Autour du café

 

Les établissements

 

Boisson convivial par excellence, les établissements le servant sont rapidement apparus devenant une institution social

Istanbul a vu naitre les premiers cafés au 16e siècles. Vers 1555 deux syriens crée le premier établissement, quelques années plus tard en en comptera plus de 500!

Au 17iéme, ils se developperont autour de la Méditerranée puis dans toute l'Europe. Meme si les café d'orient posséde un charme bien particulier

Dans les rues, des marchands ambulants, les limonadiers, proposeront aussi du café de qualité médiocre, tenu au chaud dans des cafetières, aux passants souvent trop pauvres pour pouvoir le preparer eux meme. Ils disparaitront au début du 20ième.

Lieu d'amusement avec des parties de cartes, dominos, echecs

Lieu de culture: discours philosophique, poèsie, théatre, musique, frequenté par les artistes et intellectuels comme les cafés concerts et les cafés spectacles.

Lieu de vie politique

Lieu de mauvaise réputation: complots s'y préparant, trop grande liberté de paroles ( d'où l'expression " le café du commerce"), moeurs debridé...

 

Lieux célébres

Procope: Etablissement le plus ancien de Paris, ouvert en 1689 par Francesco Procopio

Le Florian: A Venise sur la place Saint Marc, ouvert en 1720,. Il posséde un coté "musée" avec son ambiance feutré fait de bois et de peintures murales

Le Greco: A Rome, ouvert en 1760

Le Central: A Vienne, lieu de rencontre denombreux intelectruel: Freud, Troski...

 

 

Merci à Anais pour l'envoi de ce texte

 

Cette ébauche de pièce de théatre a été réalisée dans le cadre d'un oral de TPE -travaux personnels encadrés- de terminale littéraire. Le thème général de réflexion était "la ville", mais nous avons affiné le sujet et avons ciblé nos recherches sur "les cafés mythiques des grandes villes européennes". Ce qui suit à été élaboré à partir de documents internet, mais aussi grace à des documents donnés par les actuels propriétaires des cafés que nous avons été voir sur place et qui nous ont reçu -plus ou moins bien selon les lieux-.
Nous avons appris que le café est bien plus que ce bas lieu de rencontres frauduleuses, mais un endroit magique qui a souvent une grande et belle histoire derrière -et devant?- lui.
C'est un univers magique, mythique, voire même mystique..."

ACTE 1 Scène 1 : Le Procope
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Guide : Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, soyez les bienvenus dans ce musée des cafés mythiques des grandes villes européennes. Ce musée est une idée originale d'un descendant direct de Francesco Procopio -créateur du café Procope-, qui comme chacun le sait affectionnait énormément le lieu mythique qu'est le café ; ce lieu de rencontres et de rendez vous, de débats d'idées et d'échanges intimes, enfin, ce lieu bruyant ou l'on aime se retrouver.
Nous vous invitons donc à un voyage dans le temps et dans l'espace (il énumère tout en montrant du doigt les panneaux) ; Nous verrons les cafés des Boulevards St Germain et du Montparnasse, nous nous envolerons ensuite vers les cafés Pouchkine puis nous rentrerons après un crochet en Italie, en finissant par un nouveau mythe.
Guide : Le plus ancien café littéraire du monde encore en activité
1686 : Francesco Procopio dei Coltelli, gentilhomme de Palerme, installe son débit de café à Paris
Dans un cadre aimable, dans le voisinage de l'ancienne Comédie Française, son établissement devient rapidement le lieu de réunion des beaux esprits.
Pendant 2 siècles, tout ce qui portait 1 nom ou voulait en porter 1 dans le monde des lettres, des arts ou de la politique, fréquenta le Procope.
On fréquenté le Procope : La Fontaine, Anatole de France, Voltaire, Rousseau, Beaumarchais, Balzac, Hugo, Verlaine…..
En résumé, les habitués du Procope représentent les grands noms de la littérature française.
Au 18ème, les idées libéralistes y prirent leur essor ; l'histoire de l'Encyclopédie est intimement liée au Procope, car c'est là que Diderot, d'Alembert et Franklin se rencontraient.
Pendant la révolution, Robespierre, Danton et Marat s'y réunissaient.
Bonaparte y laissa son chapeau en gage d'amitié
Aujourd'hui il reste l'un des cafés les plus connus et reçoit toujours une clientèle artistique et politique.

