Vosges Trotters Strasbourg |
Raid Vosgien les 14 15 et 16 août 2004 C’est à la petite gare de Kruth que Nicole et Francis nous avaient donné rendez vous. Alors que le ‘Mulhouse Express’ démarre en émettant un klaxonnement plaintif renvoyé par la pluie, nous franchissons la Thur. St Nicolas dans sa Chapelle est sans doute surpris de la ferveur des 11 marcheurs qui lui tiennent compagnie, au sec, le temps de se restaurer. C’est presque surpris, que nous découvrons la Ferme Auberge du FELSACH au détour d’une prairie emmitouflée dans les nuages. Les éléments ne sont pas calmes à l’extérieur : à l’intérieur non plus mais c’est pour la bonne cause puisque des musiciens sont là pour animer tout ce monde qui ne demande que cela. La nuit permet aux esprits et au ciel de retrouver leur aplomb : le matin le soleil nous salue. Rapide descente vers le Col d’Oderen avant d’atteindre des endroits peu connus dont le nom magique ‘Drumont’ a une consonance bien différente de ces montagnes proches qui nous saluent de leur nom germanique (Markstein, Klintzkopf) avec un angle de vue inédit pour nous. Nous ne nous attardons pas dans le vacarme du Col de Bussang (c’est pour quand le ferroutage sous les Vosges ?) préférons le calme et les bancs du chalet de Séchenat pour la pause casse croûte. A peine repartis Mmes Guêpes nous saluent : il faut bien justifier la vente des granules magiques, la jambe douloureuse immergée dans l’étang des Neuf Bois permet de réaliser quelques photos inédites, et aux infirmières patentées d’exercer leur talent de guérisseuse. La terrasse de l’Hôtel du Rouge Gazon, après les soins infirmiers, voici le réconfort du gosier. Un musicien qui révisait ses gammes tourna un peu les pages de son carnet de note, et revoilà les Vosges Trotters sur la piste de danse. Lundi matin la descente au Lac des Perches nous confirme combien cette région est merveilleuse. Lac taillé dans la montagne, entouré d’un écrin de verdure, il est difficile de résister à l’envie d’une petite baignade. Il faut faire vite, le soleil est entrain de perdre du terrain, et déjà le ciel se fâche. C’est sur le GR5, sur cette crête entre vallée de la Doller et de la Thur, (normalement un vrai paradis pour randonneurs) que le ciel décide de nous montrer comment il est capable d’avoir soudainement des activités bruyantes et éclairantes. Un arrêt à la Ferme Belacker met fin à cette démonstration qui nous enthousiasme bien moins que l’accueil de la ferme. Arrivées à St Amarin le bruit de la civilisation retrouvée met fin à ces trois jours de randonnées dans les Vosges aux paysages si variés et souvent méconnus. Merci à Nicole et Francis de nous avoir fait découvrir ces endroits et ces montagnes qui pour une fois ne s’appellent pas tous ‘EIM ECK ou OPF’ |