Vosges Trotters Strasbourg : Metzeral – Bockswasen – Campanule – Metzeral
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Boucle en rando « sans raquettes »
Le beau temps du vendredi 16 février 2007 était une invitation à réaliser cette classique (sans raquettes), cela malgré le faible nombre de participants. Une montée nocturne au départ de Metzeral a permis une bonne mise en jambes à Olivier, Jean Bernard et Alice. Pendant ce temps au Bockswasen, les fourneaux étaient gouvernés par Geneviève et Vincent. C’est par l’odeur du gratin alléché que vers 20 heures, les marcheurs parvinrent devant le chalet. Stéphane moins attiré par le gratin que par la splendeur d’une nuit calme, quittait Sondernach en solo avant minuit pour arriver au refuge déjà endormi à 1h15. Samedi, changement de décor avec l’apparition des quelques neiges qui n’avaient pas encore fondues au sommet du Hilsenfirst. Pas assez pour chausser les raquettes, mais suffisamment pour devoir chercher son chemin. Après une pause des 6 randonneurs au Col du Lauchen, nous avons rencontré les gardiens du Refuge du Hahnenbrunnen. Ils tiraient leurs luges lourdement chargées, depuis le Markstein, pour assurer le service de refuge. Les choses sérieuses ont commencé depuis longtemps : mais ici, sous nos yeux se déroule l’itinéraire qui reste à parcourir. Les premières montées (Schweisel) font prendre conscience à nos jambes que la journée sera longue. |
Comme de coutume, la cabane du Col du Herrenberg permet de faire la halte de midi. Elle est occupée par des randonneuses belges : nous avons quelques regrets, nos propositions de les héberger à la Campanule n’ont pas eu de succès. Ces divertissements permettent à nos jambes d’oublier les montées raides des Batteriekopf et Rothenbachkopf. Par bonheur et comme par magie il n’y a pas de neige dans les montées, mais seulement dans les descentes (versant nord). Une halte à l’auberge de Breitsouze permet de désaltérer les gosiers et de se souvenir qu’il y a quelques années lors de la même randonnée, nous étions déjà venus reprendre des forces avec les bulles d’une bonne bière pression, (nos amitiés à Albert), avant d’attaquer le roi des sommets de la journée : le Hohneck. Depuis le sommet, sous le soleil couchant, nous embrassons du regard les paysages traversés durant la journée.
Il suffit ensuite de se laisser glisser à la Campanule
atteinte à la tombée de la nuit. 10 heures de marche et |
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Pour boucler la boucle, la descente à Metzeral a permis sous
un soleil radieux de rejoindre le dimanche
matin, la gare de Metzeral et..nos voitures !
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