Ca faisait un moment que je n'avais pas entendu DISMÅL. Une très bonne
surprise que ce 4 titres qui prouve que cet ancien groupe est loin d'être mort.
Il semble même en pleine santé et nous assène une fusion death trash du meilleur
effet. Ils alternent les parties brutal death avec de jolis passages chantés
façon Dark Tranquillity (période "Projector") ou encore quelques mesures
spaces façon Anathema avec des riffs trash façon Amoral ou venant
tout droit d'Europe du Nord. C'est assez lourd dans l'ensemble, idéal pour se
dénuquer, avec des mélodies qui s'impriment dans la tête et de jolis soli. Des
morceaux qui peuvent surprendre les puristes du style mais des breaks bien
qu'étonnants s'intègrent magistralement et varient les ambiances.
La
voix, je devrais dire les voix tant elles sont variées, est aussi un point fort
de DISMÅL. Du guttural death au chanté gothique, du trashy à la In
Flames à une imitation de James Hetfield sur le break de "Vortex", un
superbe mixage avec plusieurs voix qui se chevauchent et qui donnent une
magnifique couleur aux morceaux. Les guerriers doubistes sont au meilleur de
leur forme et même si beaucoup de passages sonnent déjà entendus, la mise en
page des titres permet à ceux-ci de devenir des petites bombes à retardement.
Reste plus qu'à reproduire ceci à l'identique en live pour permettre à
DISMÅL de monter d'un palier... 2006: l'année DISMÅL? Pourquoi pas
mais en attendant, paye ton pack!
HARD N'HEAVY JUILLET 2002 (50 000 exemplaires)
Originaire de Montbéliard, ce groupe comptait déjà deux démo prometteuses d’un metal qui allie avec brio death et black, et agrémenté de belles touches atmosphériques. Proposé dans un boîtier DVD superbement illustré, ORIGINAL V.I.B, prouve une nouvelle fois que Dismål Maîtrise parfaitement tous les aspects du metal extrême : voix gutturales et écorchées, rythmiques en acier trempé, guitares puissantes et solos tranchants. Loin de se contenter d’appliquer les recettes du genre, le quatuor sait innover en utilisant effets de guitares résolument moderne, parties de chant clair et des rythmiques puissantes, qui apportent de la diversité à se torrent de violence. On sent un effort certain dans la composition, qui se traduit par un grande fluidité dans l’enchaînement des parties atmosphériques avec les plus agressives. Avec une telle maturité, Dismål devrait faire son trou sur la scène hexagonale
HARD ROCK MAGAZINE DÉCEMBRE 1999 (40 000 exemplaires)
5 Bombes sur 6 - 5/6 pour la production
Après une démo éponyme de quatre titres et une bonne dose de concerts, Dismål s'en est retourné en studio afin d'autoproduire ce mini-CD de six titres. Louvoyant entre ses influences death et atmosphérico-dépressives, Dismål arrive à sortir nettement du lot en alternant les passages rapides et des séquences plus "romantiques". Le chant, en anglais, a une très bonne tenue, qu'il soit guttural ou clair. Il est soutenu par des musiciens qui savent de quoi ils parlent, leur talent de composition leurs permettant de s'éloigner des sentier labourés par l'ensemble de cette scène. Une bonne mise en bouche en attendant qu'un label daigne se pencher sur ce groupe original et talentueux.
HARD N'HEAVY SEPTEMBRE 1999 (40 000 exemplaires)
Ils se disent ouvertement "groupe de death-metal atmosphérique", influencé par des pointures comme Death, Loudblast, Obscenity, Dark tranquillity et même Pantera. Eux, ce sont les quatre de Dismål, combo de l'est de la France. Bewitched By The Moon est leur première vraie production. Et, malgré des conditions que l'on devine désuètes (enregistrement en quatre jours), le résultat s'avère plutôt réussi. Le death-metal de Dismål arpente les clichés du genre avec une passion sans borne mais non sans y apporter une certaine fraîcheur. Sur le morceau éponyme de cette démo, le refrain rivalise de mélodies pour contraster avec les cris de démons qui font office de chœurs. Sur "Manichéisme" et "Dark side", le groupe s'offre quelques jolis contre-pieds stylistiques notamment quelques breaks et riffs plutôt osés pour le gabarit type du genre musical. Et, ainsi de suite, sur la totalité de l'album, le groupe prenant un malin plaisir dans des constructions toujours plus alambiquées et surprenantes. Ce qui, parfois, peut sembler déroutant. Mais aucunement mauvais. Bien au contraire.
CATALOGUE HOLY RECORDS HIVER 1999-2000
6 titres d'enfer pour une formation très technique avec grosses voix et d'excellentes guitares.
THE FRENCH CONNECTION NOVEMBRE 1999 (Fanzine Lillois)
Avec des influences élogieuses (Loudblast en tête), Dismål se doit d'être très convaincant. Enregistré et mixé pendant une petite semaine, les 6 titres de cet album/demo sonnent correctement à défaut d'être véritablement performants. Mais attention, le résultat reste plus qu'honorable malgré tout. La musique de Dismål navigue entre thrash et death. Les mélodies sont présentes, aussi bien d'un point de vue musical que d'un point de vue vocal. La mise en place est correcte et on voit très vite que Dismål tient la route et tient ses morceaux; Mené de baguettes de maître par une batterie carrée et qui va droit à l'essentiel, les morceaux se suivent sans pour autant se ressembler. Les passages plus "grind" ne sont pas forcément les plus efficaces et c'est pourquoi Dismål prend un malin plaisir à brouiller les cartes passant de rythmes effrénés à d'autres plus syncopées. Dans un style très 90's, Dismål s'impose comme une valeur sure. On n'attend plus qu'une confirmation du potentiel dévoilé sur ce CD. En tout cas, rendez vous est d'ores et déjà pris pour la suite !"
PUMP Janvier 2000 (20 000 Exemplaires)
Un peu blasés de n'obtenir que des critiques positives dans la plupart des mags de la presse spécialisée, les musicos de Dismål ont eu un courage monstre pour nous faire parvenir leur premier CD, question qu'on les casse un Pump plus que les autres!! Originaire de la région de Belfort, Dismål a autoproduit les 6 titres contenus dans "Bewitched By The Moon". Les styles métal (ou métaux) les plus violents y sont representés par la présence d'un chant principalement death, quelques fois clair, et d'un chant black effectué par le bassiste. Des rythmes hyper speed à des passages plus calmes, voir accoustiques, Dismål prouve avec ses compositions bien dégotées, que le death bien travaillé s'allie de mieux en mieux avec la mélodie. Des solos bien éxecutés nous font également penser que la technique est primordiale pour leur style de power-death métal. Les quatres mâles de Dismål restent donc fidèles à un style à nouveau en plein essor dans la région. La scène detah-metal française peut donc reprendre de l'espoir avec cette nouvelle vague de groupe dont Dismål ouvre la voie.