoureux de Paname, du béton et du macadam,
  sous les pavés ouais c'est la  plage,  mais l'bitume c'est mon paysage,
le bitume c'est mon paysage.

Ecoutez-moi, vous les ringards, écologistes des grands soirs,
la pollution n'est pas dans l'air, elle est sur vos visages blèmes.
Moi j'aime encore les pissotières, J'aime encore l'odeur des poubelles,
J'me parfume pas à l'oxygène, Le gaz carbonique c'est mon hygiène.

Moi j'suis amoureux de Paname, du béton et du macadam,
  sous les pavés ouais c'est la  plage,  mais l'bitume c'est mon paysage,
le bitume c'est mon paysage.

Fin : [A]

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Société tu m'auras pas!

Intro : Dm C Bb A

Y'a eu [ Dm ] Antoine avant moi,
y'a eu [ C ] Dylan avant lui,
après [ Bb ] moi qui viendra ?
après [ A7 ] moi c'est pas fini.
On les [ Dm ] a récupérés.
oui mais [ C ] moi on m'aura pas,
je ti[ Bb ]rerai le premier,
et j'vis'[ A7 ]rai au bon endroit.

Refrain :
J'ai chan[ Dm ]té 10 fois, 100 fois,
j'ai hur[ C ]lé pendant des mois,
j'ai cri[ Bb ]é sur tous les toits,
ce que [ A7 ] je pensais de toi,
socié[ Dm ]té, socié[ C ]té,
tu [ Bb ] m'au[ A ]ras [ Dm ] pas. C Bb A

J'ai marché sur bien des routes, j'ai connu bien des pat'lins,
partout on vit dans le doute, partout on attend la fin.
J'ai vu occuper ma ville par des cons en uniformes
qu'étaient pas vraiment virils, mais qui s'prenaient pour des hommes.

Refrain

J'ai vu pousser des barricades, j'ai vu pleurer mes copains,
j'ai entendu les grenades tonner au petit matin.
J'ai vu ce que tu faisais du peuple qui vit pour toi,
j'ai connu l'absurdité de ta morale et de tes lois.

Refrain

Demain, prends garde à ta peau, à ton fric, à ton boulot,
car la vérité vaincra, la Commune refleurira.
Mais en attendant, je chante, et je te crache à la gueule
cette petite chanson méchante Que t'écoutes dans ton fauteuil.

Refrain

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Petite fille des sombres rues

Intro : [Fm]-[G7][G7][Cm]

[ Cm ]Non, ne crois pas, fi[ Fm ]llette,
me retenir en[ Cm ]core
dans tes rues sans vio[ G7 ]lettes,
dans ton triste dé[ Cm ]cor
N'essaie pas de me [ Fm ]suivre,
déserte mes ri[ Cm ]vages,
loin de toi, je veux [ G7 ]vivre
de plus beaux pay[ Cm ]sages.

Petite [ Fm ]fille des sombres [ Cm ]rues, éloigne-toi,
Petite [ Fm ]fille aux yeux [ Cm ]perdus, tu [ G7 ]m'oublie[ Cm ]ras.

j'ai trop longtemps vécu dans de pauvres ruelles,
trop longtemps attendu un petit arc-en-ciel.
J'ai besoin de soleil et d'horizons moins gris,
je veux voir les merveilles que, près de toi, j'oublie.

Petite fille des sombres rues, éloigne-toi,
Petite fille aux yeux perdus, tu m'oublieras.

Je ne suis pas de ceux que chasse la lumière,
et qui vivent heureux un éternel hiver
De l'amour je ne veux que les filles des rivières,
lorsque j'aime les yeux, j'aime aussi la chaumière.

Petite fille des sombres rues, éloigne-toi,
Petite fille aux yeux perdus, tu m'oublieras

Nos chemins se séparent, entends, la vie m'appelle,
je quitte tes trottoirs et tes grises dentelles.
Je pars pour des royaumes où l'on m'attend peut-être,
où le bonheur embaume, et donne un air de fête.

Petite fille des sombres rues, éloigne-toi,
Petite fille aux yeux perdus, tu m'oublieras

Laisse-moi m'en aller, je n'ai plus rien à dire,
mais si tu veux pleurer, n'essaie pas de sourire.
Retourne dans ta nuit, au fond de tes faubourgs,
retourne dans l'ennui qui habite tes jours.