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ACTE 2 Scène 1 : Le Flore
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Guide : En remontant le boulevard St Germain on arrive au café de Flore

Guide : Son nom vient de la déesse Flore qui engendra le printemps. Sa statue s'élevait dans le cimetière qui fut rasé afin de construire le café
Les habitués appelés " paroissiens " soutiennent que le café de Flore permet de se retrouver chez soi, au cœur de St Germain des Près, qui est au cœur de Paris
C'est une anonyme table du Flore qui vit éclore le premier embryon existentialiste, grace à une célèbre rencontre entre Jean Paul Sartre, Simone de Beauvoir et Raymond Aron.
La bande des Surréalistes Breton, Perret, Queneau….fréquentaient beaucoup ce café
Un Prix littéraire a été créé au nom du café

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ACTE 2 Scène 2 : Les Deux Magots
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Guide : Son nom vient de deux statues appelées magots, qui trônaient avant dans un magasin de soieries qui fut transformé afin de construire le café ; elles sont depuis, les emblèmes de ce lieu mythique.
La clientèle était la même que celle du Flore. D'ailleurs, les deux cafés se disputent la gloire d'avoir vu naître l'existentialisme entre leurs murs.
Depuis 1933, le café à lui aussi créé un prix littéraire qui porte le nom de l'établissement : Le prix des Deux Magots.
En somme, le Flore et les Deux Magots sont des copies conformes. Côte à côte, les mêmes prix exorbitants, la célébrité des fois fait mal tourner…

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ACTE 2 Scène 3 : La Brasserie Lipp
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Guide : La Brasserie Lipp elle n'est pas de cette trempe là, pas de coups de pub ni de tapage sa notoriété est loin d'être artificielle.

Guide : 1880, Mr lipp, alsacien, ouvre la brasserie des bords du Rhin, boulevard st germain
1919, Marcelin Cazes, reprend la brasserie, lui donne le nom de son fondateur : Brasserie Lipp. Il devient le propriétaire mythique, c'est à lui que la Brasserie doit sa célébrité.
Il fait agrandir l'établissement. Il fait appel à un grand céramiste : Fargue, qui décore entièrement le lieu de motifs exotiques.
Ce café doit en partie sa célébrité à la pérennisation des traditions, la carte n'a pas changée depuis 40 ans ; les serveurs sont tous en poste depuis des années, afin d'entretenir des liens de confiance voire d'amitié avec les clients. A la brasserie Lipp, on se sent réellement comme chez soi.
Dans les années 30/40, la Brasserie devient le point de chute de Gide, St Exupéry, Hemingway, Malraux, Françoise Sagan, Camus… Il s'y créa même un groupe littéraire : les Poètes du mercredi.
La Brasserie est à mi chemin entre le Sénat et l'Assemblée ce qui entraîne une forte clientèle politique.
A partir de 1934, la politique l'emporte sur le littéraire. Marcellin Cazes S'applique tout de même à faire régner une certaine neutralité politique, ce qui n'empêchera pas quelques batailles retentissantes.
Un grand nombre d'anecdotes renforcent la dimension mythique voire mystique de ce café : Mehdi Ben Barka(homme politique marocain) fut enlevé devant l'établissement en octobre 69, après qu'il ai dîné avec des hommes louches. Depuis, la Brasserie organise chaque année à la même datte une cérémonie de mémoire en souvenir de ce tragique évènement.
François Mitterrand venait souvent déjeuner avec sa fille Mazarine, bien avant que le scandale n'éclate. A la Brasserie, c'était un véritable secret de polichinelles.
Le jour de la mort de Pompidou en 1974, Mitterrand déjeunait à la Brasserie, il entendit la nouvelle. On le vit alors sortir en courant de l'établissement, suivit de très près par le serveur et l'addition, Mitterrand se retourna et lui lança : "Vous me l'enverrez à l'Elisée ", tant il était sur d'être élu aux prochaines Présidentielles, or on sait que ce ne fut pas le cas.
Aujourd'hui, le mythe est entretenu par une clientèle toujours aussi distinguée, noble, ecclésiastique, journalistes, showbiz….
La Brasserie Lipp symbolise pour nous le café mythique par excellence, il est tout simplement majestueux, et, contrairement aux autres, n'a besoin de rien pour s'assurer une clientèle fidèle et amoureuse du lieu.
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ACTE 3 Scène 1 : La Coupole
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Guide : Nous sommes toujours à Paris, au début des années 20, les artistes qui avaient jusque là habité la butte Montmartre déménagent vers Montparnasse ; les cafés et les brasseries deviennent leurs lieux de rencontres. Sur le boulevard du Montparnasse, 3 cafés se sont vu attribuer par un jury spécial, le titre de " cafés mythiques " : la Coupole, le Dôme et la Rotonde.

