PREAMBULE

 

  

 Présentation de la famille ADDE :

 De vieille souche normande, la famille ADDE est établie dans le Médoc depuis 1750. Né à Pauillac (Gironde-33) le 9 août 1873, mon arrière grand père Jean «Maurice» ADDE est le deuxième enfant de Jean Jacques «Ernest» ADDE né à Pauillac le 14 février 1847, décédé à Toulon le 19 janvier 1931 et de Marguerite DESSE née à Pauillac le 20 octobre 1850, décédée à Pauillac le 2 janvier 1920. Un premier fils Pierre était né en 1870 mais mourut en 1875. Vint la cadette Marguerite née en 1876, mariée en 1899 à Louis Camille Noël PAUL Négociant de Toulon, décédée à Toulon en 1955.

                                   

Photos : collection personnelle François Darriet

                        Ernest jeune                                       la famille peu avant le conflit

 

Son père Ernest est propriétaire du domaine viticole de la Garosse à Saint Sauveur, agent de la compagnie de navigation Les Chargeurs Réunis, agent commercial de la société du Port de Bordeaux. Auparavant, il eut une activité d’avitailleur et fournisseur de la marine sur Pauillac, ville dont l’activité portuaire pris un essor important dans la deuxième moitié du siècle dernier. La famille ADDE représente la bourgeoisie provinciale des propriétaires de vignobles et négociants de vins sur le Médoc, Bordeaux et l’étranger. Sur ce point il faut noter qu’un bureau de négoce international est implanté au centre de Londres à Fenchurch Street non loin de la Tour de Londres. Il est géré par les deux oncles par alliance de Jean Maurice ; Paul et Jacques LEBEGUE  sont les deux oncles de son épouse Louise LEBEGUE ; ils sont associés avec les Mc Kenzie. Jacques est d’ailleurs marié à une Anglaise Ketty SMITH mais n’aura pas de descendance.

  

 Photos : collection personnelle François Darriet

Photo de gauche Paul LEBEGUE en mai 1902. Photo de droite Paul vers 1900.

 Photos : collection personnelle François Darriet

  

 Photos : collection personnelle François Darriet

Photo du centre : Paul à gauche lors d’un banquet à Londres avec le Président de la République Raymond POINCARE (au centre) et l’Ambassadeur Français à Londres Paul CAMBON (à droite).

                  

 Photos : collection personnelle François Darriet

Ci-dessus : Paul LEBEGUE et Jacques LEBEGUE en mai 1902 à Cantenac

Ci-dessous : Entêtes de la société de négoce de Jean Louis Paul LEBEGUE à Londres

            

 

Jean Maurice possède par donation anticipé de ses parents le domaine viticole du Colombier dans le centre de Pauillac ; outre cette propriété viticole, il est négociant en vins et Vice Consul d’Angleterre à Pauillac ce qui lui vaut de parler couramment l’anglais comme son père Ernest qui était interprète de langue anglaise dans la 18ème région militaire lors de la Guerre de 1870-71. Il est marié depuis le 5 mai 1902 à Louise LEBEGUE, dont trois enfants sont nés : Marguerite en 1903 surnommée «Guiguite», René en 1906 puis Louis mon grand-père né en 1907 surnommé «Loulou».

 Photos : collection personnelle François Darriet

 

           

 

Photos : collection personnelle François Darriet

 

Après son service militaire Jean Maurice est entré dans la réserve en 1893 ; au début du siècle il est Lieutenant au 144ème Régiment d’Infanterie au 18ème Corps d’Armée de Bordeaux. A la mobilisation d’août 1914 il est Capitaine et avec ses 21 annuités d’ancienneté de Réserve il est versé dans l’Armée Territoriale qui comprenait des classes plus anciennes, c’est à dire de 34 à 48 ans suivant la loi de 1913. Par leur grand age, ces Territoriaux étaient surnommés les « Pépères ». Un mot sur la Territoriale ; composée de 184000 hommes répartis en 12 Divisions, son rôle initial n’était pas d’être une unité combattante en première ligne ni proche du Front mais plutôt en arrière du Front ; ses tâches étaient orientées vers l’infrastructure, la voirie, la construction de tranchées et d’ouvrages, la manutention, la sécurité par la surveillance des forts, routes , et gares. D’ailleurs la plupart de ces hommes sont mariés et pères de famille. Mais nous verrons plus loin que les lourdes pertes du début du conflit ont amené l’Etat Major français à en revoir son usage et à l’employer plus souvent au Front. Pendant les quatre années du conflit la Territoriale paiera elle aussi cher son engagement dans les premières lignes.

                                     

Photos : collection personnelle François Darriet

 

Fin 19ème siècle, Jean Maurice ADDE en sous officier de réserve vers 20 ans lorsqu’il était « au 57ème« dépendant du 18ème Corps d’Armée de Bordeaux (photo de gauche). 23 ans plus tard il sera mobilisé dans le « Territoriale » comme Capitaine de la 12ème Cie au 142ème Régiment Territorial d’Infanterie (au centre) puis Commandant du 3ème Bataillon au 142èm RTI (à droite).

 

 

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