Petite [ Fm ]fille des sombres [ Cm ]rues, éloigne-toi,

Petite [ Fm ]fille aux yeux [ Cm ]perdus, tu [ G7 ]m'oublie[ Fm ]ras.

[ G7 ] [ Cm ] 

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La java sans joie

[ Em ] Moi j'aime bien chanter la rac[ B ]aille,
la mauvaise herbe des bas-quart[ Em ]iers,
les mauvais garçons, la ca[ B ]naille,
ceux qui sont nés sur le pa[ Em ]vé.
J'ai bien du mal à les chan[ B ]ter
tell'ment qu'elles sont tristes mes his[ Em ]toires,
mais celle que j'vais vous racon[ B ]ter,
elle fait même pleurer ma gui[ E ]tare.

Refrain :

Ecoutez-la, ma java sans [ F#m ] joie,
c'est la [ B ] java d'un p'tit [ E ] gars,
écoutez-la, ma java sans [ F#m ] joie,
la java d'un p'tit [ B ] gars qu'était sans foi ni [ E ] loi.

Sa mère l'avait eu un beau soir, alors qu'elle s'y attendait pas,
il est né près des grands boul'vards, sur le pavé humide et froid.
Il a jamais su l'nom d'son père, puisque sa vieille vingt fois par jour,
pour dix sacs s'envoyait en l'air, dans un boxon d'la rue du Four.

Refrain

Après avoir quitté l'école, où qu'y s'est pas trop attardé,
il s'est mis dans la cambriole, avec ses copains de Saint-Mandé.
Il a voyouté quelque temps avec Dédé-le-Surineur,
avec Julot-d'Ménilmontant, et toute la bande du Sacré-Coeur.

Refrain

Il commençait à s'faire un nom, et dans les petits bals musette,
lorsque jouait l'accordéon, on voyait tourner sa casquette.
Il butta son premier larron alors qu'il avait pas vingt ans,
le crime c'était sa vocation, l'arnaque c'était son tempérament.

Refrain

Dans l'quartier où i'f'sait son beurre, y'a des gens qui l'appelaient ³Monsieur²,
mais les flics ces petits fouineurs ne le quittaient jamais des yeux.
Quand il a eu un peu trop d'sang sur ses doigts couverts de bijoux,
ils l'ont ficelé sur du bois blanc et ils lui ont tranché le cou.

Refrain

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Gueule d'aminche

INTRO: [A][F#m][A][F#m][E][F#m][E][F#m]

Ecout [F#m] ez ca, les aminches
les esca [E] rpes et les marl [F#m] ous,
c'est l'histoire d'un drole de grinche,
tronche d'amo [E] ur, gueule de voy [F#m] ou.

C'est une histoire feroce qui f'ra pleurer les frangins,
qui fera chialer les gosses de Belleville jusqu'a Pantin.

Pleurez p [A] as dans vos mouch [F#m] oirs,
non ca n'es [A] t pas mon hist [F#m] oire.

C'est l'histoire triste et sordide d'un gigolo d'la Vache-Noire
qu'aimait d'un amour stupide une bourgeoise des boul'vards.

L'avait pas une gueule trop moche, sous sa casquette de fortif,
y trainait a la Bastoche, ou c'est qu'y jouait du canif.

Pleurez pas dans vos mouchoirs, non ca n'est pas mon histoire.

C'etait le roi des barrieres, l'as de la java musette,
l'tombeur des bals populaires, d'la Chapelle a la Vilette.

Enfin bref, c'etait l'bon jules pas begueule et presque honnete,
il avait pas trop d'scrupules d'gagner sa croute a Montmartre.

Pleurez pas dans vos mouchoirs, non ca n'est pas mon histoire.

Mais l'angoisse c'est qu'un beau soir il a rencontre c'te mome,
son sourire en balancoire, ses grands airs et ses diplomes.

L'aurait mieux fait d'la maquer su'l'trottoir pour 300 balles,
plutot que d's'amouracher de cette salope en cavale.

Pleurez pas dans vos mouchoirs, non ca n'est pas mon histoire.

Depuis qu'il l'a dans la peau, c'est plus l'marlou qu'j'ai connu,
y parle de s'mettre au boulot, de plus trainer dans les rues.

Pour y offrir des dentelles, y renonce meme au fric-frac,
aux coups d'surin et d'semelles, aux combines et a l'arnaque.