Guide : Le soir du 20 décembre 1927, la Coupole est inaugurée, et, selon un gastronome de l'époque, la date est merveilleusement bien choisie car " le vin dissipe la tristesse ". Mais entrons plutôt, nous découvrons une salle au volume impressionnant. Les boiseries et les lustres en verre dépoli donnent au café une atmosphère chaleureuse. Au centre, la coupole, et sous celle-ci, une majestueuse statue de bronze. Mais la particularité de ce café, ce qui fait de lui l'un des plus beaux parmi les plus beaux, ce sont ses piliers. 33 piliers et pilastres peints. Une trentaine de jeunes artistes ont participé à cette œuvre merveilleuse. Dans le style qui leur était propre, chaque peintre a illustré à sa manière la joie de vivre à travers les thèmes de la femme, la fête, la musique, et la danse. Presque toutes ces peintures étaient anonymes, et en 1997, pour les70 ans d'existence de ce sublime café classé monument historique, le propriétaire a fait appel à une historienne afin de faire un travail d'identification. Cette expertise fut très complexe, car la plupart des artistes étaient tombés dans l'oubli ; aujourd'hui, la quasi-totalité des toiles est associé à son artiste créateur.
La légende de la Coupole dit qu'avant, qu'elle que soit l'heure à laquelle on y venait, on pouvait y voir un artiste, tel que Sartre, Simone de Beauvoir, Beckett, Man Ray, Giacometti et plein d'autres encore.

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ACTE 3 Scène 2 : Le Dôme
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Guide : En descendant d'une centaine de mètres sur le boulevard du Montparnasse, on se retrouve à longer le dôme, on entre par une terrasse sous la véranda, et on pénètre…

Guide : … dans un univers doux et molletonné, des banquettes de cuir rouge qui ont reçu plus d'une génération d'artistes vous accueille (pendant ce temps, le guide 3 mime la scène).
Vous vous asseyez à la petite table ronde, juste sous la fresque réalisée par Kersou ; vous regardez les photos exposées, elles représentent Giacometti, Modigliani, Matisse, Dufy, Dali, Picasso et bien d'autres encore. Le serveur vous interrompt dans votre contemplation…

Guide : Bonjour monsieur et bienvenue au Dôme ; toutes les photos que vous pouvez admirer ont été prises ici même, à l'époque de l'age d'or de notre grand Café. Je vous laisse admirer, je viendrais prendre votre commande plus tard.

Guide : Vous êtes déçu d'avoir été interrompu dans votre contemplation, peu vous importe à présent les réunions d'artistes ou même politiques des socialistes dans les années 30/40, le charme est rompu, rien n'y fait, vous ne pouvez plus rester. Vous sortez et traversez le boulevard pour vous retrouver à la Rotonde.

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ACTE 3 Scène 3 : La Rotonde
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Guide : Créée par Mr Libion
Avantages : machine à sous et terrasse au soleil.
Lors de sa création c'était un café immense, à peu près 20 ou 25 mètres de long, sur 15 de large ; aujourd'hui, il ne fait pas plus de 50m2. Les crises économiques successives obligeaient les gérants à vendre des parcelles de leur établissement au fur et à mesure.
Habitués : Chagall, Vlaminick, Léger, Braque, Apollinaire, Max Jacob, Modigliani …..
Durant la 1ère guerre mondiale, les artistes passent leurs journées à la Rotonde car ici au moins, il y a du charbon et un poêle bien chaud.
Le patron a des principes, on a le droit de danser sur les tables si l'on a trop bu, mais il est interdit aux dames d'ôter leur chapeau.
Anecdotes : A la Rotonde, Modigliani fait votre portrait contre un repas chaud, quand il n'est pas en train de voler des pierres sur un chantier pour pouvoir sculpter.
C'est à la Rotonde que Cocteau distribue des poèmes dont Apollinaire et Max Jacob moque le snobisme.
Apparition des ballets russes, Diaghilev et Nijinski viennent à la Rotonde commander des œuvres à de jeunes artistes inconnus à l'époque, Debussy, Prokofiev, Stravinsky….. Aujourd'hui, plus personne n'ignore leur nom.
Certains révolutionnaires russes y ont préparé le grand soir.
Lénine n'y viendra qu'une dizaine de fois
Trotski y organise de nombreuses réunions, souvent interrompues par la police
Dans l'entre deux guerres, les écrivains prennent le relais des peintres : Breton, Aragon, Prévert, Queneau, Artaud, Hemingway…

