Tallin
Découverte de Tallin dès l'aube, je n'ai pas bien dormi à cause de ce problème de connection internet. On était donc les premiers à nous élancer dans la montée des marches qui mènent à la partie ville haute de la vieille ville. La vielle ville a des sections de remparts et des tours de guet ainsi que des portes datant de l'époque médiévale. Dans le parc qui longe ces fortifications se prépare un festival de fleurs et les jardiniers s'affairent pour sa préparation. On leur souhaite du soleil pour activer la floraison, car il fait de nouveau gris et frais.
Vue de Tallin.
La ville haute regroupe les plus belles maisons et églises anciennes sur une colline qui domine le port de Tallin. Là aussi, les croisiéristes arrivent en nombre, beaucoup de chinois, et il est difficile de se frayer un chemin dans les petites ruelles. De là-haut, on peut voir les gros paquebots qui viennent s'amarrer et déverser leur cargaison de touristes. Le style des bâtiments s'apparente bien sûr beaucoup à celui qu'on a déjà vu à Riga, quelquefois avec les mêmes noms (le bâtiment de la Fraternité des Têtes Noires, en référence à St. Maurice, le saint patron de la corporation des riches marchands; ou les Trois Frères; etc...). C'est le port de commerce qui a fait la prospérité de cette ville et c'est ce qui explique la nécessité de le défendre contre contre les convoitises des voisins prédateurs, avec plus ou moins de succès. On n'a pas pu entrer dans la cathédrale russe orthodoxe Alexandre Nevski, un office y ayant lieu. Les maisons les plus en vue de cette colline sont occupées par le gouvernement estonien et les sièges des principales ambassades étrangères.Ouf, le problème de connection venait de ce que la dame de la réception de l'hostel m'avait donné un mot de passe avec une casse incorrecte. Tout
est rentré dans l'ordre.
Aujourd'hui nous avons terminé de visiter les sites intéressants de Tallin, bizarrement moins encombré de touristes, les gros bateaux de croisière
ayant levé l'ancre hier en fin d'après-midi. Maintenant nous avons une technique bien rodée pour éviter autant que possible la foule; on commence
nos visites à l'envers des guides et des programmes, ainsi on ne croise qu'une fois les groupes organisés. Comme nous commençons tôt, ils en sont
au début de leur visite quand nous les rencontrons, ils ne traînent encore pas trop les pieds, leur guide arrive à les faire avancer pour tenir le
programme. Le point noir, c'est toujours la météo, on essuie averses sur averses quand ce n'est pas une bourrasque de pluie glaciale. On a pu entrer
dans la cathédrale orthodoxe russe Alexandre Nevski (il y en a une dans chaque capitale slave) alors qu'on y célébrait un baptême.
La cathédrale Alexandre Nevski.
Nous avons refait un tour de la ville haute et de la ville basse, passé par le Toompark dont le plan d'eau déborde par endroits sur la pelouse, longé les remparts, déjeuné très bien (si Chantal le dit!) dans un petit restaurant très sympa qui a été le premier restaurant privé d'Estonie. La promenade digestive nous a mené jusqu'au port où nous avons décidé de faire une escapade en bateau à Helsinki, l'occasion étant trop belle et ayant encore deux jours pleins à passer avant d'entrer en Russie. Nous y partons donc demain matin pour revenir dans la soirée à Tallin par le dernier bateau.
Notre passage dans les pays baltes s'achève, ce soir nous prenons un bus de nuit pour St. Pétersbourg. Aujourd'hui on décrète jour de repos avant d'attaquer les choses sérieuses avec des villes comme Péter (nom familier de St. Pétersbourg) et Moscou qui sont d'une autre échelle que ce que nous avons vu jusqu'ici. Enfin, on va quand même visiter un ou deux musées pour passer le temps...Cela va aussi être plus aléatoire de pouvoir se connecter tous les jours, ce que j'ai réussi à faire jusqu'à présent. Ne soyez donc pas étonnés de notre silence temporaire.