Les escarpes et les marlous qui trainez su'l'macadam,
faites-vous plutot couper l'cou qu'd'en pincer pour une grande dame.

Pleurez pas dans vos mouchoirs, non ca n'est pas mon histoire

FIN: [E][F#m][E][F#m] [A][F#m][A][F#m]
[E][F#m][E][F#m] [A][F#m][A][F#m][E][F#m][E][F#m]

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La coupole


Intro : [C]

[C] Andy Warhol, à la Coupole,
peint les gambettes de Mistin [G7] guett,
il les dessine très longilignes,
leurs donne la forme du cou d'un [C] cygne.

Lewis Carroll, à la Coupole, parle de fillettes en salopettes,
il les devine vêtues de jean's, pleines de paillettes sur les pommettes.

Elles me fascinent, toutes ces gamines, avec leurs mines de Marylin,
sortant d'l'école, vers la Coupole, elles caracolent et elles racolent.

Quand vient le soir, j'aime aller boire un verre d'alcool à la Coupole,
pour faire du gringue à toutes ces dingues, à toutes ces folles bien trop frivoles.

Toutes les idoles, de la Coupole, les midinettes, les gigolettes,
les Caroline en crinolines, ne sont en fait que des starlettes.

Laï laï lalaï Laï laï lalaï
Laï laï lalaï lalaï lalaï
Laï laï lalaï Laï laï lalaï
Laï laï lalaï lalaï lalaï

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Hexagone


  Intro : [ D ][ Em ][ D ][ Em ]
[ Em ] Ils s'embrassent au mois de Janvier, car une nouvelle année commence,
mais depuis des éternités l'a pas tell'ment changé la Fran[ D ]ce.
Passent les jours et les semaines, y'a qu'le décor qui évolue,
la mentalité est la même : tous des tocards, tous des faux [ Em ] culs.

Ils sont pas lourds, en février,à se souvenir de Charonne,
des matraqueurs assermentés qui fignolèrent leur besogne.
La France est un pays de flics,à tous les coins d'rue y'en a 100,
pour faire régner l'ordre public ils assassinent impunément.

Quand on exécute au mois d'mars, de l'autr' côté des Pyrénées,
un anarchiste du Pays basque, pour lui apprendre à s'révolter.
Ils crient, ils pleurent et ils s'indignent de cette immonde mise à mort,
mais ils oublient qu'la guillotine chez nous aussi fonctionne encore.

[ Em ] Etre né sous l'signe de l'hexago[ D ]ne,
c'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment, [ Em ]
et le roi des cons, sur son trône, [ D ]
j'parierai pas qu'il est all'mand. [ Em ]

On leur a dit, au mois d'avril,à la télé, dans les journaux,
de pas se découvrir d'un fil, que l'printemps c'était pour bientôt.
Les vieux principes du seizième siècle, et les vieilles traditions débiles,
ils les appliquent tous à la lettre, y m'font pitié ces imbéciles.

Ils se souviennent, au mois de mai, d'un sang qui coula rouge et noir,
d'une révolution manquée qui faillit renverser l'Histoire.
J'me souviens surtout d'ces moutons, effrayés par la Liberté,
s'en allant voter par millions pour l'ordre et la sécurité.

Ils commémorent au mois de juin un débarquement d'Normandie,
ils pensent au brave soldat ricain qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui.
Ils oublient qu'à l'abri des bombes, les Francais criaient "Vive Pétain",
qu'ils étaient bien planqués à Londres, qu'y'avait pas beaucoup d'Jean Moulin.

Etre né sous l'signe de l'hexagone, c'est pas la gloire, en vérité,
et le roi des cons, sur son trône, me dites pas qu'il est portugais.

Ils font la fête au mois d'juillet, en souv'nir d'une révolution,
qui n'a jamais éliminé la misère et l'exploitation.
Ils s'abreuvent de bals populaires, d'feux d'artifice et de flonflons,
ils pensent oublier dans la bière qu'ils sont gouvernés comme des pions.

Au mois d'août c'est la liberté, après une longue année d'usine,
ils crient : "Vive les congés payés", ils oublient un peu la machine,
en Espagne, en Grèce ou en France, ils vont polluer toutes les plages,
et par leur unique présence, abîmer tous les paysages.

Lorsqu'en septembre on assassine, un peuple et une liberté,
au cœur de l'Amérique latine, ils sont pas nombreux à gueuler.
Un ambassadeur se ramène, bras ouverts il est accueilli,
le fascisme c'est la gangrèneà Santiago comme à Paris.

