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Le Devin veillant sur
eux, 4 d’entres eux goûtèrent aux joies du sauna pendant que 2 autres
récupéraient des chaussures de rechange, celles-ci n’ayant pas supporté
la montée ( à l’inverse de leur propriétaire) et tout ce petit monde se
retrouva pour l’apéro et le repas profitant de l’hospitalité du Devin.
Le lendemain Ra ne
daigna pas se montrer mais bon, pas de pluie, ni de vent. Petite visite
à l’étang du Devin et voilà notre petit groupe engagé dans la montée de
la tête des Faux ‘un panorama exceptionnel’ d’après la documentation. A
quelques mètres du sommet le dieu du vent Eole se revêtit de son manteau
de brouillard et enroba toute cette petite troupe , Thaloc le dieu
aztèque de la pluie se joignit à eux. Mais où sont donc
passés Albert et Annette ? Petit mouvement de panique, les 12 ne
distinguaient plus leur ombre mais ces derniers veillaient sur eux car
ils étaient partis en reconnaissance pour trouver un abri. Après avoir
fait une petite pause goûter les 14 VTS requinqués, se remirent en
route, Eole ne les quittant plus jusqu’au col du calvaire qui n’en était
pas un car la bonne fée nommée ‘navette des crêtes’ les prit dans ses
bras jusqu’au pied du Honneck. Une heure après, toujours accompagné
d’Eole et de sa cape les 14 VTS rejoignirent la Campanule.
Le lundi matin, Eole
étant au rendez-vous, nos 14 amis se remirent en route retapés par un
bon repas au Schiessroth et une bonne nuit, le moral étant bon ! Petite
anxiété du coté de l’accompagnatrice : il lui fallu retrouver les 13
‘ombres’ à chaque intersection et retenir les plus hardis qui avaient
envie de se défouler. Thaloc les accompagna , mais ils réussirent à se débarrasser momentanément de lui et
d’Eole en s’infiltrant dans le refuge du Sotré (petit lutin de
montagne) qui les accueilli avec beaucoup de chaleur le temps d’un repas
tiré du sac. Celui-ci terminé, ils se furent de nouveau chaperonner par
Eole et Thaloc pour poursuivre leur chemin. Le cœur y était et la
volonté aussi car l’objet nommé « automobile » de Francis qui les
attendait au col du Collet n’eut aucun succès, tous ayant décidés et
sans aucune concertation, que cette fois-ci ils ne tricheraient pas et
iraient jusqu’au bout à pied. Les dieux du brouillard leur ayant caché
la pente très raide qui les attendait de l'autre coté de la route
n'eurent pas raison d'eux car personne ou presque ne ralla. Eole enveloppé de son manteau de
brouillard les embarqua sur un superbe tapis en pente douce descendante,
mais pour où ? ,consultation de la carte , petit retour en arrière puis
par un raccourci vers l'auberge de Balveurche ils retrouvèrent le droit
chemin. Le petit groupe se sépara le lundi en fin d’après
midi en se promettant de refaire le même trajet en sens inverse avec le
G.O. Francis retapé en espérant la présence d’un seul dieu : Râ.
Nicole
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