Collège Paul-Emile Victor
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L'antiracisme
Les grandes dates de l' antiracisme et de la lutte contre l'oppression
1679 : loi d'Habeas Corpus en Angleterre qui interdit tout emprisonnement arbitraire.
1774 : les Quakers de Pennsylvanie condamnent l'esclavage.
4 août 1789 : abolition des rivilèges en France.
26 août 1789 : La Déclaration des droits de l'homme proclame:" Tous les hommes naissent et demeurent libres et Égaux ."
1791: En France, les juifs deviennent des citoyens à part entière. Révolte de Toussaint Louverture à St Domingue.
1794: Abolition de l' esclavage en France. Il est rétabli en 1802 par Napoléon Bonaparte.
2 mars 1807 : abolition de la traite par l'Angleterre.
29 mars 1815 : abolition de la traite par Napoléon.
1848: Victor Schoelcher fait voter l' abolition de l'esclavage en France. Elle est inscrite dans l'article 6 de la Constitution.
1862: Aux États- Unis, le président Lincoln décide l' Émancipation des esclavage en France.
1865 : abolition de l'esclavage aux Etats-Unis.
1869 : dissolution du KU KLUX KLAN aux Etats-Unis, mais un deuxième renaît en 1915.
24 octobre 1870 : décrets Crémieux : Ils confèrent la qualité de citoyens français et le droit de vote aux juifs d'Algérie.
1898: Dans le journal l' Aurore, Émile Zola écrit un article (" J'accuse ") qui dénonce la campagne antisémite dont est victime le capitaine Dreyfus et sa condamnation.
après 1919 : la SDN dans ses articles 22 et 23 abolit le travail servile.
1945: Le tribunal de Nuremberg définit pour la première fois la notion de "crime contre l'humanité".
1948: L' ONU adopte la Déclaration universelle des droits de l' homme.
1964: Grâce à des hommes comme Martin Luther King, les Etats-Unis se dotent d'une législation antiraciste.
Mais les combats contre l'oppression sont beaucoup plus anciens. Ainsi la révolte de Spartacus a beaucoup marqué les hommes de l'antiquité.Il en demeura pour les Romains un souvenir terrible et pour les modernes un symbole de la révolte des opprimés contre l'injustice de leur sort.
La révolte de Spartacus
"A cette même époque (73-71 av. J.C.), un Thrace, nommé Spartacus, qui avait autrefois servi dans l'armée, et avait été fait prisonnier et vendu, persuada 70 de ses camarades de braver la mort pour recouvrer la liberté, plutôt que de se voir réduit à servir de spectacle dans les arènes des Romains. Forçant ensemble la garde chargée de veiller sur eux, ils s'échappèrent . Spartacus et sa bande s'armèrent avec les armes de tout genre dont ils dépouillèrent quelques voyageurs, et se retirèrent sur le mont Vésuve. Là, plusieurs esclaves fugitifs et quelques hommes libres des campagnes vinrent se joindre à lui. La justice rigoureuse qu'il mit dans la distribution et dans le partage du butin lui attira rapidement beaucoup de monde.
Après 3 ans de guerre, les révoltés furent vaincus par les légions romaines. Spartacus fut tué et 6000 esclaves, faits prisonniers, furent mis en croix le long de la route de Capoue à Rome."
Appien, Histoire des guerres civiles
Un Ancien dénonce l'esclavage
"Ils sont esclaves, dit-on : ils sont des hommes ! Esclaves ? non, mais des amis d'humble condition. Songe que cet être que tu appelles ton esclave est né d'une même origine que toi, qu'il jouit du même ciel, qu'il respire, qu'il vit, qu'il meurt comme toi. Tu peux le voir libre, il peut te voir esclave. Vis avec ton inférieur comme tu voudrais que ton supérieur vécût avec toi."
Sénèque, Lettres à Lucilius.
Les organisations qui défendent les droits de l' homme
La ligue des droits de l'homme. L' organisation est née en France le 4 juin 1898. Selon ses statuts, la ligue intervient "chaque fois qu' une injustice, un abus de pouvoir ou une illégalité lui sont signalés, au détriment des individus, des collectivités ou des peuples".
Amnesty International, crée en 1961 par un avocat anglais Peter Benenson, cette organisation indépendante mène une action vigoureuse auprès des gouvernements et de l' opinion internationale en luttant contre toute forme de torture. Elle apporte aide et assistance aux victimes emprisonnées pour leurs idées, leur croyances ou leur origine.
Depuis sa création, plus de 7000 prisonniers ont été libérés grâce à son intervention.
Chaque année, Amnesty International publie un rapport dénonçant les pays dans lesquels les droits de l' homme ne sont pas respectés.
Amnistie internationale fonctionne grâce au travail de plus d'un million de personnes qui ont leur place dans l'importante structure de l'organisation.
L'organisation compte aujourd'hui plus d'un million de membres et au-delà de 8000 groupes de bénévoles (4400 groupes locaux et 4000 groupes scolaires).
Des sections nationales ont été implantées dans 55 pays, dont 35 se situent en Afrique, en Amérique latine (y compris les Caraïbes), en Asie, en Europe centrale et au Moyen-Orient.