Etre né sous l'signe de l'hexagone, c'est vraiment pas une sinécure,
et le roi des cons, sur son trône, il est français, ça j'en suis sûr.

Finies les vendanges en octobre, le raisin fermente en tonneaux,
ils sont très fiers de leurs vignobles, leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux".
Ils exportent le sang de la terre un peu partout à l'étranger,
leur pinard et leur camembert c'est leur seule gloire à ces tarés.

En Novembre, au salon d'l'auto, ils vont admirer par milliers
l'dernier modèle de chez Peugeot, qu'ils pourront jamais se payer.
La bagnole, la télé, l'tiercé, c'est l'opium du peuple de France,
lui supprimer c'est le tuer, c'est une drogue à accoutumance.

En décembre c'est l'apothéose, la grande bouffe et les p'tits cadeaux,
ils sont toujours aussi moroses, mais y'a d'la joie dans les ghettos.
La Terre peut s'arrêter d'tourner, ils rat'ront pas leur réveillon;
moi j'voudrais tous les voir crever,étouffés de dinde aux marrons.

Etre né sous l'signe de l'hexagone, on peut pas dire qu'ca soit bandant
si l'roi des cons perdait son trône, y'aurait 50 millions de prétendants.

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Ecoutez moi les gavroches

Intro : Em - Am - C - B7

[ Em ] Pour toutes les fleurs du béton,
[ Am ] pour tous les gamins de Paris,
[ D ] j'ai composé cette chanson
[ G ] pour éclairer leurs [ B7 ] sombres nuits.

Pour ceux qui vivent sur le bitume, qui n'ont jamais vu le gazon,
qui ne connaissent que la brume, qui n'ont qu'un ciel gris pour plafond.

[ Em ] Ecoutez-moi, les Gav[ B5+ ]ro[ B ]ches,
vous les enfants de la [ E4 ] vil[ Em ]le,
[ E ] non Paris n'est pas si [ Am ] moche,
[ Edim ] ne pensez [ B7 ] plus à l'an deux [ C ] mille. [ Em ]

Ouvrez vos yeux pleins d'innocence sur un Paris qui vit encore
et qui fera de votre enfance le plus merveilleux des décors.

Voyez plus loin que l'horizon, le temps n'a pas tout démoli,
les rues sont pleines de chansons, les murs ne sont pas toujours gris.

Ecoutez-moi, les Gavroches, vous les enfants de la ville,
non Paris n'est pas si moche, ne pensez plus à l'an 2000.

Traînez vos vies dans les ruelles, dans les vieux bistrots, dans les cours,
et sur les pavés éternels qui n'ont pas quitté les faubourgs.

Allez respirer sur la Butte tous les parfums de la Commune,
souvenir de Paris qui lutte, et qui pleure parfois sous la lune.

Allez, Ecoutez-moi, les Gavroches, vous les enfants de ma ville,
non Paris n'est vraiment pas si moche, ne pensez plus à l'an 2000

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Rita

Intro : D/F#

Rita, donne-moi ton coeur,
Rita, donne-moi ta [A7] main,
Rita, donne-moi ta soeur,
Rita, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah,
Nous partons de[ D/F# ]main

|--------------------------------2-----|
|----------------------2-3-2----3-----|
|---------------0-2-4-----------2-----|
|--------0-2-4------------------0-----|
|--0-2-4------------------------------|
|--------------------------------------|

 

 

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Camarade bourgeois

Cama [Bm] rade bourgeois, camarade fils-à-papa,
la Triumph en bas d'chez toi, le p'tit chèque en fin de mois,
regarde-toi AH AH [Em] AH
regarde-toi AH AH [Bm] AH

Camarade bourgeois, camarade fils-à-papa,
t'as vraiment pas l'air con, quand tu sors le dimanche
ton petit complet-veston et ta chemise blanche.
regarde-toi AH AH AH
regarde-toi AH AH AH

Camarade bourgeois, camarade fils-à-papa,
tu roules en Ferrari ou en Lamborghini,
tu roules des épaules, tu te crois super-drôle,
regarde-toi AH AH AH
regarde-toi AH AH AH

Camarade bourgeois, camarade fils-à-papa,
je sais, ton père est patron, faut pas en faire un complexe,
le jour d'la révolution, on lui coupera qu'la tête.
regarde-toi AH AH AH
regarde-toi AH AH AH