 

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ACTE 4 Scène 1: Le Florian
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Guide : Sur la place st Marc, à Venise, en Italie, symbole de la ville.
Ouvert en décembre 1720 par Floriano Francesconi, il l'appela alors Venezia Trionfante, (Venise triomphante en français), mais il fut rapidement connu sous le nom de son propriétaire : il devint le Café Florian.
Clientèle illustre, nobles vénitiens, ambassadeurs, grands marchands, hommes de lettres, artistes en tous genres, mais aussi des citoyens ordinaires. Les discussions vont donc des affaires d'Etat aux potins locaux.
Ce mythe a enflammé l'imagination d'artistes comme Carlo Goldoni, auteur de théâtre, qui fit du café Florian, un territoire de chasse pour Casanova -un de ses personnages- car c'était à l'époque, le seul café à admettre les femmes.
Parinio (poète), Silvio Pellico (écrivain inspiré par l'Encyclopédie), et Daniele Manin (homme politique) proclamèrent autour des tables du café, leurs idées sur l'indépendance et la liberté.
Ce café à aussi reçu des grands noms de la littérature française et étrangère attirés par ce mythe quasi divin : Chateaubriand, Dickens, Proust Rousseau, Stravinsky, Modigliani y firent escale. Georges Sand a du elle-même passer entre ces murs, car si je ne m'abuse, elle fait une très belle description du café dans Elles et Lui
Mais hormis sa clientèle illustre, ce qui fait que ce café est un mythe, c'est son architecture pour le moins originale : le café est composé de 6 salles toutes plus belles les unes que les autres : La salle des grands hommes : décorée de médaillons des personnages illustres vénitiens.
La salle des saisons ou des miroirs : murs tapissés de miroirs comme son nom l'indique.
La salle orientale
salle chinoise : toutes deux décorées de motifs orientaux
La salle du Sénat : où l'on organise des expositions artistiques
La salle Liberty : voûtes décorées, lambris et miroirs peints.

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ACTE 5 Scène 1: Café Pouchkine -St Pétersbourg-
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Guide : Ce café ressemble beaucoup à un hall d'hotel, un fait il s'appelle café mais c'est plutôt un restaurant, du moins, si l'on ne mange pas on ne peut pas rester : c'est un café littéraire qui associe cuisine et poésie.
C'est ici que se réunissaient les écrivains russes tel que Keyler -le La Fontaine russe-, Blinski, Dostoïevski et bien d'autres ; ils y mangeaient des patisseries tout en parlant, écrivant, ou réfléchissant à leurs futures œuvres.
Mais c'est aussi et surtout, le lieu connu comme étant le dernier où se soit rendu Pouchkine, avant de se battre en duel contre Georges d'Anthès le 29 janvier 1837. Duel qui lui fut fatal.
Pour cette raison que le café porte son nom.

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ACTE 5 Scène 2: Café Pouchkine -Moscou-
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Guide : Le second café Pouchkine se trouve à Moscou, non loin de la place rouge
C'est le seul café mythique dont la légende a précédé la création du lieu
Il a été créé en 1999
Sa création est due à la demande des touristes français ; vous connaissez tous la chanson " Nathalie " de Gilbert Bécault, cette chanson qui raconte le début d'une histoire d'amour entre un touriste et sa guide qui lui fait découvrir la ville de Moscou… " La place rouge était vide/devant moi marchait Nathalie/Il avait un joli nom mon guide:/Nathalie/Elle parlait en phrases sobres/ De la Révolution d'Octobre/Je pensais déjà/Qu'après le tombeau de Lénine/On irait au café Pouchkine/Boire un chocolat… "
Ce café, une fois créé, a vu le mythe se concrétiser.
Il n'est d'ailleurs pas rare d'y croiser des têtes connues
Dans un décors au carrefour des cultures russe et française, entre passé et avenir : un voyage dans le monde de l'amour et de la poésie.
La plus belle dédicace du livre d'or est signée Lionel Jospin : " Retour au passé dans le présent d'une Russie qui s'invente "

 

 

 

 

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