Secrétariat International
Le Secrétariat international, situé à Londres, est le centre nerveux de l'Organisation: plus de 320 salariés et 90 bénévoles originaires de plus de 50 pays y travaillent. C'est lui qui effectue les recherches et établit les dossiers de prisonniers. Le secrétaire général en est Pierre Sané.
Comité exécutif international
Amnistie est dirigée par un comité exécutif international (CEI) composé de neuf membres: huit sont des bénévoles élus, tous les deux ans, par un conseil international (CI) formé de représentants du monde entier. Le neuvième est un membre élu du Secrétariat international.
La recherche rigoureuse que mène Amnistie internationale lui permet d'établir annuellement un bilan des violations qui frappent hommes, femmes et enfants dans toutes les régions du monde. Les chiffres qui suivent indiquent à la fois la diversité et la fréquence de ces violations des droits les plus fondamentaux de la famille humaine.
Prisonniers d'opinion
Des prisonniers d'opinion ou des personnes susceptibles d'être considérées comme tels étaient détenus dans 78 pays.
Détention sans inculpation ni jugement
Des dizaines de milliers de prisonniers politiques étaient détenus sans inculpation ni jugement dans 70 pays.
Procès inéquitables
Dans 33 pays différents, des milliers de prisonniers politiques ont été incarcérés à l'issue de procès non conformes aux normes internationales.
Torture et mauvais traitements
Dans au moins 120 pays, Amnistie internationale a eu connaissance du cas d'environ 3000 détenus torturés ou maltraités dans des prisons, des postes de police ou des centres de détention secrets.
Au moins 1000 personnes sont décédées à la suite de tortures en détention ou du fait de conditions carcérales inhumaines,dans 34 pays.
Exécutions extrajudiciaires
Des agents de l'État se sont ou se seraient rendus responsables d'exécutions extrajudiciaires dans 54 pays, tuant des opposants présumés, des membres de minorités ou de groupes ethniques pris pour cibles par les autorités, ou des personnes vivant dans des bastions de l'opposition.
"Disparitions"
Dans quelque 29 pays, près de 1000 personnes ont "disparu" alors qu'elles se trouvaient aux mains d'agents du gouvernement. Certaines d'entre elles ont vraisemblablement été victimes d'exécutions extrajudiciaires.
On restait sans nouvelle de personnes "disparues" au cours des années précédentes dans 22 pays.
Peine de mort
Dans 33 pays, 2 500 personnes ont été exécutées, notamment par pendaison, par peloton d'exécution ou par injection létale.
Dans 57 pays, des prisonniers attendaient dans le quartier des condamnés à mort.
En 1994, quatre pays ont aboli complètement la peine de mort ou en ont restreint le champ d'application.
Exactions commises par l'opposition armée
Dans 36 pays, des groupes armés d'opposition ont commis des atteintes aux droits de la personne telles que torture, prises d'otages et homicides arbitraires et délibérés.
Affiche de Topor pour Amnesty International
La Croix-Rouge. Organisation humanitaire créée en 1863 par le Suisse Henri Dunant pour secourir les blessés de guerre, quelle que soit leur nationalité. La Croix-Rouge intervient aujourd'hui dans beaucoup d'autres domaines(accidents de la route, aide aux vieillards, aux handicapés, aux réfugiés (comité international de la Croix-Rouge).
L'U.N.E.S.C.O.(Organisation des Nations Unies pour l'Éducation, la science et la culture). C'est une des nombreuses institutions de l'O.N.U. Elle est particulièrement chargée de contribuer au maintien de la paix en resserrant la collaboration entre les nations par l'Éducation, la science, la culture. Elle développe pour cela un vaste programme d'alphabétisation dans le monde entier, répondant ainsi à l'article 26 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme de 1948 : Toute personne a droit à l'Éducation...
L'U.N.E.S.C.O. a son siège à Paris.
Quelques adresses Unesco : UNITED NATIONS EDUCATIONAL, SCIENTIFIC AND CULTURAL ORGANIZATION. UNESCO - Basic Indicators on Young Children
U.N.I.C.E.F. (United Nations International Children's Emergency Fund)
Afin de venir en aide aux enfants des pays qui avaient souffert de la guerre, l'Assemblée générale des Nations unies a décidé, en décembre 1946, la création d'un Fonds international de secours à l'enfance (F.I.S.E.). Après 1950, une fois apaisées les souffrances nées de la guerre, le Fonds fut consacré à la mise en Ïuvre de programmes généraux destinés à améliorer la condition de l'enfance, particulièrement dans les pays en voie de développement ainsi que dans diverses situations d'urgence. Ce changement d'orientation a entraîné la nouvelle appellation de Fonds des Nations unies pour l'enfance (United Nations International Children's Emergency Fund).
Le F.I.S.E. s'est principalement attaqué à des domaines lui permettant d'apporter des améliorations importantes aux conditions de vie des enfants, tels que la prévention et le traitement de certaines maladies et l'envoi d'excédents alimentaires. Le F.I.S.E. contribue aussi à la mise en place de services sanitaires et à l'instruction de personnel médical, à la construction d'équipements scolaires, à la formation de professeurs ainsi qu'au développement d'autres services sociaux.
Les activités du F.I.S.E. sont financées par des contributions volontaires de gouvernements, des donations privées, des ventes de cartes de vÏux réalisées par des enfants ou des artistes bénévoles.
Les élèves du Collège Paul-Emile Victor et et leur professeur CH Poinsignon - 1998
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