Camarade bourgeois, camarade fils-à-papa,
tu passes ton temps au drugstore sur les Champs-Elysées
tu te crois très très fort, t'es jamais qu'un minet.
regarde-toi AH AH AH
regarde-toi AH AH AH

Camarade bourgeois, camarade fils-à-papa,
rejoins les rangs de la pègre, tu prendras vraiment ton pied,
ne sois plus une petite pède, nous sommes tous des défoncés,
regarde-moi AH AH AH
regarde-moi AH AH AH
regarde-moi AH AH AH
regarde-moi AH AH AH

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Le gringalet

Intro :  [C]
[C] C'était un gringalet pas vraiment laid, mais il était né à Pa [G7] name,
tous ceux qui l'connaissaient y disaient qu'y savait causer aux [C] dames.

C'était pas un tocard, un ringard, un traîne-boul'vard,
on l'app'lait l'Saint-Bernard, le Mozart, du pont des Arts.

C'était pas un dragueur, un flambeur, de fin d'semaine,
il amenait nos p'tites soeurs un quart d'heure sur l'bord d'la Seine.

Il avait pas eu d'père, pas eu d'mère, ni d'anniversaire,
il était né un soir, rue Rochechouart, près d'une poubelle.

Il avait pas eu d'chance, ni d'vacances, dans son enfance,
mais quand fallait d'l'ambiance, sa seule présence, c'était Byzance.

C'était un bon copain, y méritait bien cette chansonnette,
car il est mort de faim, un beau matin, rue d'la Roquette.

Cette chanson se termine, ça m'déprime, c'est pas humain,
moi j'aime pas les chansons où les héros y meurent à la fin.

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La menthe à l'eau

Intro : (sur laïlaïlaïlaï...)
[G] [C] [G] [C] [G] [C] [G] [C] [G]

[G] Quand la Marie que j'aimais s'ame [C] nait en minau [G] dant,
dans mon nid, au mois de mai, j'avais [C] jamais mal aux [G] dents.
De tout Marie émanait le beau, [C] le doux, le mi [G] gnon,
mais dans ma menue monnaie y'avait [C] pas le mot mi [G] llion.

Marie [D] n'était pas mé [Em] mère, elle ai [D] mait bien ma mou [Em] moute,
mes mi [D] miques, ma mari [Em] nière, et mes [D] manières de mam [Em] mouth.

Les amis de mon aimée m'amusaient, mais allons-donc,
les habits amidonnés, ils donnaient dans le bidon.

Mais Marie, ma muse, ma reine, n'était pas des masses ma mie,
la muse ment et l'amant peine, si j'puis m'exprimer ainsi.

C'est décidé, dès demain, j'ai des idées détonnantes,
je vais demander la main de Marie, si ça l'enchante.
Si j'aimais sa tombola, si jamais ça tombe à l'eau,
mon amante deviendra, ben voyons, l'amante à l'eau.
[D] [Em] [D] [Em] [D] [Em] [D] [Em]

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Greta


Intro : [Eb] [G] [Cm]

[Eb] Ich liebe [G] dich Gre [Cm] ta,
[Eb] ich liebe [G] da gre [Cm] tich,
[Eb] ich liebe [G] tach gr [Cm] edi,
[Eb] dis-moi pour [G] quoi Gre [Cm] ta,
[Eb] dis-quoi pour [G] ta gre [Cm] moi,
[Eb] dis-ma pour [G] qua gros [Cm] tas,
[Eb] y'a un mur entre [G] toi et [Cm] moi.

I love you Greta, i love ya gretou,
i louve yo grata, dis-moi pourquoi Greta,
dis-quoi pourta gremoi, dis-ma pourqua gros tas
y'a un mur entre toi et moi.

Oh oui je t'aime Greta, oh ouaime je t'a gretoui,
oh oua je t'oui gretaime, dis-moi pourquoi Greta,
dis-quoi pourta gremoi, dis-ma pourta gros tas,
y'a un mur entre toi et moi.

Dis-moi warum Greta, dis-moi pourquoi Greta,
pourquoi qu't'habites à Berlin-Est, pourquoi qu'j'habite à Berlin-Ouest.

[G] [Cm]

Gut !! Wunderbar !! Schön !! Cholie Madmoisel ! Noch Einmal !!

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