Origine de propriété :
Propriété de ma grand-tante Marguerite ADDE-THORP
depuis 1930, la propriété se situe à la sortie Est du bourg de
Saint-Seurin-de-Cadourne dix kilomètres au Nord de Saint-Estèphe, dans
l’appellation Haut Médoc. Elle a été vendue par le maire de Saint-Seurin Mr
Jean Gorry ainsi que la marque commerciale «Domaine Andron».
La propriété a été acquise le 31 décembre 1930
pour 3,5 millions de francs par ma grand-tante maternel Marguerite et son mari René
William THORP mon grand oncle Bâtonnier des avocats de Paris. Les THORP
étaient des hommes de lois parisiens depuis plusieurs générations dont Louis
William THORP Bâtonnier comme son fils. La propriété du Médoc n’était pas
la demeure principale car les affaires continuaient d’être dirigées de Paris.
En 1967 René William décéda puis son épouse Marguerite mena à son tour de Paris
la propriété jusqu’en 1988 où elle mourut. Andron qui n’embouteillait déjà plus
à son nom depuis des années exploitait toujours la vigne par l’intermédiaire de
la cave coopérative de Saint-Seurin appelée «La Paroisse».
Le domaine Andron est situé à deux pas du
château Sociando-Mallet, enclavé dans les crus Pontoise-Cabarrus et le réputé château
Charmail. En 1908 des parcelles anciennes de Sociando ont été rattachées et
complantées de sauvignon blanc et cabernet sauvignon. Les 7 hectares d’un seul
tenant s’étendent le long des pentes d’une croupe de fines graves orientée Est
et qui regardent l’estuaire de la Gironde. Le vignoble était complanté de 5
cépages traditionnels du Médoc à savoir le cabernet sauvignon, le cabernet
franc, le merlot, le malbec et le verdot ; la production était limitée à
une vingtaine de tonneaux d’un vin délicat et fin.
Ci-dessus :
face Est et Nord-Est, la propriété vue du côté du château voisin
Sociando-Mallet.
Ci-dessous :
façade Sud-Est, et estampe des tonneaux de la propriété.
La vie sur la propriété
:
Louis William
THORP père en train de goûter une grappe de raisin.
Etiquette du vin produit au domaine. Le couple René William THORP et Marguerite ADDE.
Anecdote :
Une curiosité de l’histoire veut que ma grand tante Marguerite (fille de Jean Maurice ADDE) et son mari René THORP aient acquis ce domaine dans la commune de Saint-Seurin ; cette même commune où vers 1745 l’ancêtre Nicolas ADDE marchand tamisier Normand débarqua en provenance de la Manche et fonda famille lors de son mariage en janvier 1747 avec Marguerite Marquèze BAILLE. Il était le premier ADDE du Médoc et fondateur de la lignée patronymique en Gironde jusqu’à nos jours. Ce fait n’était pas connu de ma grand-tante car les origines normandes de notre patronyme maternel sont avérées depuis vingt ans seulement.