premanon 2004 college paul-emile victor mundolsheim

Collège Paul-Emile Victor
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Inoubliable Prémanon !

Lorsque notre professeur de français nous a demandé quel était notre meilleur souvenir de l’année de 6ème, sans doute a-t-elle été un peu déçue que nous ne citions pas un de ses cours mais le voyage à Prémanon et ce, sans hésitation et à l’unanimité, c’est le cœur qui parlait.

Prémanon, c’est un petit village du Haut Jura où nous avons séjourné le temps d’un week-end après les vacances de février. C’était bien la première fois que nous étions tous impatients que l’école recommence ! En effet, ces deux jours revêtaient un caractère exceptionnel puisque nous avions préparé depuis plusieurs mois cette visite à Paul-Émile Victor, homme d’envergure qui a donné son nom au collège, à la région où il a grandi, au Centre PEV qui continue à faire vivre ses valeurs et ses idées et puis surtout parce que pour nombre d’entre nous, c’était la première fois que nous nous retrouvions avec la classe, loin de nos parents. Excitante perspective !

Rien n’avait été laissé au hasard : le programme, bien rôdé, nous emmenait le premier jour à travers les champs enneigés, à la découverte d’un mode de déplacement bien particulier : le traîneau à chiens. Une meute de chiens-loups, tous plus beaux les uns que les autres, nous attendait sagement dans la neige. Fascinés, nous nous sommes tous précipités sur eux pour les couvrir de caresses et les prendre en photo sous tous les angles !

Épicéas, sapins défilaient sous nos yeux pendant que les chiens nous tiraient à travers le paysage jurassien. Mais n’allez pas croire que c’était de tout repos ! Nous devions réguler l’allure des chiens en utilisant les freins à pied situés à l’arrière du traîneau et il suffisait d’une seconde d’inattention pour se retrouver par terre à courir derrière les chiens et le musher !

Morts de fatigue après une matinée dans le bus et une après-midi dans la neige ?, c’était mal nous connaître ! En pleine forme donc, nous avons rejoint nos chambres, dédale de pièces reliées par de petits escaliers, pour prendre une douche avant le repas. Nous voyant toujours débordant d’énergie, les profs nous ont autorisés à sortir dans la nuit (sous leur surveillance, bien entendu) pour une dernière bataille de boules de neige avant d’aller au lit. Quel bombardement ! Les projectiles fusaient de partout et chacun essayait de les éviter en glissant le long des pentes sur sa combinaison de ski. Que de fous rires ! C’était formidable !

Au petit matin, les profs sont venus, impitoyables, nous réveiller pour le petit déjeuner, vite expédié, puis en route pour le Centre PEV ! Une hôtesse de marque était là pour nous accueillir, puisque c’est Daphnée Victor, la fille de PEV, qui nous a fait les honneurs de la visite. Munis d’un questionnaire, nous avons fait le tour de ce drôle de musée pour y dénicher des informations sur Paul- Emile, sur les Inuït, la faune de l’Arctique et de l’Antarctique, l’exploration des pôles, bref un parcours qui nous permettait d’utiliser ce que nous avions vu en classe et d’en apprendre encore plus !

Nantie d’un globe terrestre gonflable, c’est Daphnée qui a fini par corrigé oralement le questionnaire en nous racontant de multiples anecdotes concernant son père. En lui posant des questions parfois très personnelles, nous nous sommes rendus compte que vivre avec un papa pareil n’avait pas toujours été facile, d’autant plus, nous a-t-elle confié, qu’il avait de petits côtés misogynes et qu’il ne prenait pas toujours sa fille au sérieux. Malgré tout, Daphnée est toujours là aujourd’hui à faire en sorte que l’œuvre de son père se poursuive et nous a bien expliqué que ce n’est pas parce que enfants et parents ne s’entendent pas toujours sur certaines choses qu’il ne s’aiment pas. Ca en a fait réfléchir plus d’un parmi nous !

Offrant un spectacle des plus comiques, les profs nous ont ensuite suivi sur la patinoire qui fait face au Centre PEV. Notre prof de français, novice en matière de patinage, s’accrochait à nos conseils comme un naufragé à son radeau : les rôles étaient inversés, nous lui apprenions à progresser sur la glace et elle se montrait une élève relativement appliquée bien que parfois récalcitrante. Mais une petite chute la remettait vite dans le droit chemin ! C’était bien drôle !

Non sans regret, nous avons dû finalement rentrer au centre d’hébergement pour faire nos bagages et nettoyer nos chambres de fond en comble (inspection oblige !) avant de repartir à Mundolsheim des souvenirs plein la tête, du fromage plein nos sacs et ravis d’être élèves au Collège Paul-Émile Victor !

Les 6ème1 qui souhaitent autant de plaisir aux futurs 6èmes du collège.

	Inoubliable Prémanon !
		Lorsque notre professeur de français nous a demandé quel était notre meilleur souvenir de l’année de 6ème, sans doute a-t-elle été un peu déçue que nous ne citions pas un de ses cours mais le voyage à Prémanon et ce, sans hésitation et à l’unanimité, c’est le cœur qui parlait. Prémanon, c’est un petit village du Haut Jura où nous avons séjourné le temps d’un week-end après les vacances de février. C’était bien la première fois que nous étions tous impatients que l’école recommence ! En effet, ces deux jours revêtaient un caractère exceptionnel puisque nous avions préparé depuis plusieurs mois cette visite à Paul-Émile Victor, homme d’envergure qui a donné son nom au collège, à la région où il a grandi, au Centre PEV qui continue à faire vivre ses valeurs et ses idées et puis surtout parce que pour nombre d’entre nous, c’était la première fois que nous nous retrouvions avec la classe, loin de nos parents. Excitante perspective !
Rien n’avait été laissé au hasard : le programme, bien rôdé, nous emmenait le premier jour à travers les champs enneigés, à la découverte d’un mode de déplacement bien particulier : le traîneau à chiens. Une meute de chiens-loups, tous plus beaux les uns que les autres, nous attendait sagement dans la neige. Fascinés, nous nous sommes tous précipités sur eux pour les couvrir de caresses et les prendre en photo sous tous les angles ! Épicéas, sapins défilaient sous nos yeux pendant que les chiens nous tiraient à travers le paysage jurassien. Mais n’allez pas croire que c’était de tout repos ! Nous devions réguler l’allure des chiens en utilisant les freins à pied situés à l’arrière du traîneau et il suffisait d’une seconde d’inattention pour se retrouver par terre à courir derrière les chiens et le musher ! Morts de fatigue après une matinée dans le bus et une après-midi dans la neige ?, c’était mal nous connaître ! En pleine forme donc, nous avons rejoint nos chambres, dédale de pièces reliées par de petits escaliers, pour prendre une douche avant le repas. Nous voyant toujours débordant d’énergie, les profs nous ont autorisés à sortir dans la nuit (sous leur surveillance, bien entendu) pour une dernière bataille de boules de neige avant d’aller au lit. Quel bombardement ! Les projectiles fusaient de partout et chacun essayait de les éviter en glissant le long des pentes sur sa combinaison de ski. Que de fous rires ! C’était formidable ! Au petit matin, les profs sont venus, impitoyables, nous réveiller pour le petit déjeuner, vite expédié, puis en route pour le Centre PEV ! Une hôtesse de marque était là pour nous accueillir, puisque c’est Daphnée Victor, la fille de PEV, qui nous a fait les honneurs de la visite. Munis d’un questionnaire, nous avons fait le tour de ce drôle de musée pour y dénicher des informations sur Paul- Emile, sur les Inuït, la faune de l’Arctique et de l’Antarctique, l’exploration des pôles, bref un parcours qui nous permettait d’utiliser ce que nous avions vu en classe et d’en apprendre encore plus !
Nantie d’un globe terrestre gonflable, c’est Daphnée qui a fini par corrigé oralement le questionnaire en nous racontant de multiples anecdotes concernant son père. En lui posant des questions parfois très personnelles, nous nous sommes rendus compte que vivre avec un papa pareil n’avait pas toujours été facile, d’autant plus, nous a-t-elle confié, qu’il avait de petits côtés misogynes et qu’il ne prenait pas toujours sa fille au sérieux. Malgré tout, Daphnée est toujours là aujourd’hui à faire en sorte que l’œuvre de son père se poursuive et nous a bien expliqué que ce n’est pas parce que enfants et parents ne s’entendent pas toujours sur certaines choses qu’il ne s’aiment pas. Ca en a fait réfléchir plus d’un parmi nous ! Offrant un spectacle des plus comiques, les profs nous ont ensuite suivi sur la patinoire qui fait face au Centre PEV. Notre prof de français, novice en matière de patinage, s’accrochait à nos conseils comme un naufragé à son radeau : les rôles étaient inversés, nous lui apprenions à progresser sur la glace et elle se montrait une élève relativement appliquée bien que parfois récalcitrante. Mais une petite chute la remettait vite dans le droit chemin ! C’était bien drôle !
Non sans regret, nous avons dû finalement rentrer au centre d’hébergement pour faire nos bagages et nettoyer nos chambres de fond en comble (inspection oblige !) avant de repartir à Mundolsheim des souvenirs plein la tête, du fromage plein nos sacs et ravis d’être élèves au Collège Paul-Émile Victor ! Les 6ème1 qui souhaitent autant de plaisir aux futurs 6èmes